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Culture de mort : Euthanasie

Avant une loi sur l’euthanasie, le ministre demande un rapport sur la loi Claeys-Leonetti de 2016

Hier lors des questions au gouvernement, Olivier Falorni a demandé l'instauration de l'euthanasie en faisant le rapprochement avec l'avortement :

605694"Madame la ministre des solidarités et de la santé, ici même, il y a quarante-trois ans jour pour jour, était enfin accordé aux femmes le droit de disposer de leur corps ; mais le droit de disposer de leur mort reste encore, aujourd’hui, refusé aux Français. Allons-nous encore accepter longtemps cette logique hypocrite du laisser mourir qui reste inscrite dans la loi et qui prolonge inutilement des souffrances insupportables ? Est-il tolérable que certains Français, ceux qui en ont les moyens physiques et financiers, soient obligés de s’exiler pour bénéficier de l’aide médicalisée au décès, comme autrefois les femmes devaient partir à l’étranger pour pouvoir avorter ? Est-il acceptable, dans notre pays, de devoir s’en remettre à la clandestinité, comme autrefois les femmes devaient s’en remettre au secret des faiseuses d’anges ? Madame la ministre, je vous le demande très respectueusement, ne me répondez pas qu’il faut attendre un large consensus : s’il avait fallu attendre un large consensus, Simone Veil n’aurait jamais fait voter sa loi sur l’interruption volontaire de grossesse.

Elle, la rescapée d’Auschwitz, qui se fit accuser dans cet hémicycle de jeter les embryons au four crématoire ! Ne me répondez pas non plus, madame la ministre, que la loi actuelle suffit, car la sédation profonde entraîne l’arrêt de l’alimentation comme de l’hydratation. Alors où est le progrès, où est la dignité quand une fin de vie devient une mort de faim et de soif ? En 2015, vous aviez personnellement soutenu la loi belge, qui est une belle et bonne loi appliquée depuis maintenant quinze ans. Il faut à la France une loi de cette qualité. Pour cela, il faut du courage. Ma question sera donc directe : madame la ministre, aurez-vous le courage de Simone Veil ?"

Réponse du ministre des solidarités et de la santé :

Unknown-29"[…] Avant d’envisager un nouveau débat sur la fin de vie, la loi actuelle doit à son tour faire l’objet d’une évaluation concernant ses modalités de mise en œuvre dans nos établissements ainsi que son déploiement. J’ai ainsi demandé à l’inspection générale des affaires sociales, l’IGAS, un rapport qui permettra de faire un point d’étape sur la loi Claeys-Leonetti de 2016 ; il devrait m’être remis d’ici le printemps 2018. À ce jour, le Gouvernement n’envisage pas de réforme ni de calendrier spécifique concernant la fin de vie. Vous le savez, il s’agit d’un sujet éminemment compliqué ; nous ne pourrons légiférer que sur la base d’une évaluation des dispositifs mis en place par une loi qui ne date que de dix-huit mois et dont les décrets d’application ont été pris il y a moins d’un an."

 

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10 commentaires

  1. C’est quand même le bal des hypocrites car quiconque travaille dans un hôpital sait combien l’euthanasie est pratiquée souvent.
    En fait, tous ces pourris qui distribuent la mort façon Mengele voudraient être couverts car ils sont à la merci d’une famille plus combattive que les autres.
    Tous ces gens, les Falorni, les Buzyn, les Clays Leonetti et les médecins criminels sont à vomir.
    La seringue est prête pour eux afin qu’ils cessent de distiller leur culture de mort.

  2. Comme la peine de mort n’existe plus, on va pouvoir euthanasier un prisonnier avec son soi-disant consentement, pour lui prendre ses organes.
    L’être humain ôté de son âme, redevient un animal, comme l’affirmait déjà Sarkozy. Ainsi aura-t-on des prisons privées, appartenant à des actionnaires qui se feront un plaisir de rentabiliser leur investissement, en poussant la police à incarcérer le maximum de gens (comme cela se fait aux USA) et en les encourageant à les euthanasier afin de vendre leurs organes. “Business is business”.
    De même qu’il y a les fermes aux mille femmes, le marché aux esclaves en Libye, il y aura la bourse des organes d’origine concentrationnaire. Depuis que le christianisme est à nouveau mis sous le boisseau, on n’arrête pas le progrès. Cette religion ne faisait-elle pas pendant des siècles, honteusement obstacle à l’usure, à l’esclavage, à la fabrication d’enfants orphelins, à l’avortement et déjà au commerce de cellules de bébés ? Elle était même contre l’idée d’un peuple élu. Elle avait la prétention que tous les hommes étaient égaux et destinés à devenir fils de Dieu. Quelle farce ! Elle était même contre la pédophilie ! Heureusement, grâce à la franc-maçonnerie, ces temps obscures ne sont plus qu’un souvenir. Le bonheur va enfin pouvoir arriver sur terre, pour l’élite qui le mérite.

