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Europe : politique

Un prix nobel d’économie prévoit la fin de la monnaie unique

Lu dans Minute :

PLa chute de l’Espagne signera la fin de l’euro.» Le prix Nobel d’économie 2010, le britannico-chypriote Christopher Pissarides, n’a pas fait dans la nuance lors du forum économique de Pékin selon l’hebdomadaire «Business Week» qui relaie l’information. Son verdict: «Il faudrait tant d’argent pour le sauvetage de l’Espagne que je doute que les pays européens les plus solides, comme l’Allemagne, aient même les capacités de réunir ces fonds.» Cet événement, a-t-il conclu, «pourrait entraîner la disparition de l’euro en tant que monnaie commune.» Wait and see…"

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12 commentaires

  1. Oui, l’Euro aura sa fin. De toute façon il interresse qui l’Euro ? En dehors des politiques ? Ceux qui voyagent à l’étranger ? Mais combien de français sortent de leur pays chaque année et peuvent dire vraiment heureusement il y a l’Euro ? Et tout les autres qui ne bougent pas de leur beau pays et qui subissent l’Euro parce qu’évidemment avec lui tout est devenu plus cher ! Ce qui va faire mal c’est si le franc revient car votre baguette à 0,95€ passe à 6FF !! Or ceux qui ont ont acheté une baguette juste avant l’Euro n’avait payé que 2,80 FF Waou quelle augmentation en 10 ans !! Et pas seulement pour la baguette. Il n’y a que les salaires qui n’ont pas suivis… sauf ceux des ministres peut-être ?

  2. Le Portugal se porte au plus mal en ce moment et la tendance déflationniste est très puissante.
    A suivre donc.

  3. C’est une évidence, à moins que l’Allemagne ne parvienne à imposer la rigueur budgétaire dans les pays latins France comprise, ce qui est électoralement difficile.
    La sortie progressive de la zone euro entraînera dans les Etats concernés un effondrement de la valeur des actifs entrainant la faillite de certains spéculateurs et rentiers mais pourra paradoxalement générer une “reprise” rapide en profitant d’une certaine compétitivité retrouvée (au pire, cela génèrera un afflux touristique!).
    Mais même dans ce scenario-là, il faudrait préalablement “préparer” les populations à la rigueur, à des “économies” car une spirale inflationniste pourrait se mettre en place.

  4. Ce n’est pas le seul – un article sur le meme sujet dans le New York Times du Nobel d’economie (de gauche, pro-UE) Paul Krugman fait du bruit:
    http://www.nytimes.com/2011/01/16/magazine/16Europe-t.html?_r=1&pagewanted=all
    Extrait:
    “[N]ow you see why many American (and some British) economists have always been skeptical about the euro project. […] America, we know, has a currency union that works, and we know why it works: because it coincides with a nation — a nation with a big central government, a common language and a shared culture. Europe has none of these things, which from the beginning made the prospects of a single currency dubious.”

  5. de là à penser que la France s’en sortira mieux avec le franc, il y a un pas que je ne franchirai pas.Cf la France de la fin des années 70 ou des années 80. Le problème de la France ce n’est pas l’euro, mais sa structure même. Nos super dirigeants nous appauvriront pour éponger les dettes et continueront leur train de vie de satrapes avec la bénédiction des élites et des électeurs

  6. et avec une monnaie aussi instable que le franc, le crédit sera plus cher pour l’État et donc pour le contribuable. N’est pas l’Allemagne qui veut

  7. Il ne prévoit pas, il met en garde:
    A collapse would be “a very serious problem,” Pissarides, who teaches at the London School of Economics, said at a forum in Beijing today. Such an event “might even see the end of the euro as a common currency,” he said.
    source: http://www.businessweek.com/news/2011-01-12/spanish-collapse-could-end-euro-nobel-laureate-says.html

  8. On l’espère bien, mais ce ne sera pas la fin des problèmes!

  9. Qu’adviendra-t-il alors de l’Europe ?

  10. Le sang de Jean Paul II comme relique, dans une église de cracovie ( après la béatification ):
    http://www.catholicnewsagency.com/news/john-paul-iis-blood-to-serve-as-relic-in-polish-church/

  11. Cela fait plaisir à lire, en un sens, mais en même temps effraie : car la France sera face à elle-même, et les révisions seront déchirantes. Après les Trente Glorieuses, nous avons eu les Trente Menteuses (endettement de l’Etat plus redistribution sans frein), et sortir d’une situation collective fausse est toujours dramatique.

  12. et toutes les monnaies européennes se retrouveront en concurrence à nouveau

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