Partager cet article

Scoutisme

Toussaint : les routiers scouts d’Europe en marche vers Vézelay (Add.)

Déjà beaucoup de vidéos en ligne : quel témoignage de foi et de force dont notre monde a tant besoin! Deo gratias.

On préferera vous proposer ci-dessous "Vierge des Chemins de France" plutôt que les bombardes et cornemuses bretonnes dans la basilique, instruments non liturgiques, qui semblent raviver le bretonisme des origines

 

Add. : plusieurs réactions au post initial m'incitent à modifier la forme de celui-ci. Toutefois, la question posée ici et qui vient après avoir reconnu tout le bien fait par la FSE à l'Eglise, ma Patrie et l'Europe, porte tant sur la présence d'instruments non liturgiques que sur ce monopole d'une seule région. 

Partager cet article

14 commentaires

  1. Ah ah ah… Sacrées cornemuses… Elles en auront fait couler, de l’encre ! (et des bits informatiques)
    Au passage, petite question, l’orchestre quasi symphonique installé tous les ans est-il plus “liturgique” que les cornemuses ?
    Et le pauvre orgue de chœur maladif dont est doté la basilique serait-il décent (bien que liturgique pour le coup…) pour accompagner 200 jeunes gens chantant de tout leur cœur ?

  2. Avec le vrai Dieu tout est beau…
    Pour moi ce sera le “pange lingua”
    http://www.youtube.com/watch?v=UHWnF8VUUCI

  3. C’est beau, digne. Où est le problème?
    L’an prochain, il y aura peut être, qui sait? les tambourinaïres et les joueurs de galoubet de Provence? L’an d’après, l’expression musicale d’une autre province française?
    Je ne comprends guère cette remarque??!!!
    [Il existe des normes liturgiques pour les instruments.
    Il semble que tous les ans, ce soit la même chose comme si les scouts d’Europe étaient génétiquement bretons (suivez le lien sur Bleimor).
    Vézelay est en Bourgogne pas en Bretagne.
    Voilà].

  4. Pour connaître beaucoup d’anciens routiers et ayant moi-même fait le pèlerinage pendant cinq années consécutives, les joueurs de bombardes et de binious n’y ont pas toujours eu le monopole de l’animation musicale : on y a entendu des trompes de chasse. Sans doute la les organisateurs font-ils avec les instrumentistes disponibles.
    Bon nombre de routiers dont je fais parti, ont été marqué au fer rouge par ce pèlerinage et la beauté de ses processions. Beaucoup ont d’ailleurs déploré n’y voir aucun instrument pendants plusieurs éditions. On aurait tord de s’en priver.

  5. Quel mépris affligeant pour ces instruments que l’on retrouve en sculptures sur les angles de nos chapelles et de nos cathédrales, Quel mépris pour l’empreinte du Bagad Bleimor dans l’histoire du scoutisme, Quelle dédain pour les cultures musicales traditionnelles régionales.
    Si aucun des santons de votre crèche ne joue de cornemuse et pensez que seul l’orgue convient pour élever les âmes des fidèles je vous propose de reméditer le Psaume 150 :
    Saint, Saint, Saint, le Seigneur, Dieu de l’univers !
    Louez Dieu dans son temple saint,
    louez-le au ciel de sa puissance ;
    louez-le pour ses actions éclatantes,
    louez-le selon sa grandeur !
    Louez-le en sonnant du cor,
    louez-le sur la harpe et la cithare ;
    louez-le par les cordes et les flûtes,
    louez-le par la danse et le tambour !
    [A la nuance près que David ne parlait pas de la Messe, qui n’était pas encore instituée].
    Pour être allé à Vezelay de nombreuses fois, les processions au son de la cornemuse n’ont été autre chose que des avant-goût de Paradis.
    Alors, cornemuses et bombardes, sonnez pour notre Dieu, Sonnez !

