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France : Société

Un instituteur pédophile remis en liberté

Lu dans Présent :

"Un instituteur de 48 ans a été suspendu de ses fonctions « à titre conservatoire », et immédiatement remplacé, après avoir reconnu des attouchements sexuels répétés sur « trois ou quatre » fillettes de sa classe de moyenne section à l’école maternelle Chateaubriand de Créteil depuis le mois de décembre. Les faits ont été révélés le 19 mars dernier ; la mesure de précaution a été prise le 21 ; mais l’enseignant a été remis en liberté à la consternation des parents des fillettes abusées.

« La pire chose qui pouvait arriver après tout ça, c’était qu’il (l’enseignant) ressorte (…). Je ne comprends pas que quelqu’un puisse sortir alors qu’il est accusé de tout ça, que lui-même a avoué », a lancé la mère d’une des deux petites victimes visées par la mise en examen de l’instituteur pour « agression sexuelle sur mineur de quinze ans par personne ayant autorité ». La justice a jugé que ce père de famille ne présentait pas de risque particulier de récidive dans l’immédiat.

Le recteur de l’académie, William Marois, interpellé par des parents pour rendre compte de « l’inertie » de l’Education nationale dans cette affaire, s’est exprimé publiquement lundi matin pour récuser tout « dysfonctionnement » : nul ne pouvait soupçonner que l’enseignant se livrait à des actes pédophiles pendant les heures de classes sur plusieurs de ses petites élèves, et l’administration avait fait son devoir en l’écartant aussitôt alors même qu’il bénéficie de la présomption d’innocence. […] Les parents ne se satisfont pas de cette déclaration. Ils affirment avoir tenté de parler avec la directrice de l’école qui se serait contentée de leur glisser le numéro d’un psychologue et d’affirmer qu’elle ne pouvait « rien dire officiellement » ; tout au plus leur a-t-elle suggéré de changer les fillettes d’école, surtout si l’enseignant mis en cause devait revenir…

Ce sont les parents des fillettes qui ont porté toute leur indignation sous le regard des médias pour dénoncer « l’inertie » de l’Education nationale qui n’a pas été capable de les entourer, de les conseiller, de faire preuve au moins de « compassion ». Ils accusent la directrice d’avoir voulu à tout prix étouffer l’affaire […]."

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