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L'Eglise : L'Eglise en France

Une étude critique sur le rapport Sauvé [add.]

Une étude critique sur le rapport Sauvé [add.]

On nous signale la mise en ligne du site Revue CIASE, qui réunit un certain nombre d’arguments critiques sur le rapport Sauvé (avec une synthèse en page d’accueil du site).

Addendum du 1er janvier 2024: le site Revue CIASE va prochainement fermer, mais vous pouvez lire l’étude ici:

Revue Ciase VF5.

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3 commentaires

  1. Des évêques qui demandent ‘Sauvé’. Ils ont récolté 20 millions d’euros. Pauvres gens qui ont fait un leg à l’Eglise, leg dilapidé par des amis des tapis rouges de la république en marche nihiliste.

  2. Désolée vraiment, mais je ne donne rien à l’Église cette année, et j ‘en ai le cœur serré.
    Mais je pense, profondément, que des préjudices de cette sorte ne se réparent pas avec de l’argent.
    Associer un préjudice moral pour atteinte sexuelle à un versement d’argent me paraît malsain.
    Un pèlerinage offert aux victimes par exemple à Pontmain, dans cette atmosphère si particulière, le petit village paisible, l’hébergement modeste et chaleureux, sous la protection de Notre Dame de Pontmain, voilà qui serait à la fois réparateur et consolateur, en allant vers le haut.

  3. En réalité, et comme pour la liturgie traditionnelle, l’essentiel est interdit d’expression, en raison du retournement de ceux-là même qui ont la charge d’être gardiens de la tradition.
    L’Église, lieu du Salut prolongeant l’Incarnation et l’action rédemptrice du Christ, a aussi à sanctifier ses propres représentants. Elle a, au XXème siècle, plus d’humilité, plus de pauvreté, plus de charité devant l’humanité à sauver. Faute d’une vigilance surnaturelle efficace face au noyautage d’une révolution insidieusement humaniste et subjectiviste, ce qui était essentiel et intangible est devenu objet de réformes, au point de réécrire ce coeur vivant du Christ qu’est le canon de la Messe… Et le reste, qui a suivi. Sur le fond, l’idéologie qui tient désormais la parole et les décisions dans les églises (au moins occidentales) est : l’intention humaine sincère comme référence, évacuant l’objectivité du péché ; l’optimisme béat sur “l’autre” à accueillir, corollaire d’une traque d’un “esprit ancien” dont la surnaturalite essentielle n’est plus perçue et qui n’est donc plus perçue que comme “fermée” et “négative à l’égard de la vie et des autres”.

    Concernant la liturgie, il ne saurait donc être question d’un choix de sensibilité, où le passéisme maladif devrait reconnaître son état pathologique et accepter de prendre le chemin de sa guérison. Il s’agit, radicalement à l’inverse, de dire enfin comment Vatican Il et tout ce qui a suivi s’inscrit dans l’unité du Christ, transmise surnaturellement à travers les hommes et les siècles. Sans opposer ou affranchir un magistère présent à la continuité qui le lie au divin Fondateur.
    Il en est de même concernant les crimes pédophiles. L’optimisme exalté qui a, non pas suivi, mais préparé l’après Vatican Il, a voulu voir la chair comme bonne (en oubliant le cadre qui l’ordonne, du mariage d’un homme et d’une femme adultes, engagés pour la vie), le péché comme “effacé par l’amour” etc.. Au niveau des supérieurs responsables (évêques en particulier), “l’accueil miséricordieux du frère” vu comme “le fils prodigue” a oublié la réalité du péché et la prudence humaine, en endossant le rôle exaltant du “Père miséricordieux”, ici bien aveugle, illusoire et irresponsable. Enfin, le mea culpa est devenu confortablement collectif, jusqu’à accuser l’Église même comme responsable “systémique”. A la vérité, la seule responsabilité systémique n’est pas dans la succession surnaturelle des apôtres : elle est, uniquement, dans le modernisme aveuglément et orgueilleusement humain qui a pris le pouvoir, sans pompe et sans couronnement mais bien réellement, à l’occasion de Vatican Il’
    C’est ce procès là qui est à faire, avant tout : lui seul replacera l’Église dans sa propre continuité, lui rendant ainsi sa perspective et sa force surnaturelles. Ceux, particuliers et non “systémiques”, en leurs lieux et instances de jugement et non médiatiquement, des coupables réels, et des responsables directement complaisants, suivront alors naturellement.

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