  3. si ce Mr Farloni veut mourir libre à lui mais qu’il n’emm….. pas les autres. Tous ces marchands de mort qu’ils se dégagent eux-même au plus vite et on sera débarrassé de ces imbéciles qui n’ont pas encore compris que la vie n’appartenait qu’à Dieu seul. Quant à la loi belge elle est pas mal celle-là on tue à tour de bras

  4. La signification de la souffrance – y compris en fin de vie – est ce que l’athéisme ne voudra jamais percevoir que comme une abomination parce qu’il n’y peut rien comprendre hors de la perspective christique du Salut qu’il rejette.
    Il est pourtant possible de s’en faire une représentation :
    Les Souffrances physiques, et surtout morales, du Christ, que non seulement Il accepta, mais voulu en sa Passion et dans sa Mort sur la Croix (“Ma Vie nul ne la prend, mais c’est Moi qui la donne”), ces Souffrances donc, sont surabondantes par rapport au péché dont elles peuvent nous délivrer. Ce don immense est plus que suffisant pour le Salut du monde; il n’est besoin de lui ajouter aucune souffrance.
    Mais alors pourquoi y aurait-il besoin de la souffrance des hommes? Que signifie cette demande du Christ à Marthe Robin grabataire : “Veux-tu (par tes souffrances) m’aider à sauver les âmes?” ; que signifie que le Christ n’ait pas épargné à sa Pure et Sainte Mère d’être “Notre- Dame des sept douleurs” ?
    Cela serait-il incohérent, eh bien non évidemment.
    L’explication de ce paradoxe est la suivante: Le DON de Dieu est surabondant, mais l’ACCEPTATION de ce don par les humains est très déficiente. Le Christ veut le Salut de tous les hommes par le don immense de sa Passion et de sa Croix, mais il se trouve que nombre d’humains refusent ce Don immense.
    Mais, heureusement, par la grâce de la Communion des Saints (qui étend ses bienfaits à ceux qui ne le sont pas encore), Dieu permet que le REFUS d’une immense GRATIFICATION divine par certaines âmes, puisse éventuellement être compensé par l’ACCEPTATION de FRUSTRATIONS/SOUFFRANCES vécues par des âmes confiantes, sans révolte dans un esprit de pénitence et d’offrande à Dieu et au prochain.
    Ainsi les souffrances des mourants, peuvent être d’une grande utilité, non seulement pour la sanctification de leur âme, mais pour le salut de ceux qui leurs sont chers, voire pour le salut d’âmes dont ils ignorent l’existence mais qui leurs seront très chères dans l’Au-delà. Ainsi l’acceptation de nos croix humaines peuvent compenser les refus des bienfaits inhérents à l’adhésion à la Croix Glorieuse et Salvatrice.
    Cette oblation des misères de notre fin de vie est grandement facilitée si l’on y a pensé, si on l’a désirée, bien avant. Il n’est jamais trop tôt pour préparer le grand passage, surtout au cœur de la société hédoniste décadente qui est la nôtre et qui, piégée dans l’instantanéité du jouir, envisage encore moins l’éternité que le futur.
    De toute façon n’oublions pas les paroles de St Paul: “ Il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir.” (Rom 8. 18) Nos souffrances passeront, les avoir offertes génère des bénédictions qui ne passeront pas.

  5. Qui est l auteur de cette face de robot dont le logiciel installé est celui de la culture de mort ? Pas de parents , ni de Dieu , qui donne la vie mais certainement d un apprenti-sorcier qui nous a crée une ” formidable ” machine sans âme , sous un aspect humain, trop lisse , trop régulier pour un but mortifère.

