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Histoire du christianisme

Un hommage de Maurras à l’évêque de Fréjus et Toulon

Un hommage de Maurras à l’évêque de Fréjus et Toulon

Lu sur le site des archives du diocèse de Fréjus-Toulon :

Poursuivant la redécouverte de Mgr Guillibert à l’occasion du centenaire du Séminaire de La Castille, les Archives diocésaines viennent d’acquérir le numéro de l’Action Française en date du 2 juin 1926 où Charles Maurras rendait hommage à l’évêque de Fréjus & Toulon, mort deux jours plus tôt, et qu’enfant, il avait connu jeune prêtre du Diocèse d’Aix. Quelques citations de l’article que l’on trouvera en intégralité en cliquant ici :

Un évêque combatif : « Aimable autant qu’austère, excellant à faire d’un prône ou d’un sermon une causerie, écrivant avec vigueur et avec force, non parfois sans quelque recherche, mais limpide et toujours aisé, je l’ai vu débuter en homme d’action, animateur, comme on dit, et entraineur d’hommes, déployant des trésors d’activité et de vigilance sur les troupeaux divers qui lui étaient confiés »

Un évêque avisé : « Heureux M. Guillibert qui a toujours eu les yeux ouverts, quand tous les curés qui ont passé ont toujours eu les yeux fermés… » ; « Il avait d’ailleurs le sens de l’opportun, du nouveau, du vivant, j’oserai presque dire dans l’ordre supérieur de l’esprit, de la mode elle-même. »

Un évêque thomiste : « Il fut, je crois, l’un des premiers prêtres français qui, répondant au premier appel de Léon XIII, ait repris l’étude de la scolastique, et c’est à lui, certainement, que je dois mes curiosités élémentaires du thomisme. Ses confrères en restaient soit à Descartes, soit à la position de Bossuet : il manifestait et propageait son enthousiasme pour l’Ange de l’Ecole et ses commentateurs. »

Un évêque patriote : « notre ami le commandant Dublaix n’a certainement pas oublié la vive protestation que Mgr Guillibert éleva le jour où il se vit classé parmi les « libéraux ». Indifférent à la politique proprement dite, mais patriote ardent, fier de la victoire, passionné pour la flotte, dont il était le grand aumônier, et j’oserai dire l’orateur éloquent, rongé d’une amère tristesse au spectacle de notre décadence en Méditerranée, il ressentait de tout coeur et de tout esprit les espérances de relèvement national ».

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