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L'Eglise : L'Eglise en France

Vive le Christ-Roi!

Vive le Christ-Roi!

De François-Xavier Pachot, animateur de la Supplique à Dieu pour le retour du Roi, qui organise chaque mois une prière au sanctuaire de Pontmain, pour le Salon beige:

Courage !

Courage ! Encore exactement deux années complètes, et le 17 décembre 2024, auront été accomplies à Pontmain 153 Suppliques, soit un Rosaire complet de Suppliques à Dieu pour le retour du Roi.

C’est, je crois, le nombre que nous devons impérativement atteindre… au moins !

Vous savez que l’Apparition de Pontmain a ceci de particulier, c’est qu’elle est sous l’égide de la Très Sainte Trinité :

En effet, Marie apparaît encadrée de trois étoiles de très grosse taille et fort brillantes, l’une au-dessus de sa tête, et les deux autres de part et d’autre de ses deux épaules, formant ainsi un triangle équilatéral parfait.

Or, si seuls les enfants pouvaient voir Notre-Dame, tous les villageois présents ce soir-là à la grange des Barbedette, pouvaient contempler ces trois étoiles qui, aux dires des voyants « n’étaient pas des étoiles du temps », selon leur expression, c’est-à-dire n’étaient pas des étoiles naturelles de ce ciel du 17 janvier 1871.

Maintenant faisons juste un peu d’arithmétique simple :

Vous savez tous que la surface d’un carré est égale à son côté multiplié par lui-même.
Ou encore, si on fabrique un carré à l’aide de boules juxtaposées, le nombre total de boules du carré sera le nombre de boules d’un côté multiplié par lui-même.

Un carré, dont chaque côté est fait de 5 boules, a un total de : 5×5 = 25 boules.

On dit que le carré de 5 est 25 (le carré formé avec 5 boules de côté comprend 25 boules.

Le dessin suivant montre cela :

Si l’on procède d’une façon analogue avec des boules pour fabriquer un triangle, on va obtenir avec les mêmes 5 boules sur un côté, le triangle équilatéral suivant :

Soit un triangle de : 5 + 4 + 3 + 2 + 1 = 15 boules.

On dit que le nombre triangulaire de 5 est 15.

Eh bien, si l’on fabrique un triangle équilatéral à l’aide de 17 boules sur sa base, ce triangle aura un total de 153 boules.

On dit alors que le nombre triangulaire de 17 est 153.

Et 153 est le nombre total d’Ave Maria d’un rosaire (comme le nombre total de poissons de la Pêche Miraculeuse).

Ainsi, comme je l’ai fait remarquer au début, c’est tout particulièrement à Pontmain que se manifeste, que se concrétise parfaitement le lien trinitaire entre le 17, jour de l’Apparition, et le 153 du Rosaire, la prière mariale par excellence attendue, reçue et acceptée en ce lieu béni par Notre-Dame et son divin Fils le Roi de France.

Ah si les Français comprenaient !

S’ils comprenaient enfin qu’ils ont jeté hors de France le Christ, leur Droiturier Seigneur, leur vrai Roi de droit, par la Constitution signée le 14 septembre 1791, et que depuis, c’est cela, et uniquement cela, la cause de tous leurs maux entraînant la valse des 11 régimes politiques différents qui se sont succédé tous les 21 ans, soit à chaque génération. S’ils comprenaient que leur vrai Roi ne reviendra seulement qu’à leur demande, et encore, en se faisant particulièrement prier et supplier !

Alors oui, à cette condition seule, Il suscitera Son Lieutenant !

S’ils croyaient intimement et collectivement en la puissance de la prière qui bouleverse tout, même les obstacles les plus invraisemblables, les plus gigantesques et les plus inattendus, s’ils suppliaient, suppliaient, et suppliaient encore pour accepter eux-mêmes et recevoir les grâces prêtes à fondre sur notre pauvre France… en faisant ne serait-ce que le premier pasvers Pontmain !

Si les Français avaient foi, c’est-à-dire confiance en Marie de Pontmain, ils viendraient à plat ventre, de toute part et de toutes nos provinces, prier en ce lieu pour le salut du « Regnum Galliae, Regnum Mariae »… !

Qu’attendent-ils donc, ceux qui ont la foi ? Ils attendent pire encore ? Il est déjà ” naturellement ” trop tard ! Mais ” surnaturellement ” tout reste encore possible :

 

MAIS PRIEZ MES ENFANTS DIEU VOUS EXAUCERA EN PEU DE TEMPS

MON FILS SE LAISSE TOUCHER

 

Hélas, je ne peux me faire comprendre ainsi que par ceux qui ont la foi, et… ils ne répondent pas eux-mêmes !

Il reste encore 24 mois… Soyez au moins les ouvriers de la dernière heure !

Je vous appelle une fois encore en ce mois de décembre 2022, par ce petit sonnet publié la première fois en décembre 2020, puis en décembre 2021 :

 

Supplique aux Français pour la Supplique de Pontmain

Patient comme Diogène à chercher un visage,

Puis comme celui-là, qui malgré la saison,

A Pontmain est allé, par plus que de raison

Supplier Notre-Dame et suivre le message.

 

Las, ils sont peu nombreux à quitter leur village,

A prendre le chemin, à chanter oraison ;

Et l’on attend chacun et toute sa maison,

A être compagnon dans ce pèlerinage.

 

Car une fois encor Tolbiac est à Pontmain :

« Ô Marie ! Suscitez le Grand Roi Suzerain ».

