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Culture de mort : Avortement

AFC : développons les solutions alternatives et le soutien aux femmes en détresse

AFC : développons les solutions alternatives et le soutien aux femmes en détresse

Communiqué des AFC de Melun :

Le 20 janvier, le projet de loi visant à renforcer le droit à l’avortement sera débattu en première lecture au sénat. Ce projet de loi prévoit notamment l’allongement du délai légal de recours à l’IVG de 12 à 14 semaines de grossesses, la suppression du délai obligatoire de réflexion de 48h pour toute demande d’avortement et la suppression de la clause de conscience spécifique des médecins qui pouvaient jusqu’à présent refuser de pratiquer des avortements.

En misant sur le tout avortement, nos gouvernants depuis de nombreuses années tentent de se dédouaner des désastres causés par la déconstruction continue de notre politique familiale et de la situation de grande précarité dans laquelle évoluent nombre de femmes qui avortent. Mais de fait, ils acculent les femmes qui ne peuvent assumer leur grossesse à avorter et tendent à faire de la maternité un luxe auquel seule une élite pourrait accéder. Et les chiffres sont là, l’avortement est un vrai problème de santé publique en France avec un taux de recours à l’IVG quatre fois supérieur à l’Allemagne.

L’Association Familiale Catholique de Melun rappelle que :

  • Quel que soit le motif du recours à l’avortement, grossesse non désirée ou abandon d’un projet d’enfant, celui-ci est toujours l’ultime recours d’une situation d’échec.
  • Toute femme qui avorte aurait préféré ne pas avoir été enceinte.

Comme le dit le Comité Consultatif National d’Ethique, « la pratique d’une IVG ne peut être considérée comme un acte médical ordinaire ».

Nous demandons donc que soit développée une politique de santé publique qui permette au maximum d’éviter le recours à l’avortement et reprenons à notre compte les propositions faites par la Confédération Nationale des AFC sur le sujet :

  • le développement de l’éducation affective et sexuelle des jeunes pour une meilleure connaissance de leur corps
  • l’étude et la lutte contre les facteurs de risque de recourir à l’IVG : pauvreté, déscolarisation, recul de l’âge de la première grossesse, antécédents d’IVG, etc.
  • le développement d’aides matérielles et financières pour aider les femmes et les familles
  • la valorisation de l’accouchement sous le secret qui, sans être un idéal, permet la venue au monde d’un enfant qui fera le bonheur de parents en attente d’adoption.

Plus spécifiquement, ce projet de loi cherche à réduire le nombre de femmes partant avorter à l’étranger, entre 3000 à 5000 selon un rapport adressé à l’Assemblée nationale. Mais comment ne pas douter de sa possible efficacité quand on sait que l’allongement de 10 à 12 semaines en 2001 devait réduire ce nombre de 80%, déjà estimé à 5000 à l’époque ?

Mais à cette potentielle inefficacité s’ajoutent des arguments médicaux sérieux contre l’allongement du délai légal de recours à l’avortement de 12 à 14 semaines :

  • à 14 semaines, ” La tête du fœtus est ossifiée et il faut l’écraser. Le geste est donc terrible pour celui qui le fait et la patiente.” (Pr I. Nisand – La Croix – 17/09/2020)
  • à 14 semaines, l’IVG est une opération chirurgicale sous anesthésie générale et n’est donc pas une intervention anodine pour la santé de la mère.

Occulter ces conséquences potentiellement graves d’un avortement tardif et le banaliser, c’est mettre en danger des femmes qui attendraient le « dernier moment » non conscientes de ces implications.

Enfin, il parait insultant que parallèlement à ce projet, l’assemblée nationale vote le remboursement pour plusieurs dizaines de milliers d’euros de tentatives d’AMP pour des femmes non fertiles alors que certaines femmes renoncent à garder leurs enfants faute de moyens financiers.

Le projet prévoit également la suppression du délai de réflexion obligatoire de 2 jours pour confirmer une demande d’avortement : un délai obligatoire de réflexion nous paraît être une mesure sage et nécessaire pour une décision capitale et irréversible dans la vie des parents.

Enfin, ce projet prévoit de supprimer la clause de conscience des médecins ne souhaitant pas pratiquer d’avortement. Cette mesure serait une atteinte grave à la liberté de conscience.

L’AFC de Melun s’oppose fermement à ce projet de loi et invite tous les catholiques et les Melunais à ouvrir les yeux sur ce que contient ce projet de loi, à s’engager pour tenter d’apporter de vraies réponses aux femmes en situation de détresse et à faire connaître aux sénateurs dont le vote sera prochainement sollicité leur opposition à ce projet de loi, notamment en se joignant au cortège de la Marche pour la Vie qui aura lieu le dimanche 17 janvier 2021 à Paris.

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