Il s’agit de Francisco Esteban Lacal et 21 compagnons, Missionnaires oblats de Marie Immaculée, et un laïc, Cándido Castán San José, père de famille et président de la Confédération nationale des œuvres catholiques.
En Espagne, après la chute de la monarchie en 1931, l’anticléricalisme s’est durci jusqu’à souhaiter la disparition de l’Eglise. Les Missionnaires oblats poursuivaient leur œuvre pastorale malgré tout. Mais le 24 juillet 1936, un groupe de miliciens armés de fusils et de pistolets, a pénétré dans une des maisons des Oblats. Sept religieux et un laïc, Cándido Castán, ont été fusillés dans un parc de Madrid. Au moment de l’exécution, les témoins ont pu entendre des paroles de pardon et l’exclamation : “Vive le Christ Roi!”. En novembre de la même année, 15 autres missionnaires oblats ont été tués.
La cérémonie de béatification s’est déroulée samedi 17 décembre à Madrid.
Buffalo
Vous pouvez être sûrs que des journalistes vont s’emparer de la chose pour l’interpréter comme un acte partial de l’Eglise qui ne vénère que les victimes d’un camp (en l’occurence le camp national) au détriment de l’autre (les républicains).
Or les martyrs n’appartiennent qu’à un seul camp: celui de la charité, du pardon, de l’amour. Un amour qui enveloppe même les bourreaux, dont certains se sont convertis à la vue d’une telle manifestation de la puissance de Dieu. Ce qui s’est passé en Espagne est horrible par le déferlement d’horreurs que sait produire une guerre civile, mais magnifique par la moisson immense de ces chrétiens qui ont versé leur sang, ni pour Franco, ni pour la Phalange, mais pour que le Christ règne.