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France : Société

Vers une hausse de la redevance audiovisuelle ?

Contribuables adeptes du petit écran, il est temps de vous désintoxiquer : d'ici à 2017, l'Etat envisage de diviser la subvention à l'audiovisuel public par dix, passant de 292 millions d'euros en 2014 à 29 millions dans trois ans, ce qui va obliger France Télévision à trouver de nouvelles sources de financement (suivez mon regard).

Bercy, ainsi que Rémy Pflimlin, le président de France Télévision, estiment que la redevance devrait couvrir le manque à gagner généré par la suppression de la subvention d'Etat, ce qui aurait pour avantage de conforter "l'indépendance de l'audiovisuel public". L'indépendance, on y croit très fort… Dans le Figaro, on lit que

"Dans l'entourage d' Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture, on assure que cette perte pourrait être comblée par un double mouvement. D'une part, l'État peut tabler sur une augmentation régulière de la redevance résultant de son indexation automatique sur l'inflation. Tous les ans, précise-t-on dans l'entourage de Mme Filippetti, cette mécanique permet d'ajouter 2 euros supplémentaires, soit une manne de 50 à 60 millions d'euros. D'autre part, le ministère compte sur une «dynamique naturelle» du nombre de foyers payant la redevance. Chaque année, environ 180.000 foyers de plus s'acquittent de cette contribution, ce qui rajoute encore 24 millions d'euros. Mais dans le même temps Manuel Valls a assuré qu'en 2015 1,8 million de foyers sortiront de l'impôt ! "

"Du coup, il reste deux pistes. Soit une hausse massive du prix de la redevance, actuellement fixée à 133 euros, soit un élargissement de l'assiette de cette contribution."

On parle d'étendre la redevance à tous les supports informatiques permettant de regarder la télévision (tablettes, ordinateurs), ou bien d'une hausse massive de la redevance comme en 2013 (hausse de 6 euros), ou bien encore d'y aller par petites étapes pour une perception plus "indolore" pour le contribuable. Quelle que soit la solution choisie, ce sera en fin de compte les Français qui paieront, pour un service public toujours plus médiocre. 

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