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Culture de mort : Idéologie du genre

47 000 élèves ont déjà vu le film Tomboy. Parents, réagissez !

La mobilisation doit s'amplifier contre ce film (présenté ici et ) diffusant la théorie du genre auprès des élèves de CE2, CM1, CM2 ! Quelques chiffres tirés de cet article du Monde devraient nous faire réagir :

  • La pétition contre la diffusion du film dans les écoles a recueilli à ce jour 15 000 signatures
  • 46 700 élèves ont déjà vu Tomboy dans 15 départements
  • Sur 450 classes inscrites pour voir le film à Paris, seules 15 se sont désengagées
  • 79% des enseignants parisiens l'ayant visionné l'ont jugé "très intéressant"
  • Précisons que les écoles privées sous contrat ne sont pas épargnées

Plusieurs journaux régionaux se sont fait l'écho des interrogations des parents, et le Monde admet que la polémique enfle. A nous de faire en sorte qu'elle ne retombe pas et de mettre en garde nos directeurs d'écoles.

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14 commentaires

  1. Un élève ne peut pas comprendre d’où proviennent les déformations sexuelles ! Il ne peut pas imaginer par exemple qu’un garçon élevé comme une fille ou a fortiori par deux mères lesbiennes cela peut le transformer dans sa tête en fille !
    http://www.dailymail.co.uk/news/article-2043345/The-California-boy-11-undergoing-hormone-blocking-treatment.html
    Mais c’est la même chose quand un enfant a ses premières expériences sexuelles avec quelqu’un du même sexe ! Son cerveau risque d’en être influencé à vie !
    http://www.youtube.com/watch?v=URC_PbRBMkY
    Si l’école voulait aider les élèves à devenir de vrais hommes ou de vraies femmes, voilà ce qu’il faudrait leur expliquer ! Aussi quand une fille commence toute jeune à souffrir d’être d’un autre sexe, il est encore possible de la rétablir comme la nature l’a prévu. Après c’est trop tard !
    Le film Tomboy représente une réalité. Par contre la solution préconisée n’est pas la bonne ! Un prof osera-t-il le dire ?

  2. Il faut impérativement que les parents disent et répètent à leurs enfants scolarisés : Écoute ce que te dit le maître ou la maîtresse car tu en auras besoin pour les examens mais surtout ne crois pas ce que l’on te dit.

  3. Ai vu en son temps (sorti en avril 2011) ce “Tomboy”. Voilà ce que j’écrivais alors sur AlloCiné :
    “Une heure de rien (jeux d’enfants répétitifs et bruyants de fin de vacances d’été pour l’essentiel – et Zoé Héran mise à part qui fait preuve d’un réel talent, des jeunes interprètes vraiment mauvais, en particulier Malonn Lévana horripilante en Jeanne, la petite soeur, ânonnant son texte), puis vingt minutes d’un peu plus – mais pourquoi donc Laure est-elle un “Tomboy” (plus chic que “garçon manqué) ??? Problème identitaire, fantaisie de pré-ado facétieuse ? Aucune réponse claire, ni même d’éléments pertinents de réponse : psychologie de l’héroïne/héros hermétique, parents aux abonnés absents en silhouettes fantomatiques. Peut-être est-ce au spectateur de faire le travail, de se faire son idée, de construire une cohérence. Je n’ai pour ma part pas été tentée de le faire, incapable de m’intéresser à un scénario embryonnaire et à une mise en scène qui se veut épurée, mais que je qualifierai plutôt d’étique (décharnée). Je n’adhère pas plus avec ce deuxième film de Céline Sciamma qu’avec le malsain “Naissance des Pieuvres”, déjà encensé avec un touchant ensemble par la critique intello-bobo, toujours gourmande par principe de l’ambiguïté et de l’abscons, élevés au rang du génie.”
    Noté à 0,5 étoile (sur 5) – parce que le “0” a été banni du site.
    Obliger des enfants du primaire à visionner cette daube est invraisemblable. Gageons qu’ils s’y barbent, et plus encore quand l’enseignant bobo qui les a accompagnés “décrypte” avec eux. On craindra cependant que ce dernier ne revienne sur le sujet régulièrement, et qu’un bout au moins de propagande “genrée” (“genriste” ?) ne reste dans les jeunes cervelles.
    Etape d’après : “Naissance des Pieuvres” (dont je parle plus haut), qui encense le lesbianisme chez les ados, de la même sans-talent, mais bien en cour, Sciamma, lesbienne elle-même, et militante (“zieutez” à l’occasion sa frime sur AlloCiné). Probable – pour les collégiens.
    Cette Sciamma a reçu en 2007 le Prix Louis-Delluc du Premier long métrage pour les bien dégoûtantes “Pieuvres”. Cette année le Tunisien Kechiche, après Cannes (et avant les César – certaine à 100 % de cette nouvelle “consécration” en février 2014), a eu le Delluc (tout court) pour “La Vie d’Adèle”. Le saphisme, c’est tellement “tendance” ! Surtout chez les jeunes.

