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France : Politique en France

Alain Soral : le FN, l’islam et l’UE

Alain Soral, qui brigue l'investiture FN à Paris pour les européennes de 2009, est interrogé par Minute. Extraits :

S "Paris est une ville très difficile pour le FN. Je pense être le meilleur pour y porter la contradiction aux bobos. Et mon discours sur « la gauche du travail et la droite des valeurs » correspond sociologiquement à la région parisienne. Y faire campagne, c’est aussi un moyen de vérifier ma théorie selon la – quelle il y a une convergence possible entre certains déçus de la gauche et certains déçus de la droite… […] Comme je l’ai dit et répété, la vocation du FN est de faire l’union sacrée de la gauche du travail, trahie par la gauche bobo, et de la droite des va leurs, déçue par la droite bling-bling."

"Il y a bien des Français bouddhistes, pourquoi n’y aurait-il pas des Français musulmans, surtout dans le cadre d’un islam qui, s’étant déplacé, se « francise »? C’est une question de quantité. Ce qui fait peur dans l’islam, ce ne sont pas les valeurs de l’islam, c’est le nombre de musulmans; c’est la déferlante d’immigrés d’origine saharienne ou subsaharienne, qui sont de confession musulmane par ailleurs. Penser que le problème de l’islam, ce sont les valeurs de l’islam, c’est prendre la question à l’envers. C’est une question de proportions: s’il y avait 2 % de musulmans en France, ou même 4 %, l’islam ne poserait aucun problème. Quand on passe la barre des 10 %, effectivement, ça commence à remettre en cause l’équilibre culturel. […]

"ce qui peut sauver la France, c’est un protectionnisme européen pour lutter contre le dumping social produit par le libre-échangisme intégral. Un protectionnisme strictement français serait insuffisant. Il faut aussi montrer que l’Union européenne ce n’est pas l’Europe mais le bras armé de l’OMC et du FMI, soit notre soumission à la volonté impériale américaine alors que notre avenir économique est avec la Russie. Pour nous soumettre au mondialisme, l’UE a mis en place une gouvernance antidémocratique qui réduit les représentations nationales élues à des rôles de figurants et l’Elysée à une agence de communication. Il faut enclencher un processus de relégitimation démocratique qui passe nécessairement par les nations."

MJ

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15 commentaires

  1. Euh non, ce qui fait peur ce sont les valeurs ET le nombre.

  2. L’opinion d’Alain Soral sur l’Islam est bien malheureuse : quand bien même n’y aurait-il aucun musulman en France, l’Islam resterait ce qu’il est : autosensuré !!! ; même s’il est vrai que le nombre n’arrange rien.
    Il est en revanche affligeant qu’un membre du FN qui brigue cette investiture puisse méconnaître la religion de Mahomet à ce point.

  3. Très bien!
    Au moins Alain Soral ne perd pas son temps et le notre à dénigrer les autres souverainistes (comme le font Villiers et Coûteaux à l’égard de Dupont-Aignan).

  4. Sans le nombre, ces valeurs seraient inoffensives. Le problème n°1 reste donc bien le nombre. D’autant que les musulmans qui avaient choisi la France en 62 avaient des valeurs modérées parfaitement compatibles aux nôtres.

  5. Alain Soral devrait se plonger dans les écrits de Charles de Foucault qui sait de quoi il parle:
    “Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ? Exceptionnellement, oui. D’une manière générale, non. Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans s’y opposent ; avec certains il y a des accommodements ; avec l’un, celui du medhi, il n’y en a pas : tout musulman (je ne parle pas des libres-penseurs qui ont perdu la foi) croit qu’à l’approche du jugement dernier le medhi surviendra, déclarera la guerre sainte, et établira l’islam par toute la terre, après avoir exterminé ou subjugué tous les non musulmans . Dans cette foi, le musulman regarde l’islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman ou ses descendants ; s’il est soumis à une nation non musulmane, c’est une épreuve passagère ; sa foi l’assure qu’il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti ; la sagesse l’ engage à subir avec calme son épreuve; “l’oiseau pris au piège qui se débat perd ses plumes et se casse les ailes ; s’il se tient tranquille, il se trouve intact le jour de la libération”, disent-ils ; ils peuvent préférer telle nation à une autre, aimer mieux être soumis aux Français qu’aux Allemands, parce qu’ils savent les premiers plus doux ; ils peuvent être attachés à tel ou tel Français, comme on est attaché à un ami étranger; ils peuvent se battre avec un grand courage pour la France, par sentiment d’honneur, caractère guerrier, esprit de corps, fidélité à la parole, comme les militaires de fortune des XVIe et XVIIe siècles mais, d’une façon générale, sauf exception , tant qu’ils seront musulmans, ils ne seront pas Français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du medhi, en lequel ils soumettront la France.”

