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Valeurs chrétiennes : Education

“Aider les parents à être parents” : et si l’Etat s’occupait de ses affaires ?

ALe Centre d'analyse stratégique, organisme qui dépend du Premier ministre, vient de publier une étude intitulée : Aider les parents à être parents. Le soutien à la parentalité, une perspective internationale. (pdf 12 pages). En voici la conclusion :

"Plusieurs pays développent des services de
soutien à la parentalité en complément des
prestations monétaires et d’autres types
de services de soutien offerts aux familles.
Il s’agit de répondre à une demande
croissante, mais également de promouvoir
le bien-être des parents et le devenir des
enfants
. Au vu des exemples étrangers,
le succès de ces politiques réside dans leur
capacité à répondre aux besoins de tous
les parents et dans les stratégies mises en
oeuvre
pour favoriser leur accès. L'enjeu est
de ne pas donner l’impression de prescrire
un soutien à des pères et des mères qui se
sentiraient jugés comme défaillants mais
bien de répondre très concrètement aux
nouveaux besoins exprimés ou ressentis
par les parents."

BDans son rapport, le CAS a isolé près de 50 initiatives. Dominique Bertinotti, ministre délégué à la famille, compte s'appuyer sur cette analyse pour aider les parents en cette rentrée scolaire. Un sujet reste absent : celui de la liberté -fondamentale- des parents dans l'éducation de leurs enfants. Ce type d'analyse est plus un diagnostic qu'une solution : le symptome d'une société dans laquelle l'Etat a pris toute la place, au mépris du principe de subsidiarité, de la responsabilité et de la reconnaissance de la famille comme cellule de base de la société. La doctrine sociale de l'Eglise rappelle :

"Certaines formes de concentration, de bureaucratisation,
d'assistance, de présence injustifiée et excessive de l'État et de l'appareil
public contrastent avec le principe de subsidiarité
: « En intervenant
directement et en privant la société de ses responsabilités, l'État de
l'assistance provoque la déperdition des forces humaines, l'hypertrophie des
appareils publics
, animés par une logique bureaucratique plus que par la
préoccupation d'être au service des usagers, avec une croissance énorme des
dépenses
». Le manque de reconnaissance ou la reconnaissance
inadéquate de l'initiative privée, même économique, et de sa fonction publique,
ainsi que les monopoles, concourent à mortifier le principe de subsidiarité." [DSE n°187]

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5 commentaires

  1. “Aider les homoparents à être parents”, je vois venir la grosse artillerie…
    Ces gens sont tellement prévisibles.

  2. Aider les parents à être parents, quelle bonne idée !
    Fini le travail le dimanche.
    Fini les délocalisations pour cause d’augmentation des charges.
    Fini le chômage.
    Finies les heures passées sur la route pour aller au boulot.
    Fini les petits dealers qui se remplissent les poches en détruisant les familles.
    Fini les critiques sournoises des parents par les professeurs…
    Allez, on arrête de rêver.

  3. “Fini les critiques sournoises des parents par les professeurs…”
    Je dirais plutôt l’inverse…on peut se demander quelle autorité peuvent avoir les professeurs quand les parents abondent toujours dans le sens de leurs enfants-rois. Je ne ne suis ni professeur ni parent mais, il y a peu, j’étais élève et alors que je n’ai jamais entendu un professeur critiquer des parents devant moi, j’en ai vu des parents qui donnaient toujours raison à leurs enfants ou/et critiquaient le moindre choix du professeur sans autre motif que d’avoir le sentiment d’en savoir plus que lui. Critiques souvent méprisantes, sans aucun respect pour leur métier et souvent pour leur personne (“cette grosse vache”, “comment ça tu as été puni ? Je vais aller lui parler à cette conne”, “C’est cette folle qui délire, mon fils vaut plus que cette note là”) et, après cela, on nous dit que les élèves n’ont plus aucun respect pour les profs…il ne faut pas aller chercher très loin “l’exemple”.

  4. A Amandine :
    C’est aussi vrai dans un sens que dans l’autre : certes, un grand nombre de parents abondent dans le sens de leur enfant-roi (ce sont ceux qui ne savent pas éduquer leurs enfants); grâce à Dieu dans nos milieux beaucoup de parents savent encore dire à leur fils ou à leur fille qu’il (elle) a été sanctionné(e) à juste titre, lorsque c’est le cas, bien sûr.
    N’oublions pas non plus que beaucoup d’enseignants se croient tout permis : l’injustice, la méchanceté, voire même le mensonge lorsqu’ils ont pris un enfant ou adolescent en grippe.
    Partout où il l’homme, il ya de “l’hommerie”, malheureusement.

  5. Merci Amandine.
    Tous les commentaires sont très justes mais il y a des parents qui laissent leurs enfants dans la rue, qui ne savent pas se faire obéir, surtout les mères seules mais aussi les pères, qui se font taper dessus par leurs enfants, il y a aussi les petits Roms à qui les parents apprennent à voler. Il ne faut pas oublier tous ces cas qui augmentent de + en +.

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