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France : L'Islam en France

« Un musulman ou une musulmane qui irait dans un village où il n’y a pas de musulmans… Eh bien, ça, c’est interdit »

«  Un musulman ou une musulmane qui irait dans un village où il n’y a pas de musulmans… Eh bien, ça, c’est interdit »

Ah, l’islam ! Cette grande religion de paix, de tolérance et de fraternité comme les exemples en abondent !

Voilà-t-il pas que, par quelque navigation internetienne, nous sommes tombés sur le tweet suivant et cette figure affable :

Le sieur est, comme il est sous-mentionné, Monsieur Vincent Souleymane. Son site internet nous donne l’occasion de lire un « Qui suis-je » qui nous apprend qu’il a été converti en 1999, que « le Très-Haut [l]’a gratifié de l’amour pour les sciences de sa religion et pour la langue arabe », qu’il s’est lancé dans des études qui l’ont amené à « valider une licence de chari’a en langue arabe ». Vocabulaire bien caractéristique, le mot « science » : « tous les hommes de sciences de qui j’ai pu recevoir les enseignements ».

Sa page Linkedin précise que sa licence (mention Très bien, c’était un bon étudiant) a été passée à l’IESH (Institut Européen des Sciences Humaines) à Château-Chinon : l’IESH, dans le livre de Del Valle et Razavi Le PROJET. Stratégie de conquête et d’infiltration des Frères Musulmans en France et dans le monde, est présenté comme « L’ « université » de Château-Chinon : des imams fréristes pour la France et l’Europe » (« L’IESH, qui forme les imams européens à l’idéologie « fréro-salafiste », a été concrètement fondé par des personnalités proches du noyau dur de la Confrérie » (p. 187).

M.Souleymane est depuis et tout à la fois enseignant, référent en chari’a et imam (Saint Denis, 93). Un C.V. de référence.

Alors, que dit M.Souleymane dans l’extrait mis à notre disposition (date inconnue) ? Verbatim exhaustif sauf deux passages en arabe :

« Par exemple, en France, un musulman ou une musulmane qui irait dans un village où il n’y a pas de musulmans, il n’y a pas de mosquée, pas de boucherie hallal, rien ! Y’a pas de cimetière. Si il meurt, y’a personne pour faire [mots en arabe]. Eh bien, ça, c’est interdit. Et ça, c’est ce que nous dit le hadith, un hadith qui est souvent rapporté en disant pour dire que, oui, on n’a pas le droit de vivre dans un pays qui est non-musulman.

Et ça c’est intéressant, regardez comment il faut savoir à quelle occasion le Prophète a dit les choses et qu’est-ce qu’il a voulu dire.

Y’a un hadith qui dit, où le Prophète dit [suit de l’arabe], il est rapporté par Abou Daoud : « je me désavoue, je suis innocent de tout musulman qui vit au milieu des idolâtres ». Déjà, à quelle occasion le Prophète a dit ça ? Regardez quand on va plus loin dans la connaissance des hadiths et à quelle occasion le Prophète a dit ça. En fait, ce qui s’est passé, c’est qu’il y avait une tribu ennemie. Il y avait une tribu ennemie aux musulmans. Les compagnons sont partis attaquer. C’était la guerre, hein ! En fait, le Prophète n’a pas pris part à cette expédition mais les compagnons sont partis les attaquer. Dans cette tribu ennemie, il y avait des musulmans. Il y en avait qui s’étaient convertis à l’islam. D’accord ?  Les compagnons arrivent et ceux qui s’étaient convertis à l’islam se mettent en prosternation pour leur faire comprendre. Sauf que c’est la guerre, et voilà, les compagnons, ils ont pas fait de détail. C’est la guerre, et ils ont frappé, tué et blessé. Ils n’ont pas capté qu’il y avait des musulmans. Après cela, le chef de cette tribu vient voir le Prophète et lui dit : « ben voilà » ; il a accepté l’islam, il a accepté l’autorité de l’islam et il dit : « C’est un meurtre. C’est un homicide involontaire on dirait aujourd’hui. Ils ne savaient pas mais ils les ont tués quand même. Donc vous nous devez le prix du sang ».

L’enregistrement, et c’est bien dommage, s’arrête là. Si on essaie de faire un lien logique entre la première partie de l’exposé et la deuxième [Ceci étant, la lecture  ou l’écoute de quelques discours musulmans ne porte pas à penser que le sens commun est toujours respecté….], on peut supposer que Mahomet aurait répondu au chef de la tribu :

« tant pis pour eux, ils n’avaient qu’à ne pas vivre avec dans une tribu non musulmane, c’est interdit ».

Le lecteur aura également remarqué au moins quatre choses.

  • L’une à propos du vivre ensemble : quand des musulmans, visiblement en minorité, vivent dans une tribu ennemie, apparemment ils survivent.
  • La deuxième est associée au chef de la tribu ennemie. Grande miséricorde : il n’a pas été tué ! Mais, et c’est clairement dit, c’est parce qu’il s’est soumis à l’islam.
  • La troisième est de jurisprudence constante en islam : « le sang musulman est inviolable» (hadith 14 de Al Nawawi. Bien sûr, on a dit jurisprudence, pas réalité…
  • La quatrième, enfin, est liée à la phrase si représentative : « regardez quand on va plus loin dans la connaissance des hadiths». Et c’est exactement l’impression que l’on a quand on en apprend plus sur l’islam : quand on va plus loin, on se retrouve in fine tellement fréquemment confronté à l’ennemi, au conflit, au meurtre voire au massacre.

Petite taquinerie, peut-être que finalement c’est M. Vincent Souleymane qui a écrit ce tag récemment relevé sur un centre cultuel [ou culturel, on ne sait jamais très bien avec l’habileté d’usage du statut de la loi sur les associations] musulman :

C’est vrai après tout, quand on ne capte pas qu’il y a des musulmans….

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