  4. Dans le 64 à Pau, 90 écoles ont été “tractées” et un papillon alertant les parents d’éleves sur le film TOMBOY est agrafé au tract VIGIGENDER Cette action également menée à Bayonne est realisée par le collectif des
    Ce site ainsi que l’adresse du collectif est mentionné sur le tract remis aux parents à leur arrivée à l’école le matin à 8h 30 /9 h (public et privé)

  5. Il y a heureusement de nombreuses écoles catholiques dans lesquelles ce type de film n’a aucune chance de passer.
    Il y a heureusement, dans ces écoles, des Directions conscientes de leurs responsabilités envers les enfants qui leurs sont confiés, conformément à leur lettre de mission, soutenues par leur évêque et leur autorité de tutelle, épaulées par l’APEL de l’établissement.
    Si vous constatez des manquements, (re)lisez les statuts de l’enseignement catholique (an particulier article 145 et suivants) :
    http://www.enseignement-catholique.fr/ec/images/stories/abonnement/statut-enseignement-catholique-juin-2013.pdf.

  6. Bonjour,
    il n’y a pas que dans les écoles que ce film est un “support pédagogique”.
    je suis monté au créneau dernièrement au collège de ma fille qui est en 6e car dans le cadre du “Cinéma au collège”, opération du ministère de l’éducation en association avec le CNC, elle devait aller le voir.
    j’ai refusé de signer son carnet de correspondance et elle est restée en permanence.
    de nombreuses familles ont fait savoir à ma fille que si elles avaient connu le sujet du film, elles auraient fait comme moi !
    je me suis entretenu avec le principal pour dénoncer avec force cette situation mais il m’a dit qu’ils ne faisaient qu’appliquer les consignes et les référentiels (même si pour lui, le choix de ce film n’était pas judicieux).
    pour donner une culture cinématographique, il me semble qu’il y a bien avant ce navet une liste considérable de chef-d’oeuvres à montrer aux jeunes avant de faire une insidieuse propagande lgbt sous couvert de la découverte du récit narratif au cinéma !!!…
    sur une soixantaine de films de la liste du CNC, il y a Tomboy… comment ce fait-il ??!!… entre tous les Pagnol, avec Cyrano de Bregerac et Gérard Depardieu,… n’y a-t-il pas matière au récit narratif ??!!…
    je suis scandalisé et très remonté !!!