  6. Le suicide n’est-il pas un meurtre ? Qu’il s’agisse du nôtre ou celui d’un autre. Si c’est un dieu qui a donné la vie (et non pas le chaos) il serait logique qu’il soit celui qui la reprend. En se tuant, n’avoue-t-on pas notre orgueil ? mais cet orgueil ne serait-il pas haï de ce dieu ? Bien entendu, l’orgueil c’est en fait le désespoir. Pourquoi donc quelqu’un désespère-t-il ? Parce que les malheurs s’acharnent sur lui, et que lui, par ses propres moyens, n’en peut venir à bout. Il peut aussi se sentir coupable et juger que le dieu en question ne pourra jamais le lui pardonner. Dans les deux cas, l’homme se fie qu’à lui-même, il lui manque cette humilité de tendre la main à ce dieu pour lui demander de l’aide ou son pardon. Quel dieu miséricordieux, force d’Amour, ne pardonnerait pas (même au pire des criminels) à quelqu’un qui le regretterait sincèrement ? Si on en croit les NDE, la vie sur terre ne serait qu’un passage, une liberté donnée à la créature, pour qu’elle puisse faire son choix : accepter d’être le fils de ce dieu ou pas. Décédé, n’étant plus dans l’espace temps actuel, d’où cette notion d’éternité, il n’est plus possible de changer. D’où l’extrême importance de la moindre minute sur terre. Et la souffrance n’a pas que des conséquences négatives. Elle donne bien souvent le salut à l’homme de bonne volonté. Combien de personnes, victimes d’accident ou d’un chagrin d’amour, ont cru devoir terminer leur vie, pensant qu’elle ne valait plus la peine d’être vécue, et qui, deux, trois années après, remercient celui qui les a sauvé du suicide ? Une très grande majorité.

  7. On sait que l’homme, avant d’avoir goûté à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, ne devait pas mourir et ne devait pas se reproduire de la même manière qu’aujourd’hui. La Vierge Marie est l’exemple même de ce qu’aurait dû être l’homme. Son fils Jésus est né comme Abel et Caïen auraient du naître. Et elle a connu une dormition et non la fin du commun des mortels.
    Les maladies sont arrivées avec ce désordre apporté par Adam et Eve avec ses hérédités funestes (voir aussi la psychogénéalogie). Et elles s’étendent de plus en plus dans la chair qui devient vicieuse (cas Bergé, Strauss-Kahn, Clinton…), son moral, toujours plus orgueilleux et corrompu, son esprit, toujours plus incrédule et idolâtre.
    Mais chose très curieuse, une règle fondamentale régit notre monde. Le mal n’existe que s’il a en final une utilité positive. La maladie par exemple sauve bien souvent la personne de cette déchéance aussi bien physique, morale que de l’esprit. De même que la pénitence, peut rendre à l’âme ses ailes, lui permettant de sortir des égouts terrestres où il s’est fourvoyé. L’euthanasie la court-circuite donc tout en empêchant cette souffrance d’être offerte pour le bien de ses semblables. Car autre principe immuable, dans ce bas monde, rien ne se perd. Ni les pensées bonnes ou mauvaises que les ondes du cerveau propagent. Tout a une conséquence. Même la vibration d’une aile de papillon.

  8. @ harley :
    Hypocrites et pourris peut-être mais, toute action de bon sens ne fait pas de mal. Aussi minime que puisse être la décision de Mme Buzyn, elle permet de gagner du temps.
    En réalité, j’ai l’impression qu’ils se repassent tous la patate chaude (brûlante) de ce délicat dossier.

  9. Tite
    Puissiez vous avoir raison, mais je n’ai aucune confiance en ces criminels.

  10. Il faudrait que nos hommes politiques arrêtent de passer des heures devant leur miroir, chez leur chirurgien esthetique,etc… .Car outre la perte de temps et d’argent ,.
    ils ressemblent a des kens, messieurs Barbie. ridicules…..la photo du monsieur ci dessus en est un bel exemple.
    Sourire niais inexpressif,peau lisse comme un bébé..Cet âne ne veut visiblement pas vieillir, ni affronter la mort . et la souffrance.La médiocrité de ces hommes sans relief fait pitié

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