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Culture de mort : Avortement

A quand un bilan de l’avortement en France ?

Jacques Remiller, député de la 8e circonscription de l’Isère, demande, dans le cadre du projet de loi sur les hôpitaux et relatif aux patients, à la santé et aux territoires, un bilan approfondi et comparatif de la pratique de l’IVG. Le député justifie ainsi son amendement :

R "D’une part, notre pays se distingue par un nombre d’interruptions volontaires de grossesse relativement élevé (plus de 200 000 par an), alors que le taux d’utilisation des contraceptifs y est parmi les plus élevés d’Europe (moins de 5 % des femmes de 15 à 45 ans sexuellement actives et ne souhaitant pas avoir d’enfant déclarent ne pas utiliser systématiquement, un moyen de contraception) et malgré le développement de la contraception d’urgence. De plus, si le taux d’IVG est stable pour toutes les tranches d’âge au-delà de vingt ans, il augmente de façon régulière chez les jeunes femmes de moins de vingt ans, notamment chez les mineures de 15 à 17 ans. Et, la situation est encore plus préoccupante dans certains départements d’outre-mer.

D’autre part, […] l’IVG médicamenteuse […] peut ne pas convenir à toutes les femmes, aux femmes les plus fragiles ou les plus isolées notamment. Si le développement de cette méthode a permis un accès plus facile à l’avortement favorisant ainsi la réduction des délais de prise en charge et si le suivi médical est organisé en liaison avec un établissement de santé, l’accompagnement apporté à la femme est forcément moindre qu’au cours d’une hospitalisation, même de courte durée. Or, la prise des comprimés peut entraîner des douleurs importantes ou soulever des inquiétudes fortes. Dans ces conditions, il paraît essentiel de faire un bilan approfondi de la pratique de l’interruption volontaire de grossesse dans notre pays afin d’une part de comprendre les raisons profondes (qui vont bien au-delà du seul accès à la contraception) pour lesquelles le taux d’IVG augmente de façon régulière chez les mineures et les femmes de moins de 20 ans et pourquoi notre pays se situe, par son taux élevé, en queue de peloton des pays européens et, d’autre part, de mesurer l’impact réel de l’IVG médicamenteuse sur les femmes, et en particulier les plus vulnérables d’entre elles."

Vous avez jusqu’à lundi pour écrire à vos députés leur demandant de signer cet amendement.

Michel Janva

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2 commentaires

  1. Maintenant on découvre que les hormones post-ménopause sont néfastes pour la planète et les spermatozoïdes entre autres.
    Quand va-t-on découvrir que les substances contraceptives sont encore pires pour les grenouilles protégées, toutes bestioles sur la terre, les cours d’eau, le réchauffement climatique, les herbes et les cultures ?

  2. L’IVG est ruineuse démographiquement
    L’IVG est ruineuse psychologiquement , donc socialement , donc également économiquement
    Son remboursement et ses effets sur la démographie aggrave la ruine de la sécurité sociale.
    Conclusion: la crise dite “financière” actuelle , qui est en fait l’aboutissement de la crise de sens que le monde subit depuis plus de deux siècle, ne justifie-telle pas plus que jamais l’éradication de ces mesures ruineuses pour l’économie autant que pour l’humanité dans son essence même?
    Quand se lèvera donc un homme politique digne de ce nom qui en fera la très simple démonstration au péril de sa “carrière” ?

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