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Pays : Etats-Unis

Une mère porteuse refuse d’avorter

Une américaine est devenue mère porteuse pour 22.000 $, jusqu'au jour où, lors de l'échographie du 5e mois,
on décela un bec-de-lièvre, un kyste au cerveau et une anomalie
cardiaque complexe. Les parents biologiques tentèrent alors de la convaincre à avorter, alors que celle-ci disait vouloir « donner une
chance au bébé ». Pour
autant elle ne voulait pas être la mère de l'enfant : elle portait bien
le bébé pour une autre famille. On l'averti : si elle choisissait de
mener la grossesse à terme, les parents biologiques n'accepteraient pas
d'être les parents légaux du bébé. Ces derniers lui proposèrent 10000 $
supplémentaires si elle avortait
. Elle resta décidée.

La mère porteuse, avec ses deux filles, enceinte
de 6 mois, quitta le Connecticut pour l'Etat le plus proche où
elle, en donnant le jour à l'enfant, serait considérée comme sa mère. Elle s'était « attachée
émotionnellement
» à l'enfant qu'elle portait. Elle finit néanmoins par trouver un couple désirant adopter
le bébé.

A un mois du terme, les parents biologiques
intentèrent une action pour faire reconnaître leurs droits parentaux, et ils avouèrent que la « mère
biologique » n'avait en réalité pas de lien génétique avec l'enfant,
puisque les embryons avaient été fabriqués avec des ovules donnés par
une femme restée anonyme. A la naissance de l'enfant, le père accepta d'abandonner ses droits parentaux
contre l'assurance de pouvoir obtenir des nouvelles de la santé de
l'enfant auprès de la famille adoptante.

L'état de santé du bébé s'est révélé grave : problème cérébral – les
deux hémisphères mal séparés – des organes comme le foie et l'estomac
mal placés, deux rates, un bec-de-lièvre et des défauts cardiaques
importants. Ses parents adoptifs savent qu'il mourra
peut-être bientôt, mais ils voient un bébé plein de joie
de vivre, qui rit avec ses frères et sœurs. La mère porteuse témoigne :

« Je ne peux vous dire combien de gens m'ont dit que j'étais
mauvaise, que j'avais tort, que j'aurais dû me faire avorter, que je
serais damnée en enfer. (…) Mais personne ne ressentait cette
grossesse comme moi je le faisais
. Personne d'autre ne la sentait bouger
et donner des coups de pieds de l'intérieur
. Je savais depuis le début
que cette petite fille avait un esprit combatif étonnant, et que tous
les défis qui lui étaient lancés seraient relevés par elle avec chaque
once de courage dont elle dispose. Peu importe ce qu'on m'a dit, je suis
devenue sa mère. »

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8 commentaires

  1. Si on y pense réellement, concrètement en profondeur, et non pas comme un fait divers de plus, cette histoire est profondément bouleversante.
    Les réactions des “autres” me font penser – toute proportion gardées – à ce qu’on nous disait, à mon épouse et moi-même après le décès de notre fille : “oh vous en avez 4 autres”.

  2. Dans la page en lien, en prime, le clip “Aurélie” de Colonel Reyel.

  3. Beuh…c’est à la fois horrible et magnifique. mais comment peut-on créer des situations pareilles??! C’est déjà assez compliqué quand il n’y a “que” deux adultes pour faire un bébé, mais là quelle tambouille malsaine!

  4. Merci de donner large diffusion de ce cas à la fois tragique et merveilleux sur les réalités et le triomphe de l’amour.L’amour est comme l’eau :incompressible.Il finit toujours par avoir le dessus.Cela justifie le combat actuel pour le respect de la vie,dans ses aspects personnels et/ou sociétaux.

  5. Je ne suis pas médecin mais toutes ses anomalies se sont elles pas aussi le risque des manipulations de laboratoire qui ne peuvent pas remplacer une fécondation naturelle même si bien sûr notre imperfection humaine fait que parfois il y a des enfants qui ont des malformations même conçus naturellement.
    Des apprentis sorciers, médecins, chefs de clinique, etc, acheteurs d’enfants, ce sont eux les coupables d’abord, et sûrement pas ces mères porteuses qui ont besoin d’argent.
    Cette mère porteue a bien agi par rapport à la conséquence de son acte, accepté d’être une mère porteuse,, mais cela ne supprime pas la cause, que des gens riches s’achètent des enfants “éprouvettes” et que les lois le permettent.

  6. c@ très bonne question.Les ovules sont faits pour fonctionner à la température du corps humain. Pour les cellules masculines le Créateur a prévu de les maintenir extérieures pour éviter les surchauffes.Les congélations de ces gamètes ne sont donc absolument physiologiques . Qui aurait l’idée de mettre ses logiciels dans l’azote liquide ???Les gamètes sont porteurs de logiciels extrèmement délicats et la moindre faute de frappe peut avoir des conséquences énormes.C’est un défi à Dieu,défi satanique qui aura sa sanction. Ps : notons au passage que le mot ovule est masculin.Vite cessons ce scandale….

  7. c’est un beau temoignage a la foi terrible ignoble et instructif !

  8. “(…) que j’aurais dû me faire avorter, que je serais damnée en enfer.”
    Sidérant.
    L’inversion des moeurs mène à l’inversion des esprits.

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