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Vous avez aimé Cologne, vous aimerez la jungle de Calais

Quia dit que les agressions sexuelles se limitaient au territoire allemand (et suédois, et suisse, et autrichien, et…) et que la France coulait des jours paisibles avec ses nombreux immigrés ? Dans son numéro d'aujourd'hui, Minute décrit l'horreur de la jungle de Calais, devenue un bordel à ciel ouvert, avec des esclaves sexuels. Extraits :

M"Le 13 août dernier, le journal « le Monde » a annoncé la couleur: « Dans la “jungle” de Calais, l’ombre de la prostitution ». Dans cet article, des responsables d’associations et des policiers témoignent que, dans la jungle, les nuits sont chaudes. Le Secours catholique s’inquiète d’un petit bois où Erythréens et Ethiopiens feraient la bête à deux dos avec des femmes contraintes et forcées. Une bénévole de l’association « La Vie active » s’étonne de la tenue que certaines réfugiées arborent à la nuit tombée: « J’en vois sortir maquillées alors que, quand elles vont au tunnel, elles ont trois pantalons, des sacs à dos, des bonnets… » Ce marché du sexe, géré par des proxénètes sans-papiers et sans scrupule, serait ouvert à toutes les bourses! Un policier assure que certains chauffeurs routiers sont devenus des clients réguliers. Un autre rapporte que des jeunes garçons albanais se vendaient à un notable local pour financer leur passage en Angleterre. En conclusion de cet article édifiant, Pierre Henry, directeur général de l’association France Terre d’asile, avouait que la prostitution faisait malheureusement partie du tableau offert par cette immigration sans toit ni loi : « Les femmes sont bien souvent une monnaie d’échange, un moyen de payer le passage d’autres hommes. Mais la situation dans le Calaisis prend naissance ailleurs, notamment à Paris. Deux femmes auraient subi des viols en réunion à la halle Pajol (alors illégalement occupée par une centaine de réfugiés) en juillet. Il n’y a pas eu de plainte mais c’est remonté à la préfecture. On pense qu’il y avait aussi de la prostitution forcée. »

[…] L’ancien ministre Jacques Toubon […] a rendu un rapport sur « la situation sur le territoire de Calais ». Il y consacre un chapitre aux violences sexuelles dont sont victimes les femmes réfugiées dans la jungle. En préambule, Jacques Toubon écrit que les femmes ne seraient cependant pas les seules victimes: « Même si les informations portées à ma connaissance concernent exclusivement des femmes ou des filles mineures, il n’est toutefois pas possible d’exclure que ce phénomène puisse également concerner les garçons. » […] L’exemple d’une jeune Erythréenne de 25 ans est donné. La première nuit qu’elle passe dans le bidonville, elle est harcelée par des hommes qui veulent l’emmener de force sous une tente. Alors la seconde nuit, elle trouve refuge sous la tente d’une compatriote érythréenne, mais quand le mari de cette dernière arrive, c’est le drame… Le lendemain, la jeune fille abusée se rapproche de l’association Médecins du Monde, qui rapporte l’incident: « Le mari de celle qui avait accepté de lui faire une place dans la tente était revenu ivre dans la nuit. Elle pleurait et n’a pas voulu nous raconter ce qui s’était passé. » On peut facilement l’imaginer. Mais la victime tiendra sa langue. Car malheur à la femme qui oserait raconter les actes qu’elle a subis. Jacques Toubon évoque un danger de mort: « Il convient de prendre toute la mesure du danger auquel s’exposent ces femmes qui décident, parfois au péril de leur vie, de s’engager dans une démarche de dénonciation de leur proxénète ou de la personne les exploitant. » Voilà pourquoi à Calais, la loi de la jungle, c’est la loi du silence.

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