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France : Société

Va-t-on longtemps accepter que l’on nous empêche de vivre sur le principe incanté de la peur ?

Va-t-on longtemps accepter que l’on nous empêche de vivre sur le principe incanté de la peur ?

Extrait d’une contribution de François Bert à la crise en cours :

[…] La COVID nous amène aux bonnes questions. Comme en écho au livre du général de Richoufftz en 1998, questionnant le sens des missions militaires, Pour qui meurt-on ? (François-Xavier de Guibert), nous pouvons aujourd’hui nous interroger : pour quoi vit-on ? Va-t-on longtemps accepter que l’on nous empêche de vivre sur le principe incanté de la peur ? Pour qu’un ministre puisse annoncer l’air triomphant ou défait un saut de courbe ? Quel intérêt à bonifier des statistiques quand au soir de sa vie on crève comme un chien, loin des visages aimés, dans un sombre couloir ou des rues dépeuplées de gens et de fierté ? Les sacrifices, les Français les ont toujours faits, mais pour des causes, pour des personnes, en combattant, en se risquant, en donnant toujours au temps volé ou raccourci une intensité qui élève et qui donne, tout simplement, sens à la vie. Il n’est pas là question de temps passé mais d’intensité, de courage, de grandeur. On vit comme on meurt, pour l’absolu ou la tiédeur, à tout le moins en pouvant le choisir, hors des champs exsangues et glacés du microscope et du papier.

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