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8 décembre 1854, dogme de l’Immaculée Conception : Marie dans le dessein de Dieu

"Une minute avec Marie" :

"Selon la tradition catholique, depuis le dogme promulgué par le pape Pie IX, le 8 décembre 1854, la Vierge Marie est déclarée préservée du péché originel dès sa naissance. Un dogme est une vérité de foi solennellement proclamée par le Pape pour être accueillie par l’Église.

Ainsi, le 8 décembre 1854, dans la Bulle Ineffabilis Deus, le pape Pie IX déclarait : « Nous déclarons, prononçons et définissons que la doctrine qui tient que la bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception, par une grâce et une faveur singulière du Dieu tout puissant, en vue des mérites de Jésus Christ, Sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel, est une doctrine révélée de Dieu, et qu’ainsi elle doit être crue fermement et constamment par tous les fidèles ».

Les apparitions de Lourdes ont eu lieu quatre ans après la proclamation solennelle du dogme de l’Immaculée Conception par le pape Pie IX. Le 25 mars 1858, dans la grotte humide et sombre de Massabielle, Marie converse familièrement avec Bernadette qui l’interroge ; elle lui dit son nom : « Je suis l’Immaculée Conception ».

Marie dans le dessein de Dieu selon Saint Jean-Paul II (Redemptoris Mater) :

"La Mère du Rédempteur a une place bien définie dans le plan du salut, parce que, «quand vint la plénitude du temps, Dieu envoya son Fils, né d'une femme, né sujet de la Loi, afin de racheter les sujets de la Loi, afin de nous conférer l'adoption filiale. Et la preuve que vous êtes des fils, c'est que Dieu a envoyé dans nos cœurs l'Esprit de son Fils qui crie: Abba, Père!» (Ga 4, 4-6). […] Ces paroles proclament conjointement l'amour du Père, la mission du Fils, le don de l'Esprit, la femme qui a donné naissance au Rédempteur, notre filiation divine, dans le mystère de la «plénitude du temps». Cette plénitude détermine le moment fixé de toute éternité où le Père envoya son Fils «afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle» (Jn 3, 16). Elle désigne l'heureux moment où «le Verbe qui était avec Dieu, … s'est fait chair et a habité parmi nous» (Jn 1, 1. 14), se faisant notre frère. Elle marque le moment où l'Esprit, qui avait déjà répandu en Marie de Nazareth la plénitude de la grâce, forma en son sein virginal la nature humaine du Christ. Elle indique le moment où, par l'entrée de l'éternité dans le temps, le temps lui-même est sauvé et, pénétré par le mystère du Christ, devient définitivement le «temps du salut». Enfin, elle désigne le début secret du cheminement de l'Eglise. Dans la liturgie, en effet, l'Eglise acclame Marie de Nazareth comme son commencement parce que, dans l'événement de la conception immaculée, elle voit s'appliquer, par anticipation dans le plus noble de ses membres, la grâce salvifique de la Pâque, et surtout parce que dans l'événement de l'Incarnation elle trouve le Christ et Marie indissolublement associés: celui qui est son Seigneur et sa Tête et celle qui, en prononçant le premier fiat de la Nouvelle Alliance, préfigure sa condition d'épouse et de mère."

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3 commentaires

  1. C’est dès sa conception que la Sainte Vierge a été préservée du péché originel (et non pas dès sa naissance).
    “La Milice de l’Immaculée” reprise par les Capucins de Morgon (Beaujolais)demande de réciter l’invocation suivante:”O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous et pour tous ceux qui n’ont pas recours à vous, spécialement pour les francs-maçons”.

  2. Ce n’est pas depuis le dogme que la Vierge est immaculée. Elle l’est depuis toujours (depuis sa conception). Et cette vérité fut toujours crue dans l’Église. Depuis même l’évangile : “Je te salue, comblée de grâces.” (Lc 1, 28)
    Seulement cette vérité était contestée par certains théologiens (dont saint Thomas d’Aquin) qui ne voyaient pas comment la concilier avec l’universalité (de foi) du péché originel.
    Pie IX en a fait un dogme en expliquant que Marie était une exception. C’est tout. Mais ce n’est pas depuis lui que la croyance existe.

  3. Quelle beauté que ce dogme.

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