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Pays : Etats-Unis

Titan : le gouvernement américain ne vaut pas mieux que le gouvernement français

La traduction de la lettre de Maurice Taylor par les Echos est imparfaite ; elle passe sous silence la dernière partie :

T
Soit :

"Le gouvernement US
n’est pas mieux que le gouvernement Français. Titan a payé des millions
aux avocats de Washington pour condamner les fabricants de pneu chinois
car ils touchent des subventions. Titan a gagné.
L’Etat empoche les droits de douane. Ce n’est pas nous qui touchons les droits de douane, c’est l’Etat."

Dans la version des Echos :

E

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6 commentaires

  1. Je suis bilingue et je peux vous affirmer que la traduction des échos est nullissime. Dans le sens, le style (même si celui de base est très familier). Hallucinant ( et en plus repris par beaucoup de médias tel quel)

  2. Titan : le gouvernement américain ne vaut pas mieux que le gouvernement français
    Et pour cause: l’un est le servile vassal de l’autre; M.Valls, entre autres, n’est-il pas un membre de la FAF (french-american fondation) qui fabrique les dirigeants des pays dont les USA prennent le contrôle.

  3. Contrairement à Louis, je ne suis pas du tout bilingue, mon français étant très considérablement meilleur que mon anglais. Je me contenterai donc d’observations à ma mesure.
    Je trouve que la première traduction proposée, par Le Salon Beige, en caractère gras, n’est pas très fameuse. D’abord il est douteux que “duties” veuille dire “le montant de l’amende”. Il doit s’agir plutôt de “customs duties”, c’est-à-dire de taxes, de droits de douane. D’ailleurs, logiquement, comment se pourrait-il que, si Titan, entreprise privée, attaque des sociétés chinoises, et gagne ses procès, ce soit le gouvernement américain qui empoche le “montant de l’amende” ? Sauf erreur, une amende, en anglais, se dit “fine”. Il est vrai que ce paragraphe de la lettre de M. Taylor n’est pas rédigé d’une manière très claire.
    Ensuite, passons sur quatre approximations de traduction concernant “not much better”, “had to pay”, “Washington lawyers”, “sue”.
    Troisièmement, traduire “the US government” par “le gouvernement US” n’est pas très heureux stylistiquement.
    Enfin, quatrièmement, dans sa hâte due à la pression pour traiter de l’actualité, l’auteur de la traduction proposée par Le Salon Beige ne s’est pas relu. Il a laissé passer six fautes de frappe : trois sur les diacritiques (accents et cédille), une faute de capitalisation, et deux fautes de ponctuation (virgules).

  4. C’est le langage que j’aurais tenu si je m’étais trouvé à la place de Mr Taylor, ce qui, figurez-vous est arrivé dans le passé. Lorsque la CGT s’est incrustée dans les lieux, la meilleure solution est de déménager car aucune eau de Javel de parviendra à désinfecter les locaux. Evidemment, déménager une usine est plus coûteux que déménager des bureaux. Je crains que le sort de l’usine d’Amiens Nord ne ressemble à celui de la manufacture de Saint Etienne pour ne citer que la plus emblématique des entreprises dont la CGT a réussi à avoir la peau.
    Toutefois j’incriminerai aussi les dirigeants précédents. Mon expérience avec la CGT n’est pas entièrement négative. Si l’on parvient à l’associer au succès de l’entreprise on obtient alors les meilleurs résultats; mais attention il faut que le patron garde le contrôle; la CGT peut tout à fait comprendre cela. Avec un Taylor il me semble qu’on aurait pu.

  5. La rédaction des Echos a donc complaisamment caviardé une partie de la lettre de M. Taylor. Une habitude dans la Große Preße.

  6. Par delà la traduction, le PDG de Titan a raison. Il a fallu que Titan dépense des millions en frais d’avocat pour que le gouvernement US se décide à taxer les pneus chinois (droits de douane) qui faisaient de la concurrence déloyale. Titan n’a pas envie de refaire la même chose en France (où avec l’UE ce sera encore plus difficile de faire comprendre la nécessité des protections douanières) et préfère carrément investir à pas cher en Inde ou en Chine pour vendre avec gros bénéfice en France et dans l’UE.
    Si, au lieu de s’indigner sur la forme, nos gouvernants s’inquiétaient sur le fond et se décidaient enfin à en finir avec une “concurrence libre et non faussée” à sens unique ?

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