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Culture de mort : Avortement

Avortement au Togo

Le Parlement a approuvé le 22 décembre une loi qui autorise l’avortement lorsqu’il résulte d’un viol, d’une relation incestueuse, lorsque la poursuite de la grossesse met en danger la vie et la santé de la femme enceinte ou lorsqu’il existe une forte probabilité que l’enfant à naître soit atteint d’une affection d’une particulière gravité.

La conférence épiscopale du Togo juge que cette loi "punit un innocent : l’enfant à naître".

"Avons-nous le droit de commettre un meurtre en nous basant sur une probabilité, si forte soit-elle ?".

Le gouvernement aurait pu prévoir des "structures d’accueil et de suivi de la femme victime de viol ou d’inceste" ou des "mesures d’accompagnement des femmes ainsi humiliées". Les députés ont "ajouté au drame que vit la femme victime de viol ou d’inceste celui d’un avortement qui l’accompagnera jusqu’à sa mort".

Michel Janva

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2 commentaires

  1. Je suis farouchement opposé à l’avortement, mais en cas de viol, cela mérite réflexion. Peut-on demander à une femme de porter en elle le résultat d’un crime ? Que dira-t’on à cet enfant plus tard ? Ton père était un violeur. Parfois des nuances s’imposent pour rester crédibles. Le viol est le pire des crimes pour une femme, ne le perpetuons pas.
    [Mais en quoi l’enfant doit-il être responsable du crime pour devoir être tué lui-même ? La femme violée peut ne pas garder l’enfant et le faire adopter. Mais obliger une femme violée à avorter, c’est augmenter sa souffrance et non la réduire. MJ]

  2. Pour parodier GRAFF :
    Le viol est le pire des crimes pour une femme
    L’avortement est le pire des crimes pour l’enfant
    N’ajoutons pas à un crime horrible un second crime dont la maman gardera les séquelles toute sa vie, et retire à l’enfant son légitime droit de vivre, quelles que soient les conditions dans lesquelles il a été conçu, dont il n’a strictement aucune responsabilité.
    Au contraire pourquoi trop de gouvernements ne favorisent ils pas la création de structures d’accueil et de suivi de la femme victime de viol ou d’inceste ?

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