  6. @ Guillaume
    Vous semblez confondre analyse religieuse de la religion musulmane, et présence contrôlée de musulmans dans un pays de civilisation chrétienne et gréco-latine (autre dimension que l’Islam a rejetée définitivement).
    Je suis loin de partager toutes les idées d’Alain SORAL en matière économique et sociale. Mais j’ai été éduqué dans le souvenir -et le regret- de l’Algérie Française, comme creuset de ce qui pouvait être le meilleur sur le plan humain au sein des deux communautés. L’Agérie comprenait déjà des citoyens français musulmans, très francisés, et dont certains se convertirent, comme le font actuellement beaucoup de Kabyles. Sans parler des Juifs d’Afrique du Nord, naturalisés par le décret Crémieux, et dont sur certains aspects on peut également comme catholique récuser certaines des valeurs du Talmud en matière sociale, et morale. C’est d’ailleurs sur cet aspect des valeurs religieuses et de la culture que DE GAULLE justifiait un jour devant Alain PEYREFITTE l’abandon de l’Algérie Française, en disant (en substance) : comment imaginer qu’un jour Colombey les Deux Eglises puisse s’appeler Colombey les deux Mosquées ? Cet argument démontrait à la fois que la question du nombre était importante pour analyser la présence de la religion musulmane en France, d’autre part que ce faux grand homme n’avait pas vu que les accords d’Evian et leur non application voulue par lui conduiraient directement à la France algérienne.
    La question qui se pose à un français en politique en 2008 n’est pas de se livrer à une réfutation de l’Islam sous l’angle de la foi chrétienne, mais de considérer quel est le seuil de tolérance que la société française se doit d’avoir par rapport à la présence de musulmans. Les chiffres d’Alain Soral sont sensés : 2, 3, 4 % sont supportables, et au delà cela crée des problèmes pour des raisons culturelles.
    Benoit XVI montre qu’on peut avoir des échanges avec l’Islam, mais que cela ne réduit pas la distance fondamentale et infranchissable entre l’Evangile et le Coran, et les civilisations qui en sont issues.
    Il est donc possible de réfléchir à la présence de musulmans en France, sans que cela ne devienne de la complaisance. Parce que si on refuse l’idée même de cette réflexion, on doit nier l’oeuvre de la colonisation, et le combat des Français qui se battirent pour conserver dans le giron de la Communauté française l’Indochine èpartiellement catholique et l’Afrique du Nord et l’Afrique, musulmanes voire païennes.
    Alain SORAL pose la question de l’équilibre.

  7. C’est bien de réfléchir sur le “nombre” (c’est effectivement un problème) mais à quoi cela sert-il quand le clan mariniste, auquel Soral appartient, rejette l’unique solution en la matière, à savoir l’inversion des flux migratoires ? (un des points fondamentaux du FN historique selon Carl Lang et Bruno Gollnisch). Oui je pose la question à quoi ça sert ?

