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Valeurs chrétiennes : Culture

Tout ne se vaut pas pour le bonheur de tous les hommes …

ELa loi Taubira change-t-elle la vérité sur l’homme ?

Comment « donner un fondement solide à la discrimination de ce qui s’impose ou de ce qui ne s’impose pas, de ce qui est nécessaire ou de ce qui peut varier selon les circonstances, dans l’organisation de la Cité »

Dans son livre de référence « Fondements de la Cité » (page 23), Jean Ousset explique en effet cette nécessité pour l’homme, animal politique, à l’opposé de tout relativisme de connaître la vérité qui demeure et une certaine hiérarchie des biens.

Tous les acteurs du « mouvement social » travailleront avec intérêt le nouvel ouvrage de formation publié par le Collectif Jean Ousset à la demande d’Ichtus : La Dictature du Relativisme (200 pages – 12€ et 8,4€ en version numérique).

Ichtus propose des formations inspirées des méthodes développées par Jean Ousset. « Anthropologie et Politique »  à l’école de JP II avec Bruno de Saint Chamas, «  Faire aimer la Civilisation »  par l’Art avec Nicole Buron, «  Les ateliers de l’Histoire » avec Martin Dauch. 

Pourquoi tout ne se vaut pas ?

« Parler de la dignité transcendante  de l’homme signifie donc faire appel à sa nature, à sa capacité innée de distinguer le bien du mal, à cette « boussole » inscrite dans nos coeurs et que Dieu a imprimée dans l’univers créé ; cela signifie surtout de regarder l’homme non pas comme un absolu, mais comme un être relationnel ».

Pape François – 25 novembre 2014 au Parlement européen de Strasbourg.

« Une société n’est dûment ordonnée, bienfaisante, respectueuse de la personne humaine, que si elle se fonde sur la Vérité… »

Jean XXIII, Pacem in terris (p. I)

« L’ordre (propre aux communautés humaines)… a pour base la Vérité, qui se réalise dans la justice, demande à être vivifié par l’amour, et trouve dans la liberté un équilibre sans cesse rétabli et toujours plus humain. Cet ordre moral – universel, absolu, et immuable dans ses principes – a son fondement objectif dans le vrai Dieu transcendant et personnel, Vérité première et Souverain Bien, source la plus profonde de vitalité pour une société ordonnée, féconde, et conforme à la dignité des personnes qui la composent » (Cf. Pie XII, Noël 1942).

Qu’est-ce que la vérité ?

Y a-t-il une vérité ?

Questions fondamentales qui commandent tout l’humain et, au premier chef, l’organisation de la Cité.

Inutile d’épiloguer sur l’orientation à donner aux structures sociales, inutile de s’épuiser à les réformer, si tout se vaut et s’égale, et si l’on peut dire qu’il est une vérité et une erreur, un bien et un mal…

Si l’on pense que ce qui est donné pour vrai aujourd’hui sera l’erreur condamnée demain, pourquoi s’évertuer à défendre une donnée si provisoire dès lors qu’on ne se sent ni convoitise, ni ambition ?

S’il n’est de vérité que d’un jour il est non seulement vain de se faire tuer mais de se gêner pour elle.

Une vérité présentée comme ne devant durer qu’un certain nombre d’années ne mérite pas le nom de vérité. C’est ce que tant d’évolutionnistes catholiques ne paraissent pas soupçonner.

Si la vérité change, au gré des ans, de l’opinion ou du Pouvoir, l’attitude la plus sage est de se laisser entraîner au moindre frais, au moindre effort, par un « sens de l’histoire » qui n’est plus qu’une bousculade méprisable d’intérêts et cupidités.

Mais s’il existe une vérité ?

S’il est vrai que l’harmonie et le bonheur de l’ordre humain dépendent d’une certaine hiérarchie de biens à promouvoir et à défendre, quel que soit l’événement ?…

S’il est vrai qu’une certaine orientation doit être donnée aux institutions pour rendre plus facile l’ascension de tous vers une fin dernière peu soumise à évolution ?…

… Il est évident que le bon ordre de la Cité mérite qu’on y veille, qu’on s’y dévoue avec désintéressement, intelligence, compétence, prudence et ténacité.

Et puisqu’une certaine liberté dans l’ordonnance de nos institutions complique la détermination de la vérité sociale, civique, politique, on comprend que le problème fondamental en pareil domaine soit celui des rapports existant entre ce qui est contingent et ce qui est nécessaire, entre le fugace et le permanent, entre le particulier et l’universel…

La vérité tient-elle davantage à ce qui change qu’à ce qui dure ? Si elle tient aux deux, comment préciser leur relation ?

Tel est le grand problème, non seulement de l’ordre sociale et politique, mais de l’ordre humain tout entier, personnel et collectif.

… A suivre … la semaine prochaine.

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