Que tous, en ce saint lieu, reprennent cette antienne.

 

Ô Francs aimés du Christ, venez, ne tardez pas…

C’est le Roi qui attend ; puisqu’Il est le compas

Chacun Lui soit aimant afin qu’Il nous revienne !

 

En union de prière à Jésus, par Marie Reine.

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1 commentaire

  1. Une mise au point s’impose.

    Depuis quelques années circule sur internet (d’abord ici :
    http://www.pontmain-pourleretourduroi.com/telegramme-n1-octobre-2015-temoignage-impressionnant-prophetique/ et ici :
    http://www.pontmainpourleretourduroi.com/telegramme-de-supplique-de-pontmain-jan17/, puis, avec des variantes, sur d’autres sites – La Porte Latine, Chapitre Sainte Madeleine –, et maintenant aussi dans un livre publié par les Éditions de Chiré pour le 150ème anniversaire de l’apparition de Notre-Dame à Pontmain), un prétendu “rapport” du général Chanzy, alors commandant en chef de la deuxième armée de la Loire, selon lequel une “délégation” de soldats allemands, “précédée d’un drapeau blanc”, serait venue le 19 janvier 1871 lui déclarer qu'”une belle dame leur [serait] apparue dans le ciel” le “17 janvier vers 17h45” : “Cette dame vous protège. Elle a poursuivi nos troupes qui ont dû courir” (sic).

    La critique interne et externe de ce document, dont l’original n’est curieusement jamais fourni à fin d’expertise, graphologique entre autres (le texte est censé avoir été découvert “dans la corbeille à papier d’une pièce du Château de Saint-Melaine” où se trouvait Chanzy au moment des faits… C’était bien la peine d’avoir rédigé – pendant trois jours d’affilée ! – un texte aussi capital, pour ensuite le jeter au panier !), révèle de telles invraisemblances de style (“Un pâle soleil d’hiver s’étale sur la campagne”, est supposé écrire Chanzy le 18, comme s’il n’avait rien d’autre à faire en ces heures tragiques que de tourner des phrases fleuries) et de telle erreurs matérielles, aisément vérifiables, qu’on ne peut conclure qu’à un faux manifeste et maladroit.

    Quelques exemples seulement, par manque de place. À la date du 17 janvier, les Allemands sont censés être “très nombreux à l’étang de Barbé”, ce qui est inexact : ils n’y sont pas. À la date du 18 janvier (lendemain de l’apparition authentique), Chanzy est supposé noter dans le prétendu “rapport” : “C’est le calme plat. […] Rien à signaler” (sic), alors que c’est justement le 18 qu’a eu lieu aux portes de Laval le combat de Saint-Melaine : deux heures de canonnade, de tirs de mitrailleuses et de fusils, avec des pertes dans les deux camps. Il suffit, pour se convaincre qu’on à affaire à un faux, d’aller consulter le récit détaillé que Chanzy lui-même donne du combat dans son “Histoire de la Deuxième Armée de la Loire”, parue en 1871 et maintes fois rééditée (en ligne : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k362686.texteImage).

    À noter encore qu’aucun témoignage direct n’existe dans les sources françaises et allemandes (mémoires ou correspondances de contemporains, sources militaires et religieuses). C’est à croire que tout le monde est devenu muet ou amnésique : tant les membres anonymes de la “délégation” et tous les autres officiers et soldats allemands témoins de faits pourtant si extraordinaires (“Elle se dressa entre vous et nous, et nous repoussa avec la paume de ses mains. C’est alors que nous sentîmes un feu brûlant qui précipita notre départ.”), que les témoins français de l’interrogatoire de la “délégation” (car Chanzy, ne fût-ce que pour des raisons de sécurité, n’était tout de même pas seul pour recevoir ces curieux “délégués” avec leur drapeau blanc : n’y avait-il donc ni gardes, ni interprète, qui auraient pu témoigner d’une scène aussi frappante ?) ! On nage en pleine fiction.

    Bref, l’Église catholique ne connaît et ne reconnaît qu’une seule apparition de Notre-Dame : celle aux petits voyants. Elle n’eût pas manqué d’ouvrir une enquête canonique en bonne et due forme sur une apparition de la Vierge aux Allemands, si elle eût disposé du moindre indice crédible. Et le Père Yves de La Brière, fervent patriote catholique, qui, à la veille du jubilé de 1921, mena personnellement à Pontmain et dans les archives des recherches minutieuses, n’eût assurément pas manqué non plus d’évoquer une pareille apparition aux Allemands, dans son article très fouillé “Un cinquantenaire de délivrance nationale. L’apparition de la Mère de Dieu à Pontmain”, paru dans les “Études” du 5 octobre 1920, à lire en ligne attentivement (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1137373/f95.item).

    Invoquer le Sacré-Cœur et avoir une dévotion spéciale envers Notre-Dame de Pontmain est donc une chose, falsifier l’histoire religieuse de la France aux dépens de la Vierge Marie et d’un général parfaitement connu en est une autre. On s’interrogera sur les motivations et la légèreté de ceux qui ont répandu et continuent de répandre des affabulations auxquelles non seulement aucun historien de la guerre de 1870-1871, mais même tout simplement aucun profane pourvu de bon sens ne peut souscrire. Il est toujours sain de tordre le cou aux légendes qui nuisent à la cause qu’on veut défendre.

    Joël Pottier

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