  6. Pourquoi ce sectarisme à l’encontre de la culture
    celtique et européenne. La présence des cornemuses
    lors des obsèques des militaires et policiers
    américains marquent bien notre héritage culturel dans
    le monde. La cornemuse comme le biniou ont également une
    longue histoire lors des différents conflits que
    l’Europe a connue.
    [Euh, il est fait nulle part mention de”sectarisme” et des “celtes”! Pas même des soldats ou de policiers américains.
    Juste de la procession d’entrée d’une messe solennelle.
    ]

  7. Vous ne nous feriez pas la liste des mauvais instruments et des bons, pour qu’on sache définitivement ce qui plait au Bon Dieu en matière de musique et ce que l’on a droit d’aimer ? Je vous étonnerais si je vous disais le nom de ce prêtre tradi qui, sachant quand il le faut s’affranchir des catégories, a recemment célébré une superbe messe saint Pie V accompagnee à la guitare folk.

  8. Quelles sont les normes liturgiques dont il est question ? Après une rapide recherche je n’ai pas trouvé d’interdiction explicite des bombardes et des cornemuses.
    Je ne comprend vraiment pas cette remarque.

  9. @ tous ceux qui ne comprennent pas le post , je vous conseille de lire ou de relire le texte de vatican2 sur la liturgie et la nouvelle façon de dire la messe . C’est très facile à lire et à comprendre.
    la messe est le sacrifice de Jésus lui-meme à son Père , ce n’est pas un rassemblement d’eglise où chacun fait ce qu’il veut. Savez-vous que dans la cérémonie des ordinations il y a une supplique de l’évêque qui demande au prêtre de respecter scupuleusement le rite de la messe et que tout écart est péché ?

  10. Présence peut-être liée à la création récente du bagad des Guides et Scouts d’Europe… ?
    http://www.scouts-europe.org/breves-et-actus-nationales/creation-du-bagad-national-des-guides-et-scouts-deurope.htm

  11. Les scouts d’Europe ont une tradition d’inscription dans une histoire aussi bien nationale (épreuves de promesse, je crois) que locale.
    Des essais avaient été tentés de “qualifications régionales” (sorte de brevet) portant sur la culture, l’histoire de nos régions. Seule la région Bretagne a réussi à le garder quelques temps et l’on voit encore aujourd’hui des chefs porter la croix aux loups et la bande Bleimor.
    Il ne s’agit pas d’un monopole de choix mais de fait.
    Que des scouts corses lancent des chœurs de polyphonie (et ainsi de suite pour toutes les régions) et ils auront leur place au sein de l’association des Scouts d’Europe.
    Ce n’est pas le mouvement qui fait vivre les groupes (et les ETN…), ce sont les jeunes qui s’y engagent… Vezelay a aussi connu un groupe de trompe de chasse. Si il se remonte, ils seront, à mon avis, plus que bienvenus.
    Pour finir sur la place de la cornemuse dans les églises, je voudrais citer Sacrosanctum concilium :
    “C’est pourquoi la musique sacrée sera d’autant plus sainte qu’elle sera en connexion plus étroite avec l’action liturgique, en donnant à la prière une expression plus agréable, en favorisant l’unanimité ou en rendant les rites sacrés plus solennels. Mais l’Église approuve toutes les formes d’art véritable, si elles sont dotées des qualités requises, et elle les admet pour le culte divin.”
    Je pense que nul ne peut nier que la cornemuse est un instrument solennel, d’une certaine noblesse, qui ne vulgarise en rien la liturgie de la messe.
    Ecoutez les enregistrements, ce n’est ni sur une danse, ni sur un air populaire que les cornemuses rentrent mais sur une marche solennel.
    Bien sûr, Sacrosanctum Concilium demande le consentement de l’évêque pour l’admission d’autres instruments dans la liturgie. Je pense qu’on peut légitiment admettre que Mgr Patenôtre ayant présidé un pardon breton cet été, n’ayant jamais critiqué les cornemuses de Vezelay, donne au moins son accord tacite.
    Les cornemuses écossaises et les bombardes peuvent donc légitimement être utilisées dans le cadre de la liturgie catholique.
    [C’est votre interprétation.Laissez l’évêque se prononcer selon le texte que vous citez.
    “Dignité du temple” : On ne va ergoter, mais des instruments bretons dans une basilique bourguignonne…]