  7. Voici la lettre que j’ai écrite au chef d’établissement de ma fille lorsque Tomboy est arrivé dans la programmation de collège au cinéma en novembre. Finalement l’établissement catholique sous contrat, s’est retiré du dispositif malgré une forte opposition de certains enseignants et parents. Aujourd’hui encore, les tensions sont vives et l’hostilité palpable. Mais fort heureusement le pire a pu être évité et la banalisation de l’endoctrinement a pu être contrée. Courage à tous, aller au contact sereinement avec des arguments factuel est la bonne démarche. Cette lettre a été écrite pour un établissement catholique mais la plupart des faits exposés relèvent du simple bon sens et sont donc également adaptés à un établissement public.
    Dans le cadre de l’opération organisée par le ministère de l’éducation nationale et CNC, et, cofinancée par le conseil général, l’établissement participe à l’opération collège au cinéma. Le travail dans les séquences a pour but d’être réinvesti dans la préparation de l’oral obligatoire à l’histoire de arts du brevet des collèges (épreuve obligatoire qui comprend entre autre une approche pédagogique du monde du cinéma). Le choix des œuvres HiDA étudiées est laissé à l’appréciation des enseignants dans le cadre de leur liberté pédagogique avec un objectif clair de transversalité entre les matières donc de travail d’équipe autour des thèmes. Dans cette perspective, le programme collège au cinéma a toute sa raison d’être et a été présenté de façon éclairée et cohérente lors des réunions de début d’année. Le malaise actuel ne vient pas de la démarche générale en tant que telle.
    Néanmoins, on peut d’ores et déjà s’interroger sur le volume horaire alloué à l’opération (trois matinées pour aller à la séance plus les séquences de travail), mis en perspective avec l’objectif pédagogique qui est la préparation de la présentation d’un dossier HiDA. On entend à ce sujet des préoccupations de parents qui s’interrogent sur le temps « grignoté » sur les apprentissages fondamentaux.
    Ensuite l’établissement n’a pas été en mesure, lors des questions légitimes qui ont été posées au cours des réunions de parents de début d’année (fin septembre), de présenter les œuvres proposées. Le programme n’était pas connu. Puisqu’il s’agit d’une opération nationale on peut déjà se questionner sur le retard de communication et demander une meilleure communication au coordinateur académique du projet. En effet une information en amont aurait permis de gérer plus sereinement le débat. Les parents ainsi n’auraient pas eu l’impression d’avoir été mis devant le fait accompli.
    De plus, il y a une légitime interrogation sur les critères de choix des films. Pourquoi un film sorti, il y a à peine deux ans, qui n’est pas un chef d’œuvre du genre (au dire de beaucoup ennuyeux et ayant eu un succès très relatif (240 000 entrées) malgré des critiques très élogieuses des médias et jurys spécialisés) est proposé à des jeunes collégiens (10-12ans) alors que son arrière plan thématique est sujet à un débat de société houleux et clivant ? Il convient de n’avoir aucune fausse naïveté.
    Le sujet de l’homosexualité mérite certainement d’être abordé, éventuellement dans le cadre scolaire mais pas à cette tranche d’âge là. Il requiert une solidité affective et psychologique que des jeunes collégiens n’ont pas. Ce n’est pas la bonne cible. Alors même qu’ils construisent leur propre identité, les adolescents ont besoin de repères stables et objectifs. Semer des questionnements au-delà de leur capacité de réflexion et d’autodétermination, revient à semer le trouble voire le désespoir dans leurs esprits fragiles en construction. De plus s’emparer de ce sujet dans le cadre scolaire sans communication claire avec les parents est vécu comme une violence faite aux parents qui entendent assumer leur rôle de premier éducateur de leurs enfants.
    Pourquoi choisir ce film en particulier alors qu’il en existe bien d’autres (dans la liste du programme et en général) ? Peut on savoir si ce choix est académique ou national, si les enseignants en particulier ceux qui participent au programme y ont été associés ? A ce sujet, on peut noter que le film Tomboy a déjà été introduit à la liste l’an dernier, soit moins d’un an après sa diffusion. A quel niveau se situe la concertation avec les enseignants ? Peuvent ils avoir une vigilance par rapport à la pertinence, à la liberté pédagogique et au nécessaire discernement en fonction des exigences du caractère propre de l’enseignement libre et des différents projets d’établissement.