  8. A Pascal Ganat de la part de Michel Hubault,
    Cher Pascal,
    L’islam, vous le savez certainement, n’est pas seulement une religion, mais aussi et surtout une idéologie. Son fondateur, Mahomet, plus qu’un prédicateur, était un chef de guerre et un dirigeant politique qui, à Médine, a fondé un Etat totalitaire dans lequel tous les actes de tous les habitants étaient règlementés.
    Le projet politique porté par l’islam, l’islamisme, est la soumission du monde entier à cette idéologie. Il est en cela comparable au communisme.
    Bien sûr, tous les musulmans n’adhèrent pas à ce projet politique, de même que les Soviétiques étaient loin d’adhérer tous au communisme. Mais dans tous les territoires où les musumans sont majoritaires, de gré ou de force, ils se soumettent à la charia, la loi islamique qui est incompatible avec les principes fondateurs des sociétés chrétiennes.
    Certes, ce problème politique n’est pas grave quand les musulmans ne représentent que 2 % de la population. Il le devient quand représentant 10 % en moyenne de la population, ils constituent la majorité dans certaines de nos villes. Mais ce problème ne se poserait pas avec des Italiens, des Portugais, des Polonais, des Espagnols… appartenant à notre civilisation. Ainsi les Oranais dans l’Algérie française, d’origine espagnole dans leur majorité, ont été d’excellents Français. D’ailleurs les causes du drame de l’Algérie française remontent au refus des autorités françaises de convertir des populations qui avaient été chrétiennes avant les conquêtes ararabes.
    Que SORAL manifeste dans son entretien à “Minute” de l’indulgence, voire de la complaisance à l’égard de l’islam, n’est guère étonnant. Marxiste, ayant quitté le parti communiste en 1993, parce qu’il ne le trouvait plus assez communiste, (selon ses propos), il voit dans l’islamisme une force révolutionnaire capable de renverser nos sociétés occidentales. Allez sur son site “Egalité et Réconciliation”, sur celui d’un de ses soutiens Christian Boucher, “Voxnr”, lisez le journal “Flash”, dont il est un des éditorialistes. Soral affirme que ses alliés sont :
    – en France, les immigrés d’origine musulmane ;
    – à l’étranger, les mouvements islamistes, (Hamas et Hezbollah), et le régime islamiste iranien.
    La promotion de Soral pendant la campagne présidentielle dirigée par Marine LE PEN est à l’origine de beaucoup des problèmes actuels du Front National, de plus en plus de militantys ou de sympathisants refusant cette dérive national-gauchiste. Le discours de Valmy lançant la campagne présidentielle de JM Le Pen, (Soral prétend l’avoir écrit), symbolise le début de cette dérive.
    Michel Hubault

  9. Soral ? : le Virus qui va tuer le Front National qui n’a même plus les anti-corps pour lutter contre ….

  10. Solange : Alain Soral est pour l’immigration zéro et donc pour l’inversion des flux migratoires, il n’y a aucune différence avec Bruno Gollnisch sur ce plan.
    Alain Soral est plus dans le pragmatisme que dans l’idéologie concernant l’Islam, il ne se réjouit pas du tout de cet envahissement, il constate, tout comme Le Pen, Gollnish ou même un Aymeric Chauprade. Il y a plusieurs millions de musulmans en France, que cela plaise ou non, la question est de savoir ce que l’on en fait, doit t-on leur déclarer la guerre ? Cela serait stupide. Doit t-on céder à leurs revendications ? C’est également faire fausse route.
    Comme le dit Benoît XVI, le dialogue théologique est impossible, mais dans un cadre social, il peut y avoir certaines convergences qu’on ne peut nier (avec également les autres religions) : respect de la vie, de la famille, des anciens, etc.
    Il y a quelque chose qu’il faut quand même savoir, c’est qu’un musulman respecte toujours d’avantage un français de confession catholique qu’un français hédoniste athée, parce qu’il sent qu’il y a des choses communes, même si c’est un rideau de fumée.
    On peut critiquer son approche, mais dans ce cas dîtes moi comment on peut faire sans aboutir à une guerre civile ?

