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Bioéthique

A la recherche du père

Lu ici :

"Ils se sont rencontrés à une réunion associative de personnes nées d’un don de sperme. Au début, Audrey a trouvé Arthur un peu « frimeur ». Mais finalement, la jeune fille a fini par se laisser séduire. Ils se marièrent. Et ils aimeraient bien avoir beaucoup d’enfants.

Sauf que, issus tous deux d’un don de gamètes, les deux jeunes gens ignorent l’identité de leur géniteur. « Si ça se trouve, nous avons le même père, confie Audrey. La probabilité est infime mais, si nous avons des enfants, il y a un risque de consanguinité… »

Avocate de formation, la jeune femme de 35 ans va donc demander, ce mercredi au Conseil d’Etat, la levée partielle de l’anonymat sur ses origines après avoir été déboutée par le tribunal administratif en 2012, puis la cour d’appel administrative en 2013. « L’anonymat du donneur est inscrit dans la loi française, reconnaît-elle. Mais je ne demande que des informations qui ne permettent pas de l’identifier ! »

Couleur des yeux, des cheveux, taille, poids, antécédents médicaux, Audrey Kermalvezen réclame donc surtout le droit de savoir si son père biologique est le même que celui de son compagnon. Et s’il est à l’origine d’autres dons « pour savoir si [elle] a des demi-frères et demi-sœurs dans la nature… » […]"

En cas de rejet de sa demande, Audrey Kermalvezen a déjà prévu de saisir la Cour européenne des droits de l’homme.

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10 commentaires

  1. Une analyse d’ADN et tout est réglé…

  2. Sauf erreur de ma part, la réponse à la question de la consanguinité se trouve dans un simple test ADN accessible sur Internet…

  3. Affligeant !
    Nul besoin d’être devin pour imaginer la souffrance de ces personnes mises volontairement dans des situations que l’on peut qualifier d’inhumaines.
    Non seulement ces personnes vont devoir vivre toute leur vie avec cette blessure qu’il est pratiquement impossible de soigner mais en plus il est certain que cela sera transmis à la descendance.
    Que de souffrances…
    J’ai fait la connaissance d’une dame âgée qui souffre encore à ce jour d’un arrière grand père prêtre !!!!!

  4. La possibilité même avec faible probabilité, d’être demi-frère et soeur, n’a pas empêché “Audrey” d’aller au lit avec son chéri. je mets des guillemets car je ne crois pas une minute à cette histoire.
    Ainsi “Audrey” aurait rencontré un homme dont elle n’est pas certaine de ne pas l’avoir pour demi-frère, mais n’aurait pour autant pas hésité à coucher avec ? Tiens donc. Et comme par hasard, l’inceste n’est pas même évoqué alors que l’on prend soin de parler de la probabilité de consanguinité. Pourtant les deux choses sont également probables. Pourquoi tant de silence médiatique ?
    Qu’est-ce que c’est donc que cette comédie, sinon une mise en scène destinée à réclamer une disposition (la publicité du “don” de gamètes) qui renforce la pratique de la fabrication d’enfants sans père et hors famille ?
    Le message est clair : l’inceste pas de problème, on veut juste que ce soit biologiquement irréprochable.
    La fabrication d’enfants en laboratoire doit cesser, et non pas devenir prétexte à lever l’interdit de l’inceste ni à renseigner des bases de données de producteurs-sources de gamètes.

  5. Donner la vie sans vouloir être responsable de l’éducation de l’enfant. C’est déjà ignoble…
    Faire croire par dessus le marché que c’est un acte de compassion envers ceux qui ne sont pas féconds, c’est encore ignoble. Mais jeter son “liquide de vie” dans un récipient aseptisé après un acte dévergondé (qu’est la masturbation) pour donner la Vie c’est encore plus ignoble !
    Le Créateur a voulu nous faire participer à Sa paternité et voilà ce que de tristes sires font de cette merveille.
    Que les responsables de ces lois n’aient envisagé que protéger le donneur est détestable ainsi que celle qui accepte cette “semence inconnue”. Pour combler son désir d’enfant elle ne pense pas que l’enfant souffrira de ne pas connaître ce qui est essentiel pour une vie : Savoir qui nous a donné la Vie !

  6. C’est une des variantes de la chanson d’Armand
    https://www.youtube.com/watch?v=tqnJJP3-qEA
    Mais aujourd’hui on a des Armand
    “qu’avait deux papas, qu’avait pas de maman”
    ou
    “qu’avait pas de papa, qu’avait deux mamans”
    Et autres variantes laissées à l’imagination débridée de la gauche sociétale.

  7. Science sans conscience n’est que ruine de l’âme et des hommes.
    C’est vérifié tous les jours.
    On le voit dans nos recherches où la bioéthique est tordue, est dénaturée voire éliminée.

  8. Duport
    Vous avez totalement raison.
    Tout être humain, sauf circonstances exceptionnelles, doit pouvoir connaitre ses origines.
    Notre société pourrie va créer des troubles et des malheurs incalculables à force de jouer à l’apprenti sorcier.

  9. GG & René Clémenti
    ce n’est pas dans un test ADN que cette femme trouvera le visage de son père.
    La consanguinité n’est qu’un aspect marginal et anecdotique de sa souffrance.
    Quand on voit le nombre de personnes s’intéressant à leur généalogie et à l’histoire de leur famille et de leurs ancêtres, on comprend la souffrance des personnes nées d’un don de sperme anonyme.
    Ne pas connaître son père est toujours une épreuve. Infliger cela à un enfant que l’on prétend aimer est à mes yeux simplement inhumain.

  10. Il y a toujours eu des enfants dits “naturels”, c’est à dire nés de père inconnu, et il y en aura toujours…

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