    Maintenant, il convient aussi d’analyser la pertinence du support. Nous pouvons le faire en mettant par exemple le film Tomboy avec un autre film au budget similaire (1 Mio €) s’apparentant à un registre similaire (filmer en décor réel, une histoire vécue et contemporaine). Prenons ainsi le film « être et avoir »(en étant conscient de la limite de la comparaison puisqu’être et avoir est un documentaire et non une fiction). Outre le succès populaire du film en 2002 (1,9 mio d’entrées), dix ans écoulés permettent d’avoir un vrai recul. Aborder le thème scolaire, des classes uniques et de l’enseignement en zone rurale est plus consensuel et rassembleur que l’évocation de l’intégration et l’identité sexuelle pré-adolescente. Une articulation avec l’éducation civique et la géographie est alors naturelle alors que la psychologie à laquelle on peut relier le thème de Tomboy, n’est pas au programme du collège. De plus on peut souligner que Tomboy a déjà largement profité de financements publics (via la société Hold up refinancée par le conseil général d’Ile de France et Arte là où être et avoir est une vraie initiative d’art et d’essai) et s’interroger sur la volonté de l’état de favoriser ainsi une telle production. Au-delà, on pourrait imaginer plus facilement voir apparaitre des films tels que Gandhi ou le discours d’un roi….
    Pour finir, on peut souligner le caractère pour le moins surprenant des initiatives actuelles dans la sphère éducative visant à banaliser de manière précoce la thématique de la sexualité, de l’identité de genre. En effet beaucoup de modules prêt à l’emploi font flores sur ces thèmes y compris pour les classes de maternelle. Des enseignants (y compris dans le public) reçoivent directement sur leur boite mail personnelle des modules « juste à imprimer » pour utiliser des supports vidéo (le baiser de la lune,…)ou livres (ex Tango a deux papas,…). Ces séquences prêtes à l’emploi et bien construites requièrent beaucoup de discernement pour permettre à l’enseignant de les refuser en connaissance de cause. En effet il est très séduisant de s’épargner un long travail préparatoire. Combien d’enseignants se laisseront ainsi « piéger » ? On aimerait voir autant de zèle à prendre en compte les problématiques, des gauchers, dyspraxiques ou dyslexiques et autres enfants à profil atypique. Il s’est beaucoup dit que la théorie du genre n’existe pas (de MM. Peillon et Ayrault à Madame Belkahcem), mais les faits montrent qu’il y a une réelle montée des thématiques connexes : nous en faisons aujourd’hui les frais. L’ignorer serait mettre en péril les initiatives diocésaines de formation anthropologique et humaine qui perdraient leur crédibilité. Ceci est d’autant plus vrai qu’un simple regard sémantique sur les nouveaux textes de loi de refondation de l’école ou encore la convention tripartite ministère du travail/droit des femmes /éducation nationale dégagent clairement une orientation à dégager des problématiques liées au genre.
    Au de là dans un contact social tendu et crispé en France, la mise au premier plan de cette problématique est dramatiquement clivante. Il convient d’analyser lucidement et sereinement la situation et d’en sortir « par le haut », grandis et fortifiés dans la mission éducative de l’établissement qui porte aussi la crédibilité l’Eglise experte en humanité. En tant que parent je ne nourris aucun sentiment excessif vis-à-vis de cette situation que je ne peux que constater et espérer une issue sereine. Sensibilisée de longue date à cette thématique notamment par le biais des AFC, je ne suis pas surprise outre mesure d’y être confrontée.
    Je suis consciente qu’Il faut beaucoup de courage et de mutuelle bienveillance pour lever un à un les points de crispation et la force de la prière aidera toute la communauté éducative à trouver une issue sereine et apaisée.
    Les axes de clarification sont nombreux et je suis reconnaissante de votre volonté affichée de les travailler rapidement et vous remercie d’avoir pris ce problème à bras le corps.

