L’arabe est, paraît-il, la deuxième langue parlée en France. Soit, mais quelque soit la langue dont il est question, le raisonnement de l’Education dite Nationale est extraordinaire par les contradictions que lui impose l’idéologie républicaine.
L’arabe est la deuxième langue la plus parlée en France. Il faut donc des professeurs d’arabe supplémentaires. Si cette langue est tant connue, pourquoi faut-il plus d’enseignants dans cette matière? Pourquoi ne pas faire effort dans une autre?
L’arabe est la deuxième langue la plus parlée en France. Au nom de l’intégration, on ne comprend pas qu’en Corse par exemple qui compte 13% de Marocains, il n’y ait aucun enseignant de cette langue, ce qui faciliterait la prise en compte de ces enfants.
Oui, mais s’ils parlent aussi bien l’arabe, pourquoi développer ces connaissances et accroître ainsi le communautarisme que par ailleurs le politique récuse? Pourquoi ne pas augmenter le nombre de professeurs de français pour faciliter leur intégration en recevant une instruction nationale?
Quand le raisonnement se heurte au bon sens, c’est qu’il se perd dans les contorsions d’une idéologie.Quand il arrive à des contradictions, c’est que les postulats ne sont pas bons.
Le rôle conféré aujourd’hui à l’Education dite Nationale est le service d’une idéologie politique et non l’instruction des enfants que les parents confient, par respect du principe de subsidiarité, à l’Etat, garant du bien commun.
tl
bientot ce sera le français la deuxième langue la plus parlée
Olivier
En effet, l’éducation nationale est devenue une structure d’endoctrinement idéologique.
Le matraquage pour l’anglais, panacée universelle, est déjà un enfournement obligatoire vers la soumission au mondialisme marchand; les reculades devant l’arabe prouvent surtout la lâcheté…
Anonyme
toujours une connerie d’avance à l’EN…
La pauvreté de leur raisonnement saute aux yeux si on remplace “langue Arabe” par n’importe quoi d’autre. Et encore, il y a là une confusion manifeste entre l’arabe littéraire, et le dialectal. C’est un peu comme si on disait qu’on allait enseigner l’indo-européen parce qu’en europe on parle beaucoup de langues indo-européennes.