  11. @ Michel HUBAULT
    Cher Michel,
    Je pense que nous sommes entièrement d’accord sur l’Islam, que les auteurs du Moyen Age appelaient le fléau de Dieu. Et s’il vrai que des croyants musulmans peuvent respecter les vertus naturelles à titre individuel, ce n’est pas par l’Islam. Effectivement l’Islam développe un modèle social, une législation, et des moeurs, incompatibles avec les nôtres, surtout SI on laisse à des croyants musulmans vivant France nous imposer ou imposer à leurs coreligionnaires, ce modèle inacceptable. C’est ce drame que nous vivons actuellement.
    Là où la réflexion d’Alain Soral est intéressante c’est quand il fixe une notion de seuil de tolérance en créant un quota d’immigration sur un critère religieux musulman, à 2, 3 ou 4 %, ce que jusqu’à présent nul n’avait vraiment revendiqué. En 2008, en France la proportion est de 8 % minimum, et par la simple démographie nous en serons à 15 ou 20 % d’ici une vingtaine d’années.
    Alain SORAL vient de la gauche : 1993 cela date. 15 ans après sa conversion Charles de Foucault n’était plus un libertin désabusé.
    Il me semble que le FN a eu de semblables indulgences vis à vis de néo païens que nous avons tous cotoyés, certains étant des obssessionnels de l’anti christianisme, d’autres se montrant plus respectueux. Personnellement, cela m’insupportait de devoir supporter certains propos bassement blasphématoires lors de réunions internes.
    Pour ce qui est de la politique internationale, Alain SORAL se trompe dans son admiration pour les dictatures islamisantes : mais le FN n’a t-il pas eu pour le socialiste Saddam Hussein les yeux de Chimène tout comme SORAL et qq autres pour la Syrie actuelle ? Là encore y a t il eu un jour un débat interne ? Non. La russophilie , et le culte déraisonné de Poutine ne sont-ils pas un lieu commun de la droite nationale, qui confond nationalisme d’Etat et patriotisme des valeurs et de la culture ? L’anti américanisme systématique, la critique de tout ce qui est ”anglo-saxon” ou ‘sioniste”, ces mots eux mêmes conçus comme des injures, ne sont-ils pas l’ordinaire au FN mais aussi souvent dans d’autres mouvements ?
    La question des libertés civiles, et économiques, de la subsidiarité si riches de solutions, n’a t-elle pas été remisée aux accessoires périmées, pour être remplacée dès les années 90 par un vague et indéfini appel à défendre le modèle social français, par la purge des immigrés, comme si la protection sociale française et le souverainisme étaient compatibles et viables dans les institutions socialisantes actuelles ?
    Ce qu’il faut éviter ce sont les boucs émissaires : SORAL, MARINE Le Pen, JM LE PEN, etc…. auxquels on reproche le moindre iota, alors qu’on a toléré depuis 20 ans des poutres dans nos yeux ou des manques criants. Et que ceux qui partent sont parés de toutes les vertus, même quand ensuite ils se comportent comme ils le reprochaient à ceux qui sont restés ?
    Alain SORAL n’a pas d’idées très précises sur certains sujets fondamentaux pour nous, parce qu’il semble ignorer la pensée catholique et la DSE : mais est-ce que le FN ou la droite nationale ont des idées claires, assurées remises à jour et précises sur des questions d’actualités fondamentales ? Non, et ceci depuis longtemps.
    Une personne ne peut à elle seule faire la pluie et le beau temps des convictions de tous : je ne pense pas qu’Alain SORAL le fasse plus que ne l’a fait en son temps Pierre VIAL, qui renversait les crucifix durant les collages d’affiches.
    Il serait grand temps que la culture du débat soit suffisamment installée pour que certaines questions se tranchent collectivement à intervalles fixes et que celui qui s’exprime soit écouté sachant qu’il ne sera pas diabolisé, mais qu’il recevra une forte contradiction en interne.
    Actuellement, il n’y a aucun débat, mais des querelles byzantines de personnes réglant leurs comptes sur le passé.
    Entre nous, si le Conseil National ou le BP avaient travaillé en commissions planchant en permanence, au lieu de servir de marigot aux intrigues, tout le monde y aurait gagné, et Alain SORAL saurait très précisément où se situe le FN sur tous les sujets. Ce n’est pas le cas, et il a raison de poser des jalons : nul n’est tenu de le suivre, et tous sont appelés à en discuter avec lui. Bernard ANTONY m’a appris qu’il faut être un esprit ‘liber’, au sens médiéval du mot.
    Cher Michel, vous êtes élu du FN : répondez à Alain SORAL, sans moraliser mais en argumentant. Et en dépassant la question des investitures : les exclus d’aujourd’hui ou d’hier furent les Savonarole d’avant hier. Des décombres d’un jour peut sortir une maison commune rénovée.

  12. Sacré Pascal G. !!!
    Vous écrivez “Ce qu’il faut éviter ce sont les boucs émissaires : SORAL, MARINE Le Pen, JM LE PEN, etc….”
    Peut-on également inclure Carl Lang dans votre liste ? Parce que comme bouc-émissaire, on ne fait pas mieux ! Voué aux gémonies, dès qu’il a osé exprimé sa pensée, Carl Lang se voit en permanence insulté, diffamé et calomnié par vos amis marinistes.
    Pascal G., vous savez fort bien que lorsqu’on exprime son désaccord à l’égard du vieux ou de sa fille, on se fait blackboulé illico, puis blacklisté en tant qu'”opposant” à la direction.
    Le parti est déjà vicié, et il le sera encore davantage dans les mois qui viennent. La liberté de parole au FN, ça n’existe pas !!!

