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Pays : Italie

1000 euros par naissance

Ce n’est pas la prime promise par Nadine Morano, mais par le nouveau gouvernement italien.

MJ

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6 commentaires

  1. Bravo aux Italiens. Beacoup d’entre eux ont compris que l’avortement est un meurtre, et maintenant ils prennent des mesures pour soutenir la natalité. Leur pays pourra donc échapper à l’hiver démographique et aux catastrophes qui en découlent.

  2. Manifestement le gouvernement italien est devenu largement plus intelligent que le nôtre!
    Ceci dit, à qui cela va-t-il profiter ?
    Aux italiens de souche ou aux immigrés ?

  3. Je veux bien que tout soit loin d’être idéal en France, mais il est grotesque de donner l’Italie en exemple. C’est sans doute l’un des pays les plus en retard sur la politique familiale (rien que sur le plan fiscal, la France est un paradis à côté). Par ailleurs, ils avaient déjà institué la prime de 1000€ en 2005 et 2006, mais la mesure n’a pas été reconduite en 2007.

  4. @ HB
    a qui ? Comme toute politique de subventionnement par la redistribution, à ceux qui ont le moins de légitimité à recevoir cette allocation de naissance : les immigrés. Mesure qui avait été abandonnée en Italie parce que son efficacité avait été très faible.
    L’Italie a un taux de natalité très bas, mais le nôtre étant brouillé par les naissances immigrées, par le droit du sol, les chiffres italiens ne sont pas tellement plus catastrophiques que les notres.
    A noter que sans allocations familiales, les italiens plus catholiques sont cependant à peine derrière nous, les allocations familiales françaises étant avec l’APL l’une des principales pompes aspirantes de l’immigration vers la France.
    Ce n’est donc pas la ”politique familiale à la française” qui fait la famille et la natalité : mais la confiance en l’avenir, du travail pour tous, des revenus et une fiscalité justes, et l’amour de la Vie.

  5. En France, la Prestation d’Accueil du Jeune Enfant (PAJE) à la naissance est de 863,79 euros versée par la CAF, ce qui mieux que rien… Cette prime est certes versée sous conditions de ressources ; le plafond varie selon le nombre d’enfants et la situation familiale. Elle est ensuite complétée par une allocation de base (versée tous les mois jusqu’au 3 ans de l’enfant) de 172,77 euros et soit un complément de libre choix de mode de garde, soit un complément de libre choix d’activité si un des parents cesse ou réduit son activité pour s’occuper de son enfant. Ce n’est pas encore (loin de là) un salaire maternel équivalent au smic, mais cela vient tout de même mettre du beurre dans les épinards !!

  6. @ Gilles
    Ce ”beurre dans les épinards” là nous coûte très cher en FRANCE en impôts, taxes sur les salaires et de toutes sortes, décroissance et perte de compétitivité des entreprises françaises, salaires bloqués, chômage, retraites basses, etc……Etc….
    Le coût collectif de la redistribution (car la politique familiale se fait par la redistribution) est ……la dénatalité, par asphyxie progressive des familles et des patrimoines familiaux…
    En effet la corrélation entre allocations aux familles et natalité n’est pas prouvée : le baby boom a eu lieu dans tous les pays industrialisés, ceux avec et ceux sans “politique familiale”. Il est inquiétant qu’un peuple ne puisse penser qu’il soit possible d’assurer son avenir démographique sans être assisté socialement ou ”dopé” aux allocations : cela témoigne d’une dépression morale collective gravissime.
    La droite se disant souverainiste et se revendiquant de la DSE devriat se poser la question suivante : est-ce qu’en 2008, défendre la redistribution pour les familles, ce ne serait pas conforter la natalité immigrée, la plus forte et donc…..la plus aidée, et qui le sera de plus en plus, par un effet mathématique évident durant encore au moins 40 à 50 ans ?
    [Les allocations familiales ne proviennent pas de la redistribution, contrairement aux RMI, SMIC et autres aides sociales. Les CAF sont financées par les entreprises, d’une façon équitable, et non par le budget de l’Etat. Elles sont bénéficiaires et c’est pourquoi l’Etat veut récupérer le magot. Si l’Etat confisque cet argent, ce qui est alors “redistributiste”, c’est à dire socialo-jacobin, c’est alors du vol. Si on supprime les allocations familiales, que les entreprises cessent de financer les CAF.
    MJ]

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