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Culture de mort : Avortement / Valeurs chrétiennes : Education

Ayons le droit de refuser de distribuer le “Pass contraception”

P Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charentes, a rappelé qu'elle a créé le Pass'contraception pour offrir aux lycéennes et apprenties de la Région l'accès gratuit à la contraception avec l'accord des professionnels de santé et d'une partie des parents d'élèves. Or, lors de la dernière rentrée scolaire, la rectrice d'académie a refusé d'autoriser les infirmiers et infirmières de lycées à délivrer ce pass aux élèves. Ségolène Royal menace :

"Si vous confirmez votre décision de refuser de faire délivrer des Pass'contraception par les infirmier (e) s scolaires, la Région engagera les recours permettant de faire prévaloir l'intérêt des jeunes femmes mineures".

Pour Ségolène Royal, ce refus pourrait constituer «une forme de non-assistance à personne en danger» ! Et la non-assistance au bébé en danger ?

Face à cet insupportable totalitarisme, un site a été créé pour défendre la liberté d'expression des acteurs éducatifs :

"Nous parents, infirmières scolaires, proviseurs, nous refusons la vision techniciste de Mme Royal en matière d’éducation sexuelle et cette nouvelle dérive d’ingérence dans l’éducation familiale et dans l’école. Nous demandons une éducation sexuelle humaine et respectueuse. La baisse du nombre d’IVG pratiquées chez les mineures passe par la revalorisation du rôle des parents."

Cette pétition est clôturée.

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10 commentaires

  1. est-ce qu’il n’y a pas un pass qui permettrait de la faire taire et l’aiderai à réfléchir comme une personne normale. Ces socialos et d’autres sont de véritables obsédés sexuels. Mais qu’ils aillent forniquer entre eux s’ils veulent, mais qu’ils laissent les gens normaux éduquer les enfants!

  2. Une fois le message envoyé, on a un accusé de réception qui nous dit “Message envoyé, Merci de relayez ce message à vote carnet d’adresse”. Bon, je sais que l’orthographe n’est pas ce qui préoccupe le plus l’éducation nationale, mais si on pouvait aussi veiller à ça, on contribuerait à une plus saine éducation de la jeunesse aussi: la fidélité dans les petites choses !

  3. plus que la liberté d’expression, c’est la liberté de conscience qui se trouve bafouée et c’est intolérable!

  4. Je peux ne souhaiter qu’une chose c’est qu’elle se prenne une giffle chez nous (en poitou-charentes), car elle préfère financer les camps d’extermination d’enfants à naître et autres culture de mort mais refuse de financer les digues en charentes-maritime suite à Xynthia, elle préfère la mort à la vie, elle ne vaut pas mieux que césar au colisée à Rome!!

  5. @ chouan 12 : bien envoyé !
    ET surtout qu’elle ne soit pas en tête d’affiche en 2012. En 2007, je la surnommais “la pétasse”.

  6. à Michel Janva :
    pour quel résultat écrire à Monsieur Chatel ?
    [Pour paraphraser Ste Bernadette, nous ne sommes pas chargés de le faire changer d’avis, mais de témoigner notre attachement à la liberté éducative des parents. MJ]

  7. Ce qui est curieux, c’est qu’on écrit un message à Mr Chatel, mais on reçoit dans la demi heure une réponse de Ségolène Royal!! Réponse atterrante, puisqu’elle prend acte du succès de sa distribution de pilule du lendemain dans les milieux scolaires comme un succès, mais rappelle le nombre croissant d’IVG, ce qui l’amène à la conclusion “logique” qu’il faut distribuer ce pass contraception. Et elle prétend en plus que cela permet de renouer des liens avec la famille de la jeune fille… Il est urgent de signer cette pétition.

  8. Et voici la réponse …..
    Madame, Monsieur,
    Vous m’avez écrit pour contester le Pass’ Contraception. Vous devez
    disposer d’informations erronées, ce qui vous a conduit à contester une
    action d’intérêt général.
    Sachez tout d’abord que ce dispositif est le fruit d’une action concertée
    depuis 3 ans avec l’ensemble des partenaires et ne résulte pas d’une
    décision unilatérale et subite. Il part d’un constat alarmant qui rappelle
    que chaque année en France, près de 14 000 grossesses (contre 11 000 en
    2002) donnant lieu à des IVG sont détectées chez des jeunes filles de moins
    de 17 ans. C’est donc pour réduire les grossesses non désirées, venir en
    aide à des filles mineures parfois isolées ou en situation de rupture
    familiale et éviter des IVG traumatisantes, que j’ai entrepris de mener
    cette action. Ce Pass’ contraception doit leur permettre de mieux contrôler
    leur avenir et tout en les responsabilisant davantage.
    L’accès à la contraception nécessite un accompagnement étroit de
    professionnels qualifiés et disponibles. C’est pour cette raison que la
    Région souhaite que le Pass’ contraception puisse être délivré par les
    personnels de santé scolaire qui sont la garantie d’une écoute et d’un
    accompagnement médical.
    Dans le contexte d’aggravation de la situation, le statu quo pourrait
    maintenant constituer une forme de non assistance à personne en danger :
    les interruptions volontaires de grossesse comportent en effet le risque
    d’atteinte à l’intégrité physique des jeunes filles si elles sont pratiqués
    hors cadre médical, et elles ont de toute façon des conséquences
    importantes sur le plan psychologique.
    Le Conseil de l’Ordre des Médecins soutient complètement cette initiative
    en mettant à disposition le Pass’ contraception auprès des médecins
    généralistes, gynécologues et pédiatres de la Région Poitou-Charentes. De
    même, contrairement à ce que vous affirmez les principales fédérations de
    parents d’élèves (FCPE et PEEP) ont été consultées en amont et ont donné
    leur accord.
    En proposant le Pass’contraception, je n’entends en rien me substituer à
    l’autorité parentale. Au contraire, cette mesure, en plus d’instaurer un
    dialogue avec les jeunes filles en situation de détresse, permettra de
    renouer le lien avec les parents. Une polémique identique avait déjà eu
    lieu lorsque, en tant que Ministre déléguée à l’Enseignement Scolaire,
    j’avais autorisé les infirmières scolaires à distribuer la pilule du
    lendemain dans les lycées, ce qui est aujourd’hui admis comme une bonne
    mesure. L’augmentation du nombre de pilules du lendemain montre qu’il y a
    un réel problème d’accès à la contraception.
    Enfin, cette mesure est évidemment complémentaire de tout le travail
    éducatif qui est réalisé auprès des jeunes filles dans les établissements
    scolaires et les structures comme le Planning familial.
    Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l’expression de mes sentiments
    les meilleurs.
    Ségolène Royal
    Présidente de la Région Poitou-Charentes
    Ancienne Ministre

  9. […]

  10. Et puis la “liberté éducative des parents” ??? Non mais vous avez vu ça où ? Vous croyez qu’il faut l’autorisation parentale pour délivrer la pilule à une ado ? Vous croyez que la contraception relève de l’éducation parentale ?

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