  12. […]

  13. Tout instrument qui est adapté ou qui peut le devenir est autorisé ! Ce n’est pas l’instrument qui importe mais la QUALITÉ de ce qui est joué.
    J’ajoute que l’instrument est SECONDAIRE et que la voix lui est supérieure.
    Le Chant des âmes est privilégié par l’Église qui n’hésite pas à affirmer que chanter c’est prier deux fois !
    Un catholique est avant tout un chanteur.
    ————————————————————————-
    SACROSANTUM CONCILIUM
    Chapitre VI
    119. La musique sacrée dans les pays de mission
    Puisque, dans certaines régions, surtout en pays de mission, on trouve des peuples possédant une tradition musicale propre qui tient une grande place dans leur vie religieuse et sociale, on accordera à cette musique l’estime qui lui est due et la place convenable, aussi bien en formant leur sens religieux qu’en adaptant le culte à leur génie dans l’esprit des articles 39 et 40.
    C’est pourquoi, dans la formation musicale des missionnaires, on veillera avec soin à ce que, dans la mesure du possible, ils soient capables de promouvoir la musique traditionnelle de ces peuples, tant à l’école que dans les actions sacrées.
    120. L’orgue et les autres instruments de musique
    On estimera hautement, dans l’Église latine, l’orgue à tuyaux comme l’instrument traditionnel dont le son peut ajouter un éclat admirable aux cérémonies de l’Église et élever puissamment les âmes vers Dieu et le ciel.
    Quant aux autres instruments, selon le jugement et le consentement de l’autorité territoriale compétente, conformément aux articles 22, 36 et 40, il est permis de les admettre dans le culte divin selon qu’ils sont ou peuvent devenir adaptés à un usage sacré, qu’ils s’accordent à la dignité du temple et qu’ils favorisent véritablement l’édification des fidèles.
    121. Mission des compositeurs
    Les musiciens, imprégnés d’esprit chrétien, comprendront qu’ils ont été appelés à cultiver la musique sacrée et à accroître son trésor.
    Ils composeront les mélodies qui présentent les marques de la véritable musique sacrée et qui puissent être chantées non seulement par les grandes Scholae cantorum, mais qui conviennent aussi aux petites et favorisent la participation active de toute l’assemblée des fidèles.
    Les textes destinés au chant sacré seront conformes à la doctrine catholique et même seront tirés de préférence des Saintes Écritures et des sources liturgiques.
    [“dignité du temple” : On ne va ergoter, mais des instruments bretons dans une basilique bourguignonne…]

  14. On a le droit d’aimer (c’est mon cas) la bombarde, la cornemuse, la guitare folk ou électrique, le cor de chasse, l’harmonica ou l’accordéon, ça ne fait pas de ces instruments, même avec des airs “beaux” ou “solennels”, des instruments liturgiques. Cela vaut aussi pour l’orchestre polyphonique qui n’a même pas l’excuse d’une utilité si l’on considère ces centaines de jeunes qui remplissent la basilique et qui doivent certainement savoir chanter.
    Il convient de ne pas confondre le culturel, le religieux et le sacré (dont la liturgie est et doit rester l’expression suprême). Il est regrettable que les Scouts d’Europe, qui rappellent que “le scoutisme veut éduquer le sens de la contemplation et du sacré” (charte en ligne), en viennent à polluer la Messe avec des instruments profanes ou de kermesse (de Bretagne ou d’ailleurs, peu importe). Triste exemple pour des jeunes déjà assez déboussolés comme ça.

Les commentaires sont fermés pour cet article

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services