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Pays : Etats-Unis / Pro-vie

Aux Etats-Unis, les défenseurs de la vie veulent l’abolition de l’avortement

Aux Etats-Unis, les défenseurs de la vie veulent l’abolition de l’avortement

La stratégie des militants pro-vie aux Etats-Unis est claire et avouée (là-bas, on ne se cache pas derrière son petit doigt en distinguant ses convictions personnelles et son action politique…) : il s’agit de faire monter le dossier à la Cour suprême à Washington afin de de revenir sur “Roe v. Wade”, l’arrêt de 1973 dépénalisant l’avortement. Il ne s’agit donc pas simplement de “revenir à l’esprit” de la loi d’origine qui aurait été caviardée ni de simplement restreindre des “abus” concernant l’avortement… Cela ce sont des objectifs intermédiaires. L’objectif final c’est bine l’abolition du droit à tuer l’enfant dans le sein de sa mère.

Les militants pro-vie veulent profiter de la nomination par le président Trump de deux juges opposés à l’avortement. Le voté récent dans l’Alabama est orienté vers la Cour Suprême. L’élue républicaine de l’Alabama Terri Collins, à l’origine du texte, l’a affirmé publiquement et sans complexe :

Mon but (…) est de faire casser Roe v. Wade et que cette décision revienne aux Etats afin que nous puissions faire nos propres lois, avec des amendements, qui règlent ces questions.

Le gouverneur de l’Alabama, en promulguant la loi, a précisé :

Beaucoup d’Américains, moi comprise, n’étaient pas d’accord quand l’arrêt Roe v. Wade a été rendu en 1973″.

La Géorgie a adopté début mai une loi interdisant l’avortement dès que les battements du coeur du foetus sont détectables, soit environ à la sixième semaine de grossesse. Des textes similaires adoptés dans le Kentucky et le Mississippi ont été bloqués par des tribunaux et il est probable que la loi de Géorgie connaisse le même sort.

L’Ohio, le Missouri et le Tennessee sont aussi en passe de voter des lois restrictives sur l’avortement.

Depuis le début de l’année, plus de la moitié des 50 Etats américains ont mis en place des règles limitant l’accès à l’avortement.

Pour les républicains, la Cour suprême sera forcée de se saisir du dossier si les tribunaux parviennent à des conclusions différentes selon les Etats.

Mais même dominée par les conservateurs, la Cour a récemment rejeté des recours de deux Etats républicains – la Louisiane et le Kansas – liés à l’avortement. Plusieurs des neuf juges ont récemment redit leur volonté de ne pas revenir sur la jurisprudence de la haute cour. Mais l’histoire montre que la Cour suprême peut énoncer puis défaire certains grands principes de droit.

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2 commentaires

  1. Pourquoi ne pas inclure dans le texte de loi autorisant l’avortement: l’avortement ne peut être pratiqué que s’il est prouvé, par test ADN ou de toute autre manière, que les cellules qui vont être extraites ont exactement le même patrimoine génétique que celui de la femme, donc sont bien des cellules qui lui appartiennent.
    Ça me paraît simple, non discriminant, respectueux des slogans “mon corps m’appartient”, “mon corps, mon droit, mon choix”.

  2. L’avortement est un meurtre. Quelque soit l’origine de l’embryon, c’est un être vivant. Donc pas touche. Quant à mon corps m’appartient, peut-être, mais pas celui du bébé qui bien que dépendant de la mère pour son développement est un homme ou une femme indépendant.

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