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Amnesty International s’attaque aux mesures pro-vie de la Constitution hongroise

Lu sur C-Fam :

H"La Hongrie a promulgué une loi protégeant la famille traditionnelle, ce faisant elle a défié les critiques de sa nouvelle constitution, qui réprouvaient le fait que celle-ci mettrait un frein à l’avortement et l’homosexualité.

La nouvelle législation dispose que la famille, fondée sur le mariage entre un homme et une femme, qui a pour objet d’élever des enfants, est une « communauté autonome… établie avant l’émergence du droit et de l’Etat » et que l’Etat se doit de la respecter pour une question de survie nationale. Elle dispose « La vie embryonnaire et fœtale a droit à protection et respect à partir de la conception » et que l’Etat devrait promouvoir l’éducation des enfants dans « le milieu domestique ». Elle oblige les média à respecter le mariage et l’éducation des parents, et assigne aux parents plutôt qu’à l’Etat la responsabilité première de protéger les droits de l’enfant. La loi énumère les responsabilités des mineurs, qui incluent le respect et le soin de leurs parents âgés. […]

La Loi Fondamentale a annulé la constitution hongroise datant de la période communiste. […] La Constitution appelle à protéger la vie dès la conception, et interdit la torture, la traite des personnes, l’eugénisme, et le clonage humain. Elle reconnaît le mariage qu’elle définit comme « l’union conjugale d’un homme et d’une femme ».

Amnesty International déclarait dans un article que la protection de la vie dès la conception pourrait « amoindrir les droits des femmes et des jeunes filles » qui sont « sauvegardés dans plusieurs traités signés et ratifiés par la République Hongroise, telles la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW), le Pacte International des droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC) et la Convention des droits de l’Enfants (CDR) ». Le groupe prétend que l’article définissant le mariage «  pourrait ouvrir la voie à la mise en œuvre de législations interdisant explicitement le mariage homosexuel, ce qui est contraire aux standards internationaux et européens qui interdisent la discrimination… protégés par l’article 23 du PIDCP [Pacte international des droits civils et politiques]. »

Human Rights Watch a aussi invoqué les traités de l’ONU protégeant les droits de l’homme dans une lettre demandant au président hongrois d’ « amender la constitution pour assurer le respect des droits procréatifs des femmes ». Le Goliath des droits de l’homme a exprimé son inquiétude du fait que la clause de non-discrimination pour raison «  de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation » ne contient aucune référence à l’orientation sexuelle ou l’identité de genre, qui seraient pourtant, selon eux, protégées par le Pacte.

Les experts en droit international ont rejeté les prétentions des groupements de protection des droits de l’homme et ont affirmé que la Hongrie a le droit de promulguer une constitution sans interférence. Ils soulignent qu’aucun traité de l’ONU ne fait mention de l’avortement, de l’orientation sexuelle, ou de l’identité de genre, et que l’Assemblée Générale de l’ONU n’a jamais accepté de telles redéfinitions."

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7 commentaires

  1. “Ils soulignent qu’aucun traité de l’ONU ne fait mention de l’avortement, de l’orientation sexuelle, ou de l’identité de genre, et que l’Assemblée Générale de l’ONU n’a jamais accepté de telles redéfinitions.”
    Et quand bien même les traités de l’ONU en feraient mention, et encenseraient l’avortement, l’homosexualité et consors dans une idéologie douteuse, la Hongrie pourrait tout à fait passer outre pour conserver de vraies valeurs… Résistez, chers hongrois, les technocrates n’auront pas votre peau !

  2. heureusement qu’amnesty international lutte pour le respect de l’intégralité de la personne!!!! et dire que bcp de catholiques militent dans cette assos! sans doute ne doivent-ils pas savoir que cette association est pro avortement, eh oui c’est bien connu, l’avortement ça libère!!!

  3. “La Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW)”. La première des discriminations, numériquement considérable, n’est-elle pas l’avortement favorisant l’élimination (ou l’interruption comme on le dit si joliment)des petites filles ?

  4. Il ne faut pas s’en étonner, déjà “qu’Amnésie international” défendit haut et fort les membres incarcérés d’action directe …

  5. Amnésty International est pour l’amnésie nationale généralisée, mais surtout en Europe et dans les pays chrétiens

  6. @chouan
    Oui, le pire n’est pas les distorsions de l’éthique d’Amnesty – qui il y a déjà plus de 30 ans faisait comme si les quelques internés en Suisse (pour refus de service militaire) étaient l’équivalent du Goulag soviétique !
    Le pire c’est que tant de Catholiques, par mimétisme ou aveuglement, tombent dans le panneau. Ce sont d’ailleurs les mêmes que l’on retrouve à l’ACAT et… au CCFD.

  7. Magyarország est le détonateur de la bombe qui fera voler en éclat l’ante-christ, soyez certain que nous savons ce que nous fessons.

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