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Pays : International

Appel au respect des minorités religieuses

Le réseau "Pluralisme des cultures et des religions" animé par Mgr Marc Stenger, évêque de Troyes et président de Pax Christi, a lancé mardi un appel à la solidarité en faveur des minorités religieuses persécutées, et demandé aux gouvernements européens d’intervenir auprès des pays concernés pour que la liberté religieuse y soit respectée.

"Dans le monde d’aujourd’hui, et singulièrement au Proche et au Moyen-Orient, les religions minoritaires sont menacées d’extinction".

"C’est en Irak que la situation est la plus dramatique: les chrétiens y sont victimes de racket, d’enlèvements, de tortures, de meurtres. Les églises sont incendiées. De nombreux prêtres, et récemment encore l’évêque chaldéen de Mossoul, Mgr Paulos Faraj Rahho, ont été assassinés. La communauté chrétienne, forte avant la guerre de plus d’un million de personnes, a été réduite de moitié".

"Ces minorités religieuses ne sont pas des intruses ni au Proche ni au Moyen-Orient. Elles sont là, pour la plupart, depuis 2000 ans. (…) Chrétiens, musulmans, juifs ou agnostiques, nous ne pouvons rester insensibles aux souffrances de populations entières persécutées pour leurs croyances religieuses".

Ils demandent

"aux gouvernements européens, à commencer par le gouvernement français, d’intervenir auprès des autorités des pays concernés pour qu’elles respectent et qu’elles fassent respecter sur leur territoire la liberté de croyance et de culte; au besoin, de lier leur aide matérielle, financière et économique au respect de cette liberté".

Michel Janva

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1 commentaire

  1. La fête de l’enfer: une fête de plus dans notre belle France qui les aime tant!
    L’enfer: c’est tous les jours de notre belle époque qu’il est fêté, loué, adoré, sacralisé; en politique ou en art, en économie ou en histoire, en Français ou en Anglais, en tenue de soirée ou en vêtement de travail, en militaire ou en civil. L’enfer: nous y sommes!
    Au nom de quoi une époque s’insurgerait-elle contre ce qu’elle a elle-même produit? Le père peut-il s’insurger contre l’enfant à qui il a appris le crime, et qui le tue à son tour? Peut-on se révolter contre la gangrène que l’on a soi-même, délibérément, provoquée? Ne sommes-nous pas les enfants de notre époque? Pourquoi refuse-t-elle de nous regarder en face, tels qu’elle nous a fabriqués, dans notre laideur et notre tragédie, dans notre perdition et notre souffrance, dans notre violence et notre refus obstiné de ce bien que notre époque,elle-même, a toujours fustigé, raillé, avili, et qu’elle continue de fustiger, de railler et d’avilir? Quelle est cette époque qui refuse de regarder ses propres enfants, aussi terribles soient-ils? Est-elle à ce point lâche et hypocrite, ou aveugle? Si l’enfer lui-même se reconnaît au fait qu’il ne reconnaît pas ses enfants, alors tout est perdu.

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