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Culture de mort : Euthanasie

Vivant, en état de mort cérébral, un homme échappel au prélèvement de ses organes

A Göteborg, en Suède, un homme de 43 ans a porté plainte contre l'hôpital dans lequel il était soigné après avoir entendu une conversation entre les médecins et son amie sur… le prélèvement de ses organes. Annoncé en état de mort de cérébrale par les chirurgiens, Jimi Fritze était encore conscient.

Victime d'une apoplexie, il est devenu totalement paralysé.

"Les médecins ont examiné le scanner du cerveau et ont expliqué à ma copine qu'il n'y avait plus beaucoup d'espoir et qu'il ne me restait pas beaucoup de temps à vivre". "Ma compagne pleurait tout le temps mais je n'étais pas en état de parler ou de bouger. Je ne pouvais qu'entendre". "Ils parlaient de donations, ils voulaient effectuer des tests sur mon foie et mes reins en vue d'un don à d'autres patients". "J'avais très peur de subir une mort terrifiante. Je craignais qu'ils m'incinèrent. Je me demandais si j'allais voir et sentir les flammes".

Un autre chirurgien plus expérimenté, rentré de vacances, après avoir à nouveau analysé le scan, ce médecin a directement réalisé qu'il y avait encore de l'espoir. L'administration de nouveaux médicaments a permis de faire diminuer ses lésions au cerveau. Quelques jours plus tard, Jimi était capable de communiquer avec sa famille à l'aide de hochements de la tête.

A l'issue d'une revalidation de deux ans, il est à nouveau en mesure de parler et de bouger, même s'il reste cloué dans une chaise roulante.

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6 commentaires

  1. Quelle horreur! Il va falloir changer le dicton “vendre la peau de l’ours…”

  2. sujet et réflexion sur l’euthanasie

  3. Qu’entend et que comprend Vincent Lambert ?

  4. Moralité: faire savoir son refus absolu de tout prélèvement, tant pour soi-même que pour ses proches.
    À l’avance (car sur le coup, on est tellement effondré qu’on est bien en peine pour réfléchir sereinement).
    Et qu’on ne vienne pas nous dire que c’est de l’égoïsme: dans “tu aimeras ton prochain comme toi-même”, il y a le fait que si je ne m’aime pas moi-même, je suis bien en peine d’aimer mon prochain.

  5. Dans le même sens, lire le témoignage courageux et bouleversant d’Angèle Lieby : “Une larme m’a sauvée”.
    C’est l’histoire incroyable de cette femme qui s’est retrouvée prisonnière de son corps, sur un lit d’hôpital. Considérée comme morte par le personnel médical qui voulait la débrancher, elle a finalement survécu.

  6. Rappelons à tous qu’aucun organe n’est prélevé,
    n’a été prélevé
    ou ne sera prélevé sur un mort !
    JAMAIS !
    LES PRISES D’ORGANES SE FONT TOUJOURS SUR DES PATIENTS VIVANTS
    C’est un détail qu’ils n’aiment pas rappeler et que l’on cache aux proches comme au public…

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