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Valeurs chrétiennes : Culture

Une lumière sur la montagne ou les confidences d’un ermite

Une lumière sur la montagne ou les confidences d’un ermite

Ces pages, écrites dans la solitude, veulent être une contemplation de la beauté, une attention aimante à la vérité. Leur auteur, habitué des longues marches en solitude autour de son ermitage, nous entraîne avec lui sur la montagne :

« Lorsque nous montons seuls sur la montagne pour aller à la rencontre de Dieu et nous exposer à sa lumière, pour être un avec lui, nous prenons de la distance avec nos œuvres et pouvons discerner si elles sont inspirées par l’Esprit-Saint ou si elles viennent de nous. »

Plus que jamais, le monde a besoin de suivre les traces de la lumière.

Et celle-ci se rencontre dans le silence des hauteurs.

Imprimatur Mgr Dominique Rey

L’auteur,Frère Emmanuel, est ermite dans le Massif Central.

Extraits

« Evangéliser, c’est être tellement lumineux de Dieu, que par notre vie, nos paroles et nos actes, ceux que nous rencontrons fassent l’expérience de l’amour de Dieu.

La lumière manifeste l’unité absolue entre le Christ pasteur et le Christ docteur. Pour les disciples du Christ, elle révèle l’accord intime entre la pastorale et la doctrine. Il n’est point de tension en elle. Si tension y a, elle se situe entre elle et nous.

Combien de personnes peinent à comprendre certains enseignements de l’Eglise comme l’encyclique Humanae vitae ou plus proche de nous Veritatis Splendor ? Accueillir avec un cœur d’enfant et non comme un adolescent l’exigence de l’Evangile est la condition pour raisonner en adulte devant Dieu.

On ne peut trouver la lumière en dehors de la vérité.

Si notre conscience peine et patauge dans l’obscurité, si nous ne savons pas quel choix poser, quelle décision prendre, saisissons avec dévotion la Parole de Dieu ou le catéchisme. Nous sommes alors à la veille de découvrir des chemins insoupçonnés.

La lumière se contemple, les yeux fermés, sinon elle brûle. Nul ne peut voir Dieu sans mourir. La lumière aussi s’écoute. Elle éclaire nos vies à la manière d’une parole qui indique le chemin.

Oublions ce qui nuit à notre intériorité et fait de nous des infirmes du cœur. Tenons-nous à l’écart autant que possible de la frénésie d’information et de communication qui obscurcit les vrais désirs et trouble l’âme.

Le Christ est Seigneur du Ciel et de la terre comme l’enseigne avec une autorité indiscutable l’encyclique de Pie XI Quas Primas, car le Christ est le créateur et le maître de tout. En lui nous avons la vie, le mouvement et l’être et rien de ce qui est n’échappe à son rayonnement, sans cela immense serait la chute dans le néant. Le temporel sans le spirituel c’est l’enfer sur la terre. Le temporel, qui reçoit la lumière du Christ, c’est le Ciel sur la terre.

La lumière est intérieure. C’est pourquoi elle éclaire tout l’homme. Nul ne change extérieurement sans avoir auparavant été transformé en son cœur.

Ici-bas, la liturgie manifeste l’irruption de la lumière du salut apportée par le Christ. C’est pourquoi le prêtre et les fidèles sont appelés, suivant l’antique tradition de l’Eglise, à célébrer les saints mystères tournés vers l’Orient.

Lorsque la lumière divine rayonne sur l’ordre social, l’imprégnant de l’Evangile, la dignité de l’homme est pleinement manifestée. Plus la société est chrétienne, plus les droits de l’homme sont respectés, car ils sont issus de Dieu, finalisés par Dieu. Sans lui, ils sont perversité et course vers le néant. Oui, la mission du baptisé dans le monde consiste à spiritualiser le temporel.

La lueur vacillante d’une bougie réchauffe davantage l’âme qu’un puissant faisceau halogène, et la lampe qui indique la présence eucharistique de Dieu dans le tabernacle d’une église est plus éloquente que les rampes suralimentées des scènes des concerts. Son humble rayonnement est une invitation à fermer régulièrement les yeux de chair pour accueillir et contempler la lumière incréée.

Dieu éclaire le quotidien de l’homme à la lueur d’une bougie. Il fait avancer la barque de son existence à la vitesse d’une brise légère. Il éclaire juste ce qu’il faut, instant après instant, car seul le présent compte, seul le présent a valeur d’éternité. »

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