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France : Société

Assez de marches blanches, il faut des actes 

Assez de marches blanches, il faut des actes 

Mardi le député LR Jean-Louis Thiériot a interrogé le ministre de la justice, par ailleurs convoqué aujourd’hui par la Cour de Justice de la République pour prise illégale d’intérêts, sur le meurtre du jeune Théo à Claye-Souilly (77) :

Je souhaite que le nom de Théo résonne dans cet hémicycle, pour sa mémoire, pour ses parents. Il avait la vie devant lui, il venait de réussir son baccalauréat, il était la belle jeunesse de France qui choisit de travailler. Il était habité par les promesses de l’aube quand il a croisé la route d’un barbare qui, pour une poignée d’euros, l’a poignardé sans vergogne.

La presse indique que l’auteur des faits serait un étranger en situation régulière jusqu’au 20 juillet, un Sénégalais défavorablement connu des services de police, apparemment mentionné dans le fichier de traitement d’antécédents judiciaires (TAJ). Que sait-on de lui ? Avait-il un casier judiciaire ? Où l’instruction de son dossier de renouvellement de titre de séjour en était-elle ?

Plus largement, que comptez-vous faire pour mettre réellement un terme à l’ensauvagement du monde ? Nul ici ne peut prétendre que, lui aux affaires, il n’y aurait plus d’affaire Théo. Mais une politique pénale doit marcher sur ses deux jambes : l’une policière, l’autre judiciaire. Afin de mettre un terme à ce fléau, à quand une politique de tolérance zéro et des incarcérations dès le premier acte violent si la justice en décide ainsi ? À quand une grande politique immobilière pour construire les 15 000 places de prison promises, dont seules 2 000 ont été créées ?

Monsieur le Premier ministre, assez de marches blanches ! Pour que chaque semaine n’égrène pas le glas du régalien qui se délite, il nous faut des actes : si Théo est mort pour rien, qu’il ne soit pas en plus victime de notre indifférence et de notre inaction.

Réponse d’Éric Dupond-Moretti, garde des sceaux, ministre de la justice :

Vous le dites très justement : aucun pouvoir ne peut prétendre qu’il n’y aura plus de crimes comme celui qui endeuille non seulement votre circonscription mais plus largement, notre pays tout entier. Comme vous, je voudrais d’abord avoir une pensée émue pour cette famille, dont nous avons peine à mesurer le chagrin : un gosse de 18 ans à peine ne peut pas mourir dans ces conditions. Je pense aussi au jeune homme blessé, auquel je présente tous mes vœux de prompt rétablissement.

Cela étant dit, depuis que je suis garde des sceaux, j’ai instauré, sous l’impulsion du Premier ministre, une politique budgétaire comme nous n’en avions jamais connu depuis plus d’un quart de siècle, et qui nous a permis de traiter la délinquance qui était jusqu’alors négligée : c’est la réforme de la justice de proximité. Lorsque je me déplace dans les juridictions, les magistrats de terrain me disent combien ils se félicitent de cette politique. J’ai d’ailleurs publié tout récemment un rapport sur notre action, et je le tiens à votre entière disposition.

Je ne pourrai pas commenter davantage cette affaire : dès lors que le suspect a été interpellé et la justice saisie, il m’est interdit de faire un certain nombre de remarques.

Enfin, je veux rendre hommage ici au membre de l’administration pénitentiaire et au policier qui, bien que n’étant pas en service à ce moment-là, sont courageusement intervenus, aux côtés d’un commerçant, pour que l’auteur des faits soit interpellé. J’ai pris l’initiative d’inviter cet agent de l’administration pénitentiaire demain, aux cérémonies du 14 juillet, et je tiens à lui rendre hommage devant la représentation nationale.

Ces questions, monsieur le député, doivent faire consensus : comme vous l’avez dit à juste titre, malheureusement, personne ne peut espérer la rémission des crimes. Mais nous continuons de lutter : c’est une préoccupation constante, tant pour moi, garde des sceaux, que pour le Premier ministre.

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8 commentaires

  1. Oui, assez de marches blanches inutiles de victimes blanches contre d’horribles agressions à l’arme blanche commises par des personnes non blanches !

    Tout ça par la faute de nos gouvernements successifs qui font que pour rentrer en France, il ne faut pas montrer patte blanche.

    Cela dit, la plupart des médias ne parlent pas de ce petit Théo ; honte à eux ! Il faudra bien un jour boycotter ceux qui ne disent pas la vérité.

    • @Meltoisan
      Quand on se rappelle la tempête médiatique causée par le soit-disant viol de “l’autre Théo”, les accusations contre les policiers, la visite de Super-Flanby à la “malheureuse victime” sur son lit d’hôpital… on ne peut qu’être écœuré par le silence assourdissant des médias et de l’exécutif face à l’assassinat de ce malheureux jeune homme.

  2. L’individu suspecté n’aurait jamais dû se trouver en France, tel est le scandale.
    Que fait-il, que sont-ils pour effectuer des contrôles efficaces suivis d’effet ?

  3. La réponse de Dupont-Moretti est correcte.
    Mais …
    Des graffitis sur une mosquée et des ministres (ministrettes aussi) se déplacent, la presse monoclonale s’effarouche, se scandalise.
    Un bon Théo se fait tuer… C’est une incivilité pour tous ces gens.
    C’est la réaction des bien-pensants qui est lamentable.
    Pour eux, le danger reste l’extrême droite.

  4. La racaille occupe les ministères, les commissariats, les gendarmeries et même les tribunaux !

  5. Bientôt nous seront surveillés, fichés, traçés, et contrôlés pour nos déplacements, les spectacles auquels nous assisterons, etc.., dans notre propre pays, mais ce genre d’individu peut y séjourner illégalement en toute tranquilité.

  6. Eric, rétablis la peine de mort, et tu verras si ce genre d’étrangers choisiront entre la vie en France et la guillotine en France.
    Avec tout ce qu’ils reçoivent comme avantages.
    Dans son pays que crois tu qu’il lui serait arrivé?
    Certes nous ne somme pas des barbares, mais la politique de divers gouvernement depuis un certain temps nous soumet à des barbares.
    Cela ne pourra durer, malgré toutes les lois liberticides, même sous les rois on avait plus de libertés, mais encore plus de protection pour le peuple. La poule au pot a changé de signification.

  7. seules les armes blanches sont admises en france
    le male blanc de plus de 18 ans doit être éradiqué

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