  8. Merci aux parents de se battre, de protester contre cette propagande, de ne pas envoyer les enfants à l’école le jour de la diffusion du film, de se relayer dans des associations.
    Et de rappeler les résultats de la Science : homme et femme sont différents, leur cerveau est différent ; la science anéantit la théorie du genre, il faut le dire et le rappeler sans cesse ; la vérité et la science sont avec nous contre l’idéologie du genre, immonde déchet de la pensée décadente d’un monde en dégénérescence.

  9. P.R, les idéologues se moquent de la science et lui préfèrent les abîmes de l’ignorance, précieusement entretenue…

  10. Le film, en lui-même, ne me pose aucun problème, puisqu’il aborde un sujet intéressant : la sociabilité. A cet égard, il n’est pas surprenant que ce film ait été retenu par les enseignants, car il montre aux enfants à quel point nous associons, naturellement, une qualité ou une compétence, à une personne en fonction de critères discriminants.
    Dans Tomboy, la réalisatrice ne fait que mettre en situation un enfant (ici Laure) qui désire s’intégrer (se sociabiliser) mais se voit rejeter par les autres (ici les garçons) parce qu’elle est fille.
    En somme, ce que nous explique Céline SCIAMMA, c’est simplement que pour être reconnue ou/et voir ses compétences admises, Laure est contrainte d’utiliser d’une stratégie qui annulera l’effet délétère que cause l’idée que l’on associe à son sexe (et non son sexe lui-même ou sa sexualité, son « genre »)…A savoir ici le travestissement de son nom avant celui de son corps, pour éviter d’être découverte.
    Rien de novateur là-dedans…Puisqu’en son temps, une certaine Baronne Dudevant écrivait sous le pseudonyme de George Sand, que le Chevalier d’Eon cultivait le mystère sur son sexe pour pouvoir agir sur le plan diplomatique ou encore que des femmes se masquaient la poitrine…Pour faire du théâtre ! Il ne me semble pas, à cet égard, malsain que notre progéniture s’interroge sur la persistance actuelle de notre Société à écarter autrui (ou à le promouvoir) simplement en raison de tels critères discriminants…Car le sexe n’est pas le seul ! Un célibataire, par ex, est jugé instable (quasi par nature) alors qu’une personne mariée est associée à la stabilité ou/et la loyauté.
    Ce film n’a donc rien de « dangereux » pour nos enfants, qui ne risque pas plus de perdre leurs repères en le visionnant, que les amateurs de Shakespeare in Love (une femme qui se travestie en homme pour faire du théâtre), les fans de Game of Thrones (une jeune fille qui tue des soldats, une princesse mariée à 13 ans…) ou encore les passionnés des aventures des Hunger Games. (Des ados qui s’entretuent)
    En revanche, il me semble sans doute un peu trop complexe…Sans professeur averti. Car ce film est choquant quant aux scènes d’humiliation, quand le pot aux roses est découvert. En effet, la mère de Laure l’habille en robe, comme pour lui restituer son identité féminine…Sans se questionner plus avant sur les raisons profondes qui ont pu pousser sa fille à se travestir. Les garçons font preuve, quant à eux, de la même absence de discernement.
    Ils se sentent trahis (ce qui est normal) mais ne cherchent pas plus à savoir si Laure aurait pu agir autrement. Quant à Laure, elle est (si j’ose dire) confortée dans l’idée que son statut de fille (et plus tard de femme) est un handicap pour agir comme elle l’entend. Nul doute qu’au prochain déménagement elle retentera l’opération…Avec plus de succès, peut-être ? A moins que son corps, tout bonnement, ne la trahisse avec la puberté qui arrive.
    Bref, un film qui mérite d’être vu – pour les thématiques qu’il soulève – en dépit d’une simplicité du scénario (ce n’est pas un film d’action ni de « suspense »), mais qui nécessite la présence d’un adulte pour en discuter…Et pourquoi pas (aussi) des conversations familiales… !
    Beaucoup de gens qui s’insurgent contre ce film ne paraissent pas l’avoir vu. Car Laure, dans le film, n’est pas dégoûtée par son corps et ne cherche absolument pas à contrarier sa nature féminine.
    Si elle emprunte les traits d’un garçon, c’est uniquement parce que les garçons ne lui reconnaissent pas le droit, en tant que femme (ou fille pour le coup) de jouer au foot.
    Son changement d’identité n’est qu’un moyen, une stratégie, pour atteindre un objectif qu’on lui refuse parce qu’elle est fille. En soi, elle ne fait rien d’autres que Madeleine dans “Bel Ami” qui utilise la plume de son époux pour faire connaitre sa pensée, certains groupes “de blancs” de jazz qui acceptaient que des groupes “de noirs” apparaissent dans les clips à leur place (parce que, soi disant, le public n’aurait pas admis un tel fait) ou plus simplement tout un chacun de nos jours, qui avec un pseudo cherche à se promouvoir en se séparant de tout critère discriminant qui pourrait rendre partial le jugement sur son œuvre ou ses actes.
    [La fameuse Laure entretient également une relation ambiguë avec une autre fille, si j’en crois Le Monde. Je vous invite à lire les commentaires d’autres lecteurs qui n’ont pas du tout la même lecture que vous (et qui ont vu le film). Et à vous renseigner un peu sur la réalisatrice qui est une militante.
    L.T.]

  11. On leur fait visionner ces stupidités de bobos au lieu de leur apprendre le français. Il est vrai que certains veulent faire de nous des sous-anglo-saxons.

  12. Oui Seb rien de novateur…. pour des adultes….
    Vraiment ceci n’a rien à faire au primaire et au collège: les enfants ont d’autres informations à recevoir que celles véhiculées par ce film.
    Seb, votre commentaire est trop bien écrit, trop argumenté, tellement bien écrit qu’il me met très très mal à l’aise.
    cela frôle la méthode Coué.
    Vous semblez oublier les idées et convictions de Céline SCIAMMA. Cela donne forcément une autre lecture du film.

