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Histoire du christianisme

Thomas More, sa conscience avant l’obéissance aux évêques

Thomas More, sa conscience avant l’obéissance aux évêques

Les éditions DMM publient un essai de Miguel Cuartero Samperi, diplômé en philosophie et en théologie de l’Université pontificale grégorienne, sur Thomas More, la lumière de la conscience. L’ouvrage, préfacé par le cardinal Sarah, retrace les étapes de la vie de Thomas More en suivant comme “fil rouge” la centralité de la conscience. Dans tout les choix auxquels il a dû faire face, le philosophe anglais a écouté sa propre conscience comme le lieu où se révèle la voix de Dieu qui guide l’homme pour qu’il choisisse le bien et rejette le mal. Face à la sentence imminente, Thomas More montra une fermeté inébranlable, malgré sa famille : sa priorité n’était pas de préserver sa vie terrestre mais de sauver son âme de la damnation.

La décision de rejeter les actes du Parlement, en fait, n’était pas tant motivé par des arguments politiques que par la fidélité à sa propre conscience, à l’Eglise et à Dieu : “Il est mort en fidèle et bon serviteur de roi, mais avant tout de Dieu”. Miguel Cuartero amène le lecteur, étape par étape, à considérer exactement ce que l’on entend par “conscience” : que suivait exactement Thomas More quand il décida, toujours plus lucidement, de sacrifier sa vie en son nom.

Il a suivi la voix de sa conscience, contre l’épiscopat anglais, qui a reconnu le roi Henri VIII comme chef de l’Eglise, souscrivant ainsi son abjuration au pape.

Si More avait eu une foi superficielle, de façade, faite uniquement de paroles et d’actes conventionnels et n’avait pas été un homme d’une profonde dévotion intérieure, la question aurait été résolue sans problèmes de conscience avec la reconnaissance des exigences personnelles du souverain comme cela s’est produit pour tous les évêques, prélats et religieux, de ses contemporains qui, bien qu’appartenant à l’Eglise catholique, ne dédaignaient pas de s’en séparer avec une facilité déconcertante pour ne pas risquer la peine de mort, contribuant ainsi au terrible schisme.

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