  13. @ Xtophe
    Dans la mesure où Michel HUBAULT que je connais est élu du FN, je parlais du FN.
    Carl LANG ayant quitté le FN je ne puis associer son nom à ceux dont il s’est séparé : je ne pense pas que cela lui ferait plaisir.
    Par contre dans le Nord, j’ai vu et connu nombre de cadres ou d’élus sortants et souvent très anciens, blackboulés parce qu’ils avaient déplu à l’équipe de Carl LANG : on leur disait comme adieu cette phrase de J-P STIRBOIS, que j’ai toujours trouvée stupide et barbare : ”Tu dois tout au parti, le parti ne te doit rien”. A force d’en faire un principe de management, il est logique qu’il s’applique un jour à soi-même. Selon l’adage romain et païen (dépourvu de toute charité quoique hélas bien vu) : ”Hodie mihi, cras tibi”.
    Faut-il vraiment choisir ses amis ou être choisi par eux sur des critères politiques ou d’allégeances ? Ou d’exclusives ?
    Il me semble que l’amitié est avant tout aussi un amour de charité.

  14. Le Post de Pascal G est intelligent et ouvert, cela nous change un peu. S’il connaissait Soral, il serait sans doute surpris des convergences qui se feraient jour. Soral n’est nullement anti-chrétien, encore moins anti-catholique. Pour ce qui est de la Russie, je dirais que la défense du nationalisme d’Etat n’empêche pas le patriotisme des valeurs. Pourquoi les opposer ? La défense de Poutine, est une reconnaissance pour le travail accompli, pas la manifestation d’une admiration sans borne. Il est important de distinguer par ailleurs les positions géopolitiques du soutien à tel ou tel régime. Saddam Hussein était-il préférable pour les Irakiens au chaos et à la guerre ? Sa présence était-elle plus ou moins favorable aux intérêts Français ? Pourquoi la critique du sionisme, qui est en fait le masque d’une critique du judaïsme talmudique (si le talmud n’est pas satanique, qu’est-ce qui l’est…)et de ses agissements dans le monde serait elle condamnable ?

  15. A Pascal Gannat,
    Cher Pascal,
    Apparemment sur la même longueur d’ondes dans le domaine des idées, nous n’en tirons pas les mêmes conclusion politiques. Si, comme vous l’affirmez, l’Islam pose un problème à partir d’une certaine proportion dans la population,(8 % ou plus ?), cela signifie que l’Islam est un problème en soi. Ainsi, (sans le mettre sur le même plan),le cyanure absorbé en infime quantité ne pose pas de de problème. Encore une fois, l’immigration italiennne, espagnole, portugaise, polonaise… s’est rapidement fondue dans la population française parce qu’elle partageait les valeurs de notre civilisation.
    Vous avez raison, désigner des boucs émissaires n’est pas une attitude politique saine. Soral, pas plus que Marine Le Pen, ne doit pas porter tous les pêchés d’Israël. Nous avons tous notre part, plus ou moins importante, de responsabilité dans la dérive national-gauchiste du FN que vous déplorez aussi. Cependant les idées, dans notre culture chrétienne notamment, ne sont pas des concepts abstraits, mais s’incarnent dans des personnes. Soral, comme Dieudonné, symbolise cette orientation, prise, vous avez raison, bien avant eux déjà.
    En ce qui me concerne, je regrette de ne pas avoir eu suffisamment de talent pour convaincre la direction du FN de ne pas s’engager sur cette pente. En effet, je n’ai pas, comme vous le prétendez, “moralisé”, mais au bureau politique et dans la direction de la campagne présidentielle de 2007 j’ai exposé mes divergences sur : l’antiaméricanisme obsessionnel, la complaisance à l’égard du régime islamiste iranien, la célébration de Valmy, la loi Veil, le discours de la dalle d’Argenteuil… En vain. (C’est une des raisons pour lesquelles je n’ai pas représenté en 2007 ma candidature au comité central et au bureau politique). Tous mes anciens collègues du bureau politique peuvent en témoigner ainsi que le président du FN qui m’avait écrit que, depuis ma nomination dans cette instance, (en 2000), j’avais “été un opposant systématique”, (ce qui est un peu exagéré).
    Amitiés françaises.
    Michel Hubault
    NB : Cher Pacal, je vous trouve un peu sévère à l’égard de Carl Lang, sur les listes duquel vous et votre femme avez été élus conseillers régionaux dans le Nord-Pas de Calais : vous-même en 1992 et votre femme en 1998.

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