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Pays : Liban

Angelus de Benoît XVI

Ce midi dans le Val d’Aoste, rapporté par ESM :

Le pape Benoît XVI a invité les pasteurs et les fidèles de toutes les Eglises particulières ainsi que tous les croyants du monde à implorer de Dieu le don précieux de la paix au Moyen Orient.

En particulier, le Souverain Pontife souhaite qu’une prière soit adressée au Seigneur pour que cesse immédiatement le conflit entre les peuples, qu’on installe tout de suite des couloirs humanitaires pour pouvoir apporter de l’aide aux populations souffrantes et qu’on commence ensuite des négociations raisonnables et responsables, pour mettre fin à des situations objectives d’injustice existant dans cette région, déjà évoquées par le Pape Benoît XVI dans l’Angelus de dimanche dernier.

Le site ESM annonce qu’il mettra en ligne dès que possible la traduction intégrale de l’Angelus.

En fin de semaine, le Pape avait déjà demandé de faire de ce dimanche une journée de prière et de pénitence pour la paix au Moyen-Orient.

Henri Védas

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14 commentaires

  1. [Le commentaire d’origine par ajm est retiré. Pour le résumer en retirant les éléments blessants pour les catholiques : il reprochait au pape “si cette déclaration est correcte” de “dicter ainsi […] à Dieu la manière de régler un conflit”. HV]

  2. ajm confond dicter et prier.

  3. Les affaires des catholiques nous concernent tous dès lors qu’ils se mêlent de politique. Si les catholiques proposent de prier pour l’instauration de la paix, pour la fin des souffrances, voire pour un regain de foi, je ne me sens pas concerné, ou plutôt je me sens de la sympathie pour eux. Mais lorsque les catholiques, ou qui que ce soit, plébiscitent une certaine politique à travers leurs propositions de prière, je les trouve pitoyablement blasphématoires.
    Et non, je ne confonds rien du tout, je lis: «le Souverain Pontife souhaite qu’une prière soit adressée au Seigneur pour que (…)».

  4. Alors vous ne comprenez pas ce que vous lisez, ce qui revient à peu près au même.

  5. @ ajm
    Que voyez-vous Benoît XVI demander à Dieu, sinon que cette guerre s’arrête immédiatement ?
    Vous imaginez le pape dire : “Allez-y mon Dieu, laissez-les se castagner tant que dure dure, et qu’il en reste le moins possible !”
    N’importe quoi, vraiment…

  6. [Hors sujet. HV]

  7. Puisque vous posez la question, je pense qu’un pape devrait proposer, par exemple, de prier pour que les affrontements actuels soient les derniers de cette guerre qui dure depuis si longtemps, et que la paix, que tous bien sûr espèrent prochaine, soit ensuite durable et bien réelle, au lieu de servir de trêve à des combattants persuadés de poursuivre une mission divine.
    En demandant l’arrêt immédiat des hostilités, on sauve le Hezbollah, qui a prouvé sa volonté bien arrêtée de ne pas déposer les armes. On favorise donc la préservation d’un organe fauteur de guerre et de haine. Ce faisant, on favorise la guerre. Et l’Islam. L’Islam dont la mission est de vous remplacer, vous autres Chrétiens que chaque Musulman observant qualifie d’égaré plus de 15 fois par jour en récitant l’Al-Fatiha.

  8. La guerre, même juste, reste un mal qu’il faut tenter de combattre par tous les moyens. (Il semble que les français l’aient un peu oublié…) L’abbé de Cluny au Moyen-âge avait établi la trêve de Dieu selon ce principe. Le Pape est à sa place lorsqu’il demande que la guerre cesse, proclamant du même coup son Espérance.

  9. Nous ne sommes plus au Moyen-âge. Mais nous pourrions y retourner si même les Catholiques ne consacrent pas plus d’ardeur que cela à comprendre leur pire enmnemi.

