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France : Société

Une messe a été célébrée pour le 1100e anniversaire de la fondation de la Maison de Bourbon [add]

Une messe d’action de grâces a été célébrée le 19 septembre dans l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Souvigny, au cœur du Bourbonnais, par le Père Abbé bénédictin de Randol :

« La messe, c’est la messe » annonce sans détour le Révérend Père Dom Bertrand de Hédouville, Abbé de Notre-Dame de Randol, juste après la messe d’action de grâces célébrant la fondation de la Maison de Bourbon, il y 1 100 ans. « Que ce soit une messe lue dans une crypte comme à Randol en semaine, ou une messe très solennelle comme aujourd’hui, c’est le sacrifice du Seigneur qui est offert. Mais c’est vrai qu’il y a quelque chose de plus ici. »

Invitée à l’initiative du Prince Charles-Henri de Lobkowicz et de son association Présence Bourbon, l’assemblée en question a réuni près de 550 personnes, dont les Princes Louis de Bourbon et Jean d’Orléans, les altesses d’Espagne, du Luxembourg, d’Autriche, d’Italie, de Yougoslavie et du Liechtenstein. Chaque branche de la vaste famille était représentée : Bourbon-Siciles, Bourbon-Parme, Bourbon Chalus, Bourbon Busset…

Une partie des convives découvrait pour la première fois le Bourbonnais, leur territoire d’origine, et le prieuré clunisien de Souvigny, cimetière des Ducs de Bourbon avant que les rois de France ne soient enterrés à Saint-Denis, et lieu même de la naissance des Bourbon. C’est en effet en 915 que le chevalier Aymar, plus ancien ancêtre connu et père du premier sire de Bourbon, fit don de l’alleu de Souvigny à l’abbaye de Cluny. […]

Quelle messe célébrer pour une telle occasion ? « Lorsque le Prince est venu me demander si je pouvais chanter la messe aujourd’hui, il a insisté à la fois sur l’histoire des Bourbon, qui a marqué la France en bien, que l’on aime ou non, et sur l’histoire monastique. » Une action de grâces pour notamment célébrer les valeurs de la famille, et leur nécessité pour la nation, « cette famille de familles » où, « si l’on oublie les aïeux, on perd le sens de l’héritage, et la nation se dissout en quelque chose d’abstrait ».

Au long des deux heures de messe ont retenti les sonorités de l’orgue du XVIIe siècle de l’église, sur une messe de Jacques Charpentier, mêlées aux chœurs romains des moines et des chanteurs grégoriens, sur la messe royale d’Henri Du Mont. « Tout de suite, le Prince a voulu des trompettes et des timbales ! », s’amuse Dom Bertrand de Hédouville, l’entrée s’étant faite au son de la marche de l’opéra d’Alceste de Jean-Baptiste Lully. Cependant, « ce n’était pas un concert », précise-t-il, « j’ai beaucoup pensé pendant la messe à Benoît XVI : il nous avait souvent invités à une solennité dans la messe, à une beauté dans la liturgie, dans les choix des pièces, que cela ne soit pas mondain mais quelque chose qui porte à Dieu. Et je crois que là, nous avions des pièces qui portaient à Dieu ». […]"

[Add] Le prince Jean d'Orléans nous signale une erreur dans l'article de Famille chrétienne cité ci-dessus :

"je n’étais pas présent à cette manifestation, ni d’ailleurs aucun des chef des branches principales, ni leur représentant : pas de comte de Paris (France), de duc de Castro (Siciles), de duc de Parme (Parme), de Grand Duc de Luxembourg (Luxembourg) ou de roi d’Espagne (Espagne)."

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