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Homosexualité : revendication du lobby gay

Agrément de l’APGL à UNAF : une suite logique de la loi Taubira

Suite à l'agrément de l’association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL) par l’Union nationale des associations familiales (Unaf), le président des Associations familiales catholiques (AFC), Jean-Marie Andrès, indique à Famille chrétienne :

La loi du 17 mai 2013 ayant ouvert le mariage et l’adoption aux personnes de même sexe, il était normal que l’ensemble des fonctionnements institutionnels s’aligne sur ce texte. Les inconvénients de l’adoption de ce texte étaient en puissance inscrits dans cette loi, il n’y a donc aucune surprise. En revanche, on peut se demander si l’Unaf n’a pas été un peu zélée dans cette affaire.

« Un peu zélée » ?

Le communiqué de l’Unaf explique que « cet agrément comme membre actif deviendra effectif lorsque l’association sera implantée dans vingt départements ». Il s’agit donc d’un agrément sous condition. Pourquoi l’Unaf n’a-t-elle pas agréé l’APGL une fois sa présence constatée dans vingt départements, ce qu’elle aurait fait pour n’importe quelle autre demande d’adhésion ?

Quelles vont être les conséquences d’un tel agrément ?

[…] Dans les faits, l’agrément de l’APGL n’aura que très peu de conséquences car il s’agit d’une très petite association. Le code familial prévoit en effet que le vote sur les orientations des politiques familiales en France se fasse au prorata des suffrages, l’APGL aura une influence proportionnelle à sa taille, donc très faible. Mais cet agrément doit être envisagé par les chrétiens comme un défi éducatif et culturel.

Si les démocraties adoptent actuellement le mariage homosexuel, c’est aussi parce que les chrétiens ont beaucoup de mal à expliquer à leurs compatriotes quels sont les problèmes soulevés par le mariage pour tous. Le véritable problème n’est pas tant la question de la filiation que la question du couple. La problématique de l’homosexualité est une problématique qui touche à la personne elle-même et à sa capacité à former un couple uni. Nous devons être capables d’expliquer pourquoi l’union homosexuelle entraîne une carence fondamentale pour un couple.

Vous accueillez donc, vous aussi, cette nouvelle comme un « défi »…

Cet agrément nous rappelle l’urgence de la formation des chrétiens, car la plupart d’entre nous ne savent pas témoigner du projet de Dieu pour l’homme et expliquer pourquoi l’homme a été créé avec la différence sexuée.

Un grand nombre d’homosexuels a regretté, en 2013, que les discussions ne portent que sur la filiation. Le débat autour du mariage pour tous était attendu par beaucoup d’entre eux comme une réponse à cette question : « Qui sommes-nous par rapport à vous ? » Or, la véritable réponse ne devrait pas porter uniquement sur la filiation mais bien sur le couple : il existe une différence ontologique entre l’union de deux personnes de même sexe et un couple constitué d’un homme et d’une femme. Nous ne devons pas avoir de discours négatif, mais redire que nous sommes pour les couples hétérosexuels, pour une union des âmes et des corps."

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8 commentaires

  1. Ce zèle de l’UNAF est significatif.
    Elle est vraisemblablement sous pression pour faire vite, car elle doit accueillir Hollande à son congrès en juin.
    Elle a aussitôt publié un communiqué lourd de sens, celui d’une bonne élève du gouvernement.
    Cette décision a un impact certes limité en pratique mais symbolique, et c’est peut-être là le plus important.
    La politique familiale a-t-elle encore un sens ?

  2. De toutes façons, à quoi sert l’UNAF ?
    Cet organisme a-t-ils pesé sur les derniers débats dénaturant le mariage et la famille ?
    Pas le moins du monde : elle est donc aussi inutile et vaine que le CESE !
    Ces organisations bidons ne sont que des faire-valoir en trompe-l’œil pour faire croire au peuple endormi et crédule qu’on est en démocratie et satisfaire l’égo républicain de “l’élite” bien pensante.

  3. L’homophilie n’est parfois que l’expression d’une réelle hétérophobie, la peur de l’autre jusqu’à la panique paralysante, l’autre « différent et incompréhensible », « ingérable ».
    Parfois aussi, cette hétérophobie étant encadrée, contenue, encapsulée, le différent étant éliminé autant que faire se puisse, il subsiste un violent désir d’enfant, voir une pédophilie qui est une autre façon de ne pas affronter l’autre différent.
    Ce qu’il faut redire, c’est la richesse de la rencontre de deux ontologiquement différents, rencontre dans la recherche de l’harmonie des complémentaires différents, créant une tension permettant le jaillissement d’un troisième différent.
    En physique, un couple de forces n’est pas une paire de forces. Cela fait toute la différence.

  4. L’égalité homosexuelle confond égal et identique. C’est une démarche absurde et profondément anti-républicaine. Ce qui a du sens et est républicain, c’est de traiter différemment des situations différentes.
    Les socialistes ne savent plus quoi inventer pour attirer des votes, quitte à s’arque-bouter sur une vision dépassée de l’homme et de la société, absurde à force de matérialisme étriqué et sans perspective.

  5. Quand Freud parle de sexualité il parle de la sexualisation de toutes les relations, à savoir que la manière « d’être au monde » d’un homme n’est pas la même que « l’être au monde » d’une femme, ce qui est évident.
    Il ne se limite pas aux « actes sexuels » au sens étroit (baisers, caresses,..). C’est donc toute relation qui est « sexuelle », même et surtout sans passage à l’acte. La sexualité est d’autant plus prégnante qu’elle est vécue sur un plan symbolique. Le complexe d’œdipe, par exemple, existe parce que le désir n’est pas satisfait..
    Par ailleurs il est clair que l’homme ne peut pas rester plus de trois jours sans boire, ni plus de quarante jours sans manger, mais peut rester toute sa vie sans relations sexuelles ; une banale observation de la vie quotidienne le montre.
    Ce qui est contesté par certains évêques et une partie de la population occidentale matraquée de propagande sexualiste est la possibilité de chasteté ou d’abstinence sexuelle. On prétend, à tort, qu’une sexualité abondante est nécessaire à l’équilibre psychologique et à une « vie saine ». Ce qui est indispensable à tous et à toutes est d’aimer et de se sentir aimer, ce qui ne veut pas dire baiser. C’est l’équilibre de l’affectif qui est indispensable et qui peut, parfois et pas nécessairement, se traduire par un comportement érotique.

  6. Connaissant l’UNAF et les UDAF de près,je partage tout à fait l’avis de Faustine.
    Je connais notamment une UDAF où la commission de politique familiale pourtant présidée par un administrateur AFC ne s’est pas réunie depuis des lustres.
    La politique familiale a-t-elle encore un sens ? Je repose la question.

  7. @ Faustine
    Ni l’UNAF, ni le CESE ne sont ni inutiles ni vains. Infiltrés, ils servent à paralyser toute velléité de réaction de la “France de droite” comme ils disent.
    C’est au défenseurs de la famille naturelle non décomposée à faire entendre leur voix. Le gouvernement maçonnique actuel a reculé devant la manif pour tous et les journées de retrait de l’école.

  8. La seule vérité, c’est que malgré les manipulations génétiques plus ou moins hasardeuses, ils ne peuvent pas se reproduire entre eux.
    Ca devrait quand même limiter les dégâts.

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