  13. Oui merlin pimpin, le commentaire est trop bien écrit pour ne pas s’interroger sur sa raison.
    La réalisatrice est militante, c’est bien là que se situe le problème, son film est aussi militant et n’aurait pas du être donné à voir à des enfants sans que les parents soient avertis de son sujet ! Libre à eux de laisser leurs enfants aller le voir en toute connaissance de cause.
    L’école n’a pas à faire autre chose que de l’enseignement, là, c’est faire de l’éducation au sens propre du terme, et ça, c’est aux parents de le faire suivant leurs affinités.
    L’enseignement n’a pas à donner à voir de telles œuvres à NOS enfants, tous les parents ne partagent pas cette vision de la société.

  14. La relation de Lysa et Laure/Mickael n’a rien d’ambigu. Pas plus que ne le sont les autres relations étudiées dans le film : celle de Laure avec sa mère, celle de Laure avec sa petite sœur, celle qui lie Laure à son père ou encore les rapports de Laure avec les garçons. Ce qui est mis en avant dans le film, c’est le regard changeant des adultes et des enfants, envers Laure, lorsqu’elle apparait sous les traits d’une fille puis d’un garçon.
    La réalisatrice ne s’en cache pas, puisqu’elle a (effectivement) à cœur de dénoncer les effets pervers de la répartition sociale des rôles de chaque sexe (homme/femme) qui dans son film est très bien acceptée par la mère et le père de Laure, alors qu’elle représente un obstacle aux aspirations de Laure. (Jouer au foot sans être exclue d’office par des garçons pour qui son sexe (et non sa sexualité ou ses préférences sexuelles) est un empêchement).
    Le baiser qu’échangent Laure (sous les traits de Mickael) et Lysa a un but affiché : montrer que les enfants ont des sentiments (même si ceux-ci sont plutôt confus) et montrer à quel point le mensonge de Laure est conséquent. Mais en soi, il ne signifie pas grand-chose, sinon à rendre plus malsaine (car mensongère) la relation des deux enfants.
    Lysa est attirée par ce garçon singulier qui accepte son amitié, qui ne la rejette pas. Il n’est dès lors pas anormal qu’elle s’en rapproche. Laure, de son coté, cherche la différenciation pour complaire à autrui (son père, sa mère, les garçons), ce qui en fait (in fine) une « rebelle » très conformiste ! Ce, jusqu’à la fin du film, où elle finit par s’accepter quand Lysa lui propose de redémarrer à zéro ((leur amitié, pas une relation amoureuse), même si le film montre bien que tous les problèmes ne sont pas réglés puisque l’entourage de Laure (garçons, père et mère, petite sœur) conserve ses œillères, préférant condamner une attitude qu’il ne s’explique pas (le besoin de Laure de se travestir en garçon pour être acceptée et aimée) plutôt que d’y remédier. (La petite sœur se prêtant au jeu de son ainée, le père fuyant le problème, la mère croyant tout régler en contraignant sa fille à porter une robe, les garçons punissant Laure pour les avoir bernés).
    Au final, Lysa seule semble accepter Laure telle qu’elle est, puisqu’elle lui propose de repartir de zéro. Le film d’Emma SCIAMMA est un film qui a pour visée la réflexion, pas le divertissement. Il ne diffère, à cet égard, en rien de certaines œuvres majeures, qui sont étudiées par nos jeunes pousses, sans qu’aucun adulte n’y trouve à redire. Celles de Zola, Sartre, Flaubert, Voltaire ou encore Hugo, Rousseau par ex. Pourtant, ces auteurs sont clairement dans une démarche militante et pour cause, leurs écrits ont vocation à faire réagir leur lectorat et à imprimer en lui des idées nouvelles ou à lui rappeler des idéaux que le gouvernement en place (la République, la Monarchie, la Restauration, l’Empire) refuse d’appliquer quand il ne les viole pas purement et simplement.
    Si Emma SCIMMA est une adepte du déterminisme social, elle est surtout un disciple des Lumières, pour qui la méritocratie ne peut ni ne doit être supplantée par des jugements fondés sur des critères discriminants. On peut trouver son film partial – en ce qu’il n’explore que l’aspect négatif du déterminisme – mais invoquer son militantisme pour lui dénier le droit d’apparaitre dans un classement d’œuvres (cinématographiques), m’apparait peu cohérent…Dès lors que tous les auteurs étudiés en classe sont connus pour leur engagement ! Zola contre l’antisémitisme, Hugo pour le social, Voltaire pour la laïcité, Sartre contre la guerre, etc.