  10. La comparaison avec le Moyen-Age est nulle et non avenue. Si l’on parle du XIIIe, alors oui, retournons-y ! Si l’on parle des IX-Xe siècles, c’est différent.
    Ceci précisé, il semble que vous partez du postulat selon lequel les opérations menées par Israël actuellement affaiblissent le Hezbollah. Pour le moment, rien n’est moins sûr : http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2006/07/isral_commetil_.html

  11. Elles affaiblissent forcément le Hezbollah et elles sapent la réputation de ce groupe étranger au Liban. Déjà, l’Arabie Saoudite a condamné le Hezbollah, politiquement, par la voix de la famille royale, et religieusement, par la voix d’un cheikh qui a émis une fatwa à cet effet. De nombreux Libanais se plaignent de ce que le Hezbollah les met en danger, compromet leur avenir sans rien leur apporter en échange.
    Bien sûr, il y a un risque lié à l’opinion anti-israélienne. Il y a de nombreuses antisémites dans la région (et dans le monde), et le Hezbollah et ses alliés font tout ce qu’ils peuvent pour que les gens croient, comme vous, que la seule issue est de stopper l’action militaire.
    Mais que croyez-vous donc que ces combattants, capables de résister à l’une des meilleures armées du monde, fassent au sud du Liban avec 12000 roquettes made in Iran sur rampes mobiles? Que croyez-vous donc qu’ils feront dès que les pleurnicheries auront imposé une trêve?
    Il n’y a pas le choix. Pour Israël, c’est vaincre ou mourir. Et vous autres…

  12. Le Hezbollah ne jouit au Liban d’une bonne réputation que parmi les chiites. Du moins jusqu’avant l’opération israélienne. Il est à craindre, avec les bombardements, que le ressentiment à l’égard d’Israël grandisse dans la population libanaise, qu’elle soit chrétienne, sunnite, druzze, etc. favorisant par conséquent un renforcement du Hezbollah, qui a seul la puissance de répondre, vu la faiblesse du gouvernement libanais.
    En somme, ce que risque de récolter Israël ce n’est pas la destruction du Hezbollah (a-t-on déjà vu un groupe terroriste être affaibli par des bombardements ? L’Irak devrait pourtant servir d’exemple), mais la constitution d’une zone de non-droit, comparable à l’Irak, avec des attentats (à la roquette ou à la voiture piégée, quelle différence ?) quotidiens. Bref, une zone encore plus instable qu’auparavant.

  13. Et l’alternative? Stopper les hostilités pour affaiblir le Hezbollah? Le Hezbollah créé en 1982 dans le but affiché d’instaurer une République islamique avec l’aide active de Téhéran? Téhéran qui enrichit de l’uranium, qui achète des matériaux hautement radioactifs, qui clame régulièrement depuis des mois qu’Israël doit disparaître? À partir de quel degré la naïveté devient-elle douloureuse?
    Cette attaque du Hezbollah était préméditée, préparée, soutenue massivement par Téhéran, pour qui un conflit en Israël s’inscrit dans la logique de son parcours des dernières années. Il faut comprendre que Téhéran veut cela – veut la destruction d’Israël, comme le dit son président, et y travaille.
    La seule chance d’Israël est de vaincre clairement. La moindre faiblesse marquerait le moment de la curée, mais si Israël non seulement résiste, mais écrase le Hezbollah, et peut-être aussi fait tomber Bashar, les gens sentiront qu’il vaut mieux miser sur la paix, et empêcheront peut-être cette fois le Hezbollah de se refaire. Et même si le Hezbollah se refait, cela lui prendra du temps – du temps qu’il faudra mettre à profit.

  14. Je crains que ne tombiez dans la naïveté la plus complète : vous pensez que, comme il est indispensable pour Israël de vaincre, tous les coups sont permis, ne voyant pas par là (et pourtant l’Irak crève les yeux) que l’effet qui découle de ce type d’opération militaire renforce l’islam plus que toute autre chose.
    Vous avez déjà oublié ce qui a occasionné la création du Hezbollah…

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