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Culture de mort : Avortement

Argumentaire sur l’avortement

Nous avons déjà tous entendu les objections suivantes légitimant l’avortement :

– "Les femmes ont un droit de disposer de leur corps, c’est une revendication du féminisme contre toutes les formes de misogynie. Elles ont donc le droit d’avorter."

– "Lorsqu’un viol a eu lieu et que la victime se retrouve enceinte, la femme ne veut pas avoir d’enfant (qui serait perturbé le jour où il apprendrait les conditions de sa création), alors il est licite de la faire avorter le plus rapidement possible : à situations exceptionnelles, mesures exceptionnelles."

"Si pour une raison quelconque les vies de l’enfant et/ou de la mère étaient à coup sûr menacées lors de l’accouchement, il vaudrait ne pas prendre le risque de tuer soit la mère et son enfant soit carrément les deux ! Cela peut devenir alors un choix entre une vie et une autre."

Voici quelques réponses simples (et d’autres encore sur le même site !) :

 L’enfant non né n’est pas un organe de sa mère, il est un être unique, distinct, avec son individualité génétique propre. La femme ne peut disposer l’existence de cet être à sa guise comme le faisait le pater familias dans la société romaine. Refuser cela, c’est reconnaître l’esclave, système où un être humain peut devenir la propriété d’un autre.

On ne remédie pas à une injustice en commettant une injustice plus grave encore ; on ne répare pas le mal en commettant le mal. Par ailleurs, on assiste ces dernières années à une augmentation du nombre de viols. La libéralisation de l’avortement crée une mentalité de violence où le plus fort a le droit pour lui et où le plus faible ne peut résister au plus fort. Par là, elle conduit à banaliser le viol en exposant davantage encore les femmes à l’emprise phallocratique des hommes. Enfin, il est malhonnête de se servir de situations extrêmes pour banaliser l’avortement. A partir de quelques situations contraignantes, tout devient soudainement permis.

La fin ne justifie pas les moyens. Le principe de la solution est simple : on ne choisit pas. On ne peut pas sacrifier une vie innocente à une autre. Ce que l’on doit vouloir, c’est sauver les deux. Il peut arriver cependant que, ayant fait tout ce qui est humainement possible, on aboutisse à une conséquence non voulue : la mort. Il peut arriver aussi qu’en voulant soigner la mère d’un cancer, cela entraîne une conséquence malheureuse, non voulue, non désirée.

A connaître également : le syndrome du survivant, l’avortement en chiffres, le syndrome post-avortement, etc.

Michel Janva

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3 commentaires

  1. Concernant le viol : 80% des avortements sont demandés pour un défaut de pilule (soit elle ne marche pas, soit elle n’a pas était prise). Le viol est donc une partie (et une partie seulement) des 20% restants dans lesquels il y a le défaut de préservatifs aussi.
    Il faut insiter sur le fait que l’avortement renie le droit de l’enfant et le droit à la vie.
    L’avortement pousse à renforcer le droit de la Femme contre celui de l’enfant. Le fort contre le faible.
    C’est du Nazisme : ceux dont on ne veut pas et qui dérange la société sont assassinés avant leur naissance, avant même qu’ils aient une quelconque chance de se défendre !
    L’euthenasie relève de la même pensée nazie.
    UdP,
    Boris

  2. Bien que l’argument selon lequel les femmes auraient un droit à disposer de leur corps reste inopposable en matière d’avortement, mon avis est que ce droit à disposer de son corps n’existe pas, ce qui est valable pour celui de l’homme comme pour celui la femme.
    Tout d’abord, le Code Civil opère une stricte distinction entre le corps humain et ses produits, et les objets: les premiers ne sont pas dans le commerce. Exemples: l’interdiction de l’esclavage et de la vente d’organes.
    Mais surtout une personne ne peut jamais disposer de son propre corps, c’est pourquoi il n’y a pas (encore) de “droit au suicide”. D’autres exemples: la loi interdit la consommation de produits stupéfiants, le port de la ceinture de sécurité est obligatoire en voiture, celui du casque en moto. Si le droit à disposer de son corps existait, on aurait le droit de se faire du mal à soi-même, ce qui ‘est pas le cas.

  3. Incoyable ! si l’étude en cours sur le “syndrome du survivant” confirme les affirmations des Dr Ney et Peeters cela voudrait dire que les enfants croient en leur existence depuis leur conception !

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