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France : Société

Une élue condamnée à 24 mois de prison, dont 18 ferme pour avoir harcelé le père d’une victime des attentats de Paris

Une élue condamnée à 24 mois de prison, dont 18 ferme pour avoir harcelé le père d’une victime des attentats de Paris

Une élue de Liévin a été condamnée mardi par le tribunal correctionnel de Béthune à 24 mois de prison, dont 18 ferme pour avoir harcelé notamment le père d’une victime des attentats de Paris. Patrick Jardin a perdu sa fille, Nathalie, tuée au Bataclan, et avait témoigné dans un ouvrage.

Un second cauchemar a commencé pour Patrick Jardin seulement quelques jours après les attentats : une élue au conseil municipal de Liévin a commencé à le harceler par téléphone. Elle s’est faite passer pour Lou Sirkis, la nièce du chanteur d’Indochine.

“Elle m’a appelé pour me raconter que ma fille était homosexuelle, qu’elle avait été violée et qu’elle était enceinte au moment de l’attentat”. “À travers ce qu’elle disait, elle voulait me faire comprendre que j’étais passé à côté de la vie de ma fille”.

Puis la harceleuse a usurpé l’identité de la cousine de Nathalie auprès de Facebook pour avoir accès à son profil sur le réseau social.

“Elle a récupéré une photo de Nathalie après une chute à vélo, où elle avait le visage tuméfié. Et elle racontait que c’est moi qui lui avait fait ça.”

Pourquoi cette personne s’est-elle attaquée à Patrick Jardin ? “Je ne la connaissais pas. Ma fille ne la connaissait pas.” 

L’homme a tout de suite déposé plainte en 2015 pour faire cesser ces agissements inexplicables. C’est en 2016 qu’elle a été identifiée et interpellée par la police.“Heureusement que j’étais suffisamment costaud pour ne pas me suicider”“Je lui en veux. Elle a sali la mémoire de ma fille. Je veux lui faire payer cher ce qu’elle m’a fait”.

Son procès ne concernait pas que Patrick Jardin. D’autres plaignants, qu’elle avait aussi harcelé, espéraient également obtenir justice. Outre la condamnation à de la prison ferme, elle a également été déchue de ses droits civiques.

Visiblement, la justice n’a pas retenu le déséquilibre psychique.

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6 commentaires

  1. Bravo : La justice est passée !
    ———————

    Cela nous rappelle l’horrible « mur des cons » au sujet duquel l’ex-présidente du Syndicat de la magistrature (SM, classé à gauche) a été condamnée à 500 € d’amende avec sursis pour le volet pénal, 5000 € de dommages et intérêts au père d’une victime de meurtre dont la photo avait été punaisée sur le panneau.

    «Mur des cons»: condamnation confirmée en cassation (lefigaro.fr)
    Publié le 12/01/2021 à 18:20, mis à jour le 12/01/2021 à 19:42

    • Et, à titre de condamnation complémentaire, Françoise Martres, présidente du SM, jusque-là conseillère à la cour d’appel d’Agen, a été promue, sur proposition de Nicole BELLE-OU-BÊTE (qui venait d’être nommée gardienne des sots), au poste de première vice-présidente adjointe au tribunal de grande instance de Bordeaux.

  2. Une “élue”…
    De quel bord est-elle (PS, EELV, LREM, LR, RN… ?)
    Et surtout, quel est son nom ??

    Une chape de plomb.

  3. Article de 2017 ??

  4. Est-il indiscret de connaître l’identité de cette charmante (ex-)élue, nécessairement majeure ? En vertu de quel principe les médias font-ils preuve d’une telle discrétion ?

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