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France : Politique en France

Vers une dissolution de l’Assemblée nationale ?

Hypothèse sérieuse selon Minute :

M
"Hollande croit-il vraiment qu’il
peut recoller les morceaux d’une
ma jorité en loques et retrouver la
confiance des Français par un simple
remaniement ? Sans électrochoc ? On
ne mène pas un pays en crise sociale
et identitaire par une motion de synthèse.
Il n’a, à vrai dire, dans cette
option minimaliste, qu’une possibilité:
installer à Matignon son ennemie
intime Martine Aubry – qui est la
seule, au PS, à avoir l’autorité pour
faire régner, si ce n’est la concorde,
du moins l’ordre dans la majorité et
à pouvoir donner une cohérence à
l’action gouvernementale.
Sinon, François Hollande va devoir dissoudre l’Assemblée nationale.

En décembre 2012 déjà, au micro
d’Europe 1, Patrick Buisson, le principal
conseiller de Nicolas Sarkozy,
avait lâché: « On a la conjonction
d’une impopularité chronique et d’un
vote-sanction à l’égard du Parti socialiste.
Cette conjonction renvoie à une faiblesse
structurelle: la base électorale de
François Hollande est très étroite. On ne
peut pas gouverner durablement dans
ces conditions. Le schéma de la dissolution
de l’Assemblée nationale devient de
plus en plus probable, sinon inéluctable.
»
Deux fenêtres de tir se présentent
à lui: après les élections européennes
et… entre les élections municipales
et les élections européennes, la
Constitution exigeant un délai de
vingt à quarante jours entre la dissolution
et le nouveau scrutin. Son
atout : ni l’UMP, ni l’UDI allié ou pas
au Modem, ni le Front national ne
sont prêts pour affronter des élections
législatives
. Le PS, lui, malgré
ses divisions, a les candidats, l’argent
et les réseaux territoriaux. Avec
un PCF qui ne peut pas se permettre
de partir seul au combat, de même
que les Verts, le PS, en raison du mode de scrutin, peut encore obtenir
une majorité relative.
Le préalable est quand même de
mettre, à la tête du PS, un premier secrétaire qui sache mener une bataille
électorale. Le remplacement d’Harlem
Désir sera un premier signe de
la décision du chef de l’Etat. Et puis
François Hollande ne court aucun
risque. Quoi qu’il arrive, il restera en
fonctions. Si la droite l’emportait, ferait-elle mieux? Rien n’est moins sûr.
Il ne lui resterait plus qu’à attendre
2017
pour y affronter… Marine Le
Pen."

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