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L'Eglise : Vie de l'Eglise

1,115 milliard de catholiques dans le monde

Lors de la présentation de l’annuaire pontifical 2007, il a été annoncé que :

  • Entre 2004 et 2005, les catholiques dans le monde sont passé d’un peu plus de 1,098 milliard à environ 1,115 milliard, avec une augmentation de 1,5%. Soit 17,2% de la population mondiale. Cette augmentation est assez proche de celle de la population mondiale (1,2%).
  • L’Afrique connaît une augmentation de 3,1% des catholiques pour une hausse de la population d’environ 2,5%,
  • L’Asie connaît une augmentation de 2,71% des catholiques contre une hausse de la population de 1,18%.
  • Le nombre de prêtres et de religieux est passé de 405891 en 2004 à 406411 en 2005 : hausse importante pour l’Asie (+3,80%) et l’Afrique (+3,55%), mais baisse de 0,5% en Europe et sur le continent américain.

Michel Janva

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4 commentaires

  1. Les chiffres concernant l’Europe et les Amériques démontrent que les vieux pays catholiques ne sont pas sortis de la crise post conciliaire, et qu’ils tardent même à s’en remettre, et que le pontificat de Jean-Paul II a été loin d’inverser (pour le moment tout au moins) la tendance majeure de la décatholicisation des pays traditionnellement catholiques. Historiquement il est désormais difficile de prétendre encore, comme le fait névrotiquement l’épiscopat français, que le Concile fut une aube nouvelle pour la Foi, et autres “visions” totalement découplées du réel, sauf à considérer que désormais l’esprit du Concile ne subsiste plus qu’à l’état d’idéologie subjective.
    On pourra toujours prétendre que sans le Concile ce serait pire : mais c’est aussi invérifiable (et donc aussi fiable) que de prétendre que sans la guerre de 1914, le bolchevisme ne serait pas emparé de la Sainte Russie.

  2. je ne partage pas votre avis sur le Concile Vatican II: certes comme tout concile il est daté, notamment certains accents de Gaudium et Spes. Mais il n’en demeure pas moins que ces textes sont d’une très grande richesse pour qui se donne la peine de les travailler en profondeur et surtout d’y associer tout le travail pédagogique de Jean Paul II et de ses proches collaborateurs. On ne peut pas critiquer le Concile et encenser Jean Paul II ou Benoit XVI : ils en ont été les principaux artisans et ont souvent redit combien c’était une bonne chose pour l’Eglise. Critiquons ce qui doit l’être dans un sens constructif : certaines applications de certains textes par certaines personnes en certains pays. Nous avons maintenant en main tous les outils nécesaire à une juste mise en oeuvre des textes conciliaires : mettons nous au clair avec ces outils et proposons à nos curés et eveques de les mettre en oeuvre avec eux. Disons avec charité ce que nous attendons.Et construisons l’avenir en nous appuyant sur l’Eglise bi millénaire, pas seulement celle du concile de Trente.

  3. Sur l’Europe et les Etats-Unis, je voudrais établir un parallèle avec les pays de vieille chrétienté, c’est à dire la Terre Sainte et l’Orient.
    A l’époque de l’arrivée de l’Islam, la foi était devenue pour bon nombre affaire de convention et de milieu social, ainsi lorsque l’impôt spécial pour les dhimmis fut mis en place par les Musulmans, nombreux furent ceux à changer de religion, par pur conformisme et pour éviter de payer un impôt supplémentaire.
    De nos jours, ce n’est pas la foi qui meurt, ce sont les pratiques attachées à un milieu social qui meurent. Le catholicisme de gauche est moribond tout comme le catholicisme snobinard de la droite BCBG.
    Je n’ai pas l’impression que cet enjeu soit compris, car beaucoup de gens s’agrippent encore aux vieilles recettes papier crépon et insipides cantiques(années 70, catholicisme JOC, etc…), qui pouvaient marcher dans un milieu social, mais qui s’étiolent désormais car elles ne correspondent pas à la vérité de la foi.
    En effet, la foi nous rend libre de toute contrainte sociale, elle nous fait accéder à l’universalité catholique, en bref la foi sauve et le milieu social tue.
    Il nous faut prier pour que le message du Christ revienne dans nos églises dans toute sa pureté, le café ne gagne rien à être délayé, il dégoûte.

  4. @Claire
    Je ne parlais pas du Concile en soi, ni des textes qu’il a élaborés, dont beaucoup demeurent importants, mais de l'”esprit du concile”, au nom duquel on a détruit les paroisses, persécuté les prêtres, religieuses et fidèles qui s’interrogeaient à juste titre, démoli la liturgie, la transmission de la Foi, vidé les séminaires, justifié l’effacement des catholiques dans la vie publique, refusé de mobiliser les citoyens catholiques contre les lois de la culture de mort, et adopté un socialisme marxisant qui transparait en permanence dans les textes de la Conférence épiscopale française.
    Certes, la plupart des fidèles n’ont pas lu les textes conciliaires, et bien de clercs également, si ce n’est par des extraits habilement “choisis” pour la manipulation du peuple catholique. Mais par cet “esprit conciliaire” dévoyé, les “fumées de Satan” constatées par Paul VI, sont entrées dans l’Eglise et n’ont pas encore été réellement dispersées : l’allergie collective de l’épiscopat français face au Rite de 62 montre que la crainte réelle du pouvoir écclésial français est de voir remettre en cause le schisme mou qui sévit en France depuis 40 ans par rapport à Rome et aux textes conciliaires, ainsi qu’ au rite de 69 qui en est issu. D’où cette dénonciation frénétique du “schisme” traditionnaliste, et ce soupçon policier de schisme dès qu’un clerc ou un fidèle rappelle l’enseignement romain.
    Quant on sait que ce qui est paroxystique en France existe, bien que plus diffus, dans l’ensemble des épiscopats des vieux continents catholiques (Europe et Amériques), les statistiques sur les vocations prennent alors tout leur sens. D’où la nécessité d’un retour aux sources du catholicisme romain, dans lequel la raison aura autant d’importance que la foi, pour clore ces décennies de fidéisme conciliaire écoeurant de “bons “sentiments, mais dans le fond, imbécile quant à l’intelligence, et calamiteux pour le salut des âmes.
    Il est donc peu réaliste de faire de l’angélisme ni de penser que l’attachement à J-P II ou B. XVI nous dispense d’un minimum de lucidité : constater le désastre ne peut nous faire abandonner l’Espérance, puisque l’Eglise de Jésus-Christ a les paroles de la vie éternelle.

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