    En visionnant le film d’Emma SCIMMA, nos chers têtes blondes ne risquent pas non plus d’être dépaysés, puisqu’on y retrouve – de manière moins romancée et dans un contexte peu attrayant (notre monde) – les ingrédients qui ont fait (et continuent de faire) le succès littéraire comme cinématographique (pour ne rien dire des séries tv) de nombre d’œuvres destinées à ce jeune public !
    Qui donc est Superman, sinon l’identité secrète de Clark Kent ? Bruce ne se cache t il pas sous le masque d’une chauve-souris justicière ? Edward ne cache t-il pas – comme du reste Jacob – à Bella sa nature véritable ? Ron et Hermione ne travestissent pas leur sentiment réciproque sous la convenance ? Car au-delà de l’identité secrète, ce qui revient toujours, c’est aussi l’étude des relations…Et l’amour naissant. Edward et Bella n’ont pas fait se pâmer nombre d’ados sans raison !
    Ce qu’il manque sans doute au film d’Emma SCIMMA, c’est un peu de légèreté, de romance et d’aventure. A cet égard, on peut probablement regretter que les experts de l’Education Nationale aient préféré retenir ce dernier plutôt que la saga de Noel de M6 : « la Caverne de la Rose d’Or. »
    Laquelle saga nous présente une jeune fille (Fantagharo) qui, tout comme Laure, a soif de faire reconnaître son mérite, à ceux qui le lui refuse (son père, la Société). Elle aussi est un garçon manqué, qui fait office (pour le père) de fils sans le nom. Elle aussi suscite la fierté de ses sœurs quand elle se pastiche et leurs reproches quand sa conduite diffère de l’attitude « féminine » attendue.
    Là aussi, le réalisateur joue sur l’identité secrète et les conséquences du mensonge, puisque Fantagharo est contrainte, pour ne pas être découverte, de cacher sa féminité à ceux qu’elle côtoie. Et dans le rôle du berné, on a ici le prince Romualdo, qui est (nécessairement) troublé par l’homme androgyne qu’il rencontre et qui finit par embrasser Fantagharo travestie en homme, laquelle lui rend son baiser.
    Pour finir, on retrouve également le moment de vérité et l’acceptation finale.
    http://www.youtube.com/watch?v=EE9wRQDAjc4
    On aurait donc pu, aisément, remplacer le film “Tomboy” par les péripéties de Fantagharo. Seul problème… « La caverne de la rose d’or » n’est pas une œuvre française !
    L’école a pour but d’instruire, non d’éduquer. Pour une fois qu’elle s’y prête de bon cœur, il serait dommage de s’attaquer à un film qui ne mérite pas une telle mise à l’index.
    En revanche, demander à l’enseignant comment il compte aborder ce film, me parait pertinent. Car ici, ce qui peut poser problème, c’est l’aspect partial du propos. On n’a aucune défense du déterminisme social, qui s’il peut (dans la situation évoquée) être négatif, a aussi ses vertus.
    [Vous ne faites que confirmer mes craintes. Il s’agit bien de rééducation et absolument pas d’instruction : on veut détruire cette période naturelle de la pré-adolescence où garçons et filles se construisent en jouant séparément et en s’opposant ; on veut nous mettre dans le crâne que l’on doit accepter l’autre comme il est, travesti ou pas ; il s’agit une fois de plus de culpabiliser les hommes et d’assurer le triomphe du féminisme qui veut l’égalitarisme et la négation des différences, au lieu de la complémentarité naturelle entre l’homme et la femme et l’égalité dans la dignité. J’ajoute que ni Hugo, ni Zola, ni Voltaire ne sont étudiés en primaire et que j’attends des professeurs de collège qu’ils ne les présentent pas de manière idéologique, en vantant les soit-disant apports des Lumières. Aux parents d’apprendre à leurs enfants la charité (dans la vérité), et que l’école se contente de leur apprendre à lire, écrire, compter ! J’ose espérer que vous êtes un sympathique lecteur qui ne partage pas mes idées (et que je remercie alors d’avoir pris autant de peine pour argumenter), et non un troll chargé de diffuser la propagande gouvernementale comme le suspectent certains autres commentateurs.
    L.T.]

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