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Homosexualité : revendication du lobby gay

3 leçons importantes que la droite serait bien avisée de méditer

D'Yves de Kerdrel dans Valeurs actuelles :

"[…] Toute loi de la République n’est pas nécessairement respectable. Lorsqu’elle crée un droit à l’enfant au mépris des droits de l’enfant, elle mérite d’être combattue, même une fois promulguée. À d’autres époques, la désobéissance civile et l’esprit de résistance ont permis à notre pays d’éviter de sombrer. Ces vertus sont celles du peuple de France. De ce peuple tranquille dont le cri sourd monte de toutes nos campagnes.
Valeurs actuelles, fidèle à ses convictions, continuera à porter cette flamme de la résistance. À la différence de bien d’autres, nous resterons à la pointe de ce combat qu’il faudra notamment mettre en avant à l’occasion des élections municipales en saluant tous ceux qui ont été en tête contre cette loi inique. Ce combat est le nôtre, parce qu’il touche aux valeurs essentielles de la civilisation. Parce que nous croyons que tout Français a droit à un père et une mère. Parce que nous ne voulons pas de ce marchepied vers des projets de procréation médicalement assistée pour tous et de gestation pour autrui. Parce que les institutions françaises — et notamment le préambule de la Constitution de 1946 qui consacre la famille comme le fruit de l’union d’un homme et d’une femme — ne sauraient être dévoyées au profit de lobbies. Parce que si nous respectons les lois de la République, il existe des piliers de notre civilisation qui transcendent des textes votés à main levée.

Cette question du “mariage pour tous” est, en tout cas, porteuse de trois leçons importantes que la droite serait bien avisée de méditer. D’abord, la révolte populaire à laquelle la France assiste depuis quelques mois n’est sans doute qu’un début. Cette révolte, non pas pour des acquis mais contre la mise en pièces de valeurs, va se prolonger et risque de bouleverser tous les équilibres politiques du pays. Comme cela a été le cas aux États-Unis avec le Tea Party.
Ensuite, ce mouvement profond, que certains recouvrent de la belle appellation de “printemps français”, traduit un profond ras-le-bol du peuple envers ses élites. Des élites davantage préoccupées par des intérêts de boutiquiers que par l’avenir du pays. Des élites qui ont failli dans la conduite du pays depuis la mort de Georges Pompidou. Des élites qui se comportent comme ces “clercs” qui ont trahi la France au cours des années trente pour la mener à cette « étrange défaite » que Marc Bloch a si bien décrite.
Enfin, en imposant de force ce “mariage pour tous”, François Hollande, qui se voulait le rassembleur des Français, a amené le pays à divorcer d’avec lui-même. À divorcer d’avec son histoire, d’avec ses traditions, d’avec ce qui fait son âme. Cette responsabilité qu’il portera longtemps est plus grave encore que tous ses échecs en matière économique, internationale ou régalienne. Comme disait Fouché, « c’est pire qu’un crime, c’est une faute ». Et sans doute la plus terrible des fautes. Celle contre l’esprit."

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9 commentaires

  1. Merci pour cet esprit critique et cette approche précise qui reflète bien la réalité de notre pays et l’état politique désastreux auquel nous sommes confronté. Enfin un média qui pratique avec sérieux son métier d’information, d’investigation et de prospective.

  2. lES TROIS DERNIERS MOTS de votre article MR.M.JANVA sont d’une réalité redoutable.
    Merci pour ce rappel.

  3. Excellent résumé.
    Donc le 26 mai est un début, non une fin.
    Ou à la fois un début et une fin :
    – La fin des politesses
    – Le début de la guerre civile.

  4. Euh ???? Je reve ou il parle du peche contre l Esprit ? Je ne sais pas ms en tt cas la loi a ete signee le 6° jour shabat de Pentecote a 6:00 du matin…

  5. Merci !

  6. . Dans son discours de réception à l’Académie d’Athènes, en 1997, consacré à La pensée grecque (dans L’homme qui riait avec les dieux, Albin Michel, 2013), Lucien Jerphagnon exposait ceci qui était à la gloire de cette “pensée grecque”: «Ainsi, cette dialectique de l’un et du multiple, de l’illimité et de la limite, de l’absolu et du relatif, de l’universel et du particulier, du parfait et de l’imparfait, exorcisait d’avance le mauvais démon de l’hybrys, de la démesure qui aimerait s’affranchir des limites du possible, et qui voudrait faire porter au discours humain une charge d’absolu qu’il ne peut contenir.»
    Notre époque en tombant sous “le diktat moderniste de la maîtrise et de la connaissance de l’avenir” a fait exactement l’inverse, et en s’affranchissant avec arrogance “des limites du possible”, elle cause sa propre perte…
    http://www.dedefensa.org/article-une_poque_sans_

  7. …”C’est tout à fait faussement pensait par exemple Bruno qu’on parle d’homosexuels. Lui-même n’avait jamais, ou pratiquement jamais, rencontré d’homosexuels; par contre il connaissait de nombreux pédérastes. Certains pédérastes, heureusement peu nombreux, préfèrent les petites garçons; ceux-là finissent en prison, avec des peines de sureté incompressibles, et on n’en parle plus. La plupart des pédérastes cependant préfèrent les jeunes gens entre 15 et 25 ans; au-delà il n’y a plus pour eux que de vieux culs flapis. observez deux vieilles pédales entre elles, aimait à dire Bruno, observez-les avec attention: parfois il y a une sympathie, voire une affection mutuelle: mais est-ce qu’elles se désirent? en aucun cas. Dès qu’un petit cul rond et 15 -25 ans vient à passer, elle se déchirent comme deux vieilles panthères sur le retour, elles se déchirent pour posséder ce petit cul rond; voilà ce que pensait Bruno.”
    Houellebecq, les particules élémentaires

  8. le tea party il a fait réélire Obama, et il est en train de faire pschiii ; c’est vrai qu’avoir S.Palin comme leader ça aide pas ….donc ce n’est évidemment pas le modèle à suivre.

  9. Pourquoi”depuis Pompidou”. Mais sous Pompidou ça n’allait pas du tout. Il nous a collé une loi de finances (Rothschild) par laquelle nous avons dû emprunter à l’extérieur et non chez nous, ce qui, vu la mauvaise gestion et les faramineux emprunts, a conduit à la faillite actuelle.
    De mon point de vue, tout a très mal marché déjà sous Pompidou.

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