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Valeurs chrétiennes : Education

Succès croissant des universités catholiques

Les cinq universités catholiques françaises comptaient plus de
26 000 étudiants dans leurs rangs en 2011 contre moins de 20 000
en 2005, soit une hausse de 38 % en six ans
. La hausse la plus marquée est à mettre au crédit du campus de Lyon
(+63 %), devant ceux de Paris (+40 %), Toulouse (+39 %) et Lille
(+36 %). Angers, établissement le plus important par la taille avec plus
de 7500 étudiants, enregistre la plus faible progression avec des
effectifs en augmentation de 25 %.

La réussite des élèves
est bien supérieure dans ces établissements que dans le public
. Alors
qu’à l’université, le taux de passage des nouveaux bacheliers en
deuxième année de licence est de 43,1 %, il grimpe à 65,5 % dans les
instituts catholiques.

Les instituts catholiques de Lille, de Lyon, de Paris, de Toulouse et l’université
catholique de l’Ouest (Angers) sont regroupés au sein de l’Union des établissements
d’enseignement supérieur catholique (UDESCA). Ces établissements, associations
à but non lucratif et reconnus d‘utilité publique, ont été créés conformément
aux dispositions de la loi du 12 juillet 1875 : Angers, Paris et Lyon en 1875, Lille en 1876 et Toulouse en 1877.

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13 commentaires

  1. Sauf que j’ai été à une porte ouverte d’un établissement de l’institut catholique de Paris ou mon fils envisageait de faire ses études post-bac. Quand j’ai posé la question de la valeur ajoutée propre de l’établissement compte tenu de son caractère catholique, le directeur d’établissement a répondu devant un amphi de 350 parents et autant de futurs étudiants qu’il ne fallait pas que je m’inquiète, que c’était une dénomination historique et que l’école n’avait absolument rien de catholique, et qu’elle fonctionnait exactement comme tous les autres établissement d’enseignement supérieur !

  2. Oui, mais réjouissance modérée…
    Car, à l’image de l’enseignement catholique en générales on y enseigne trop souvent – dans nombre d’entre-elles – les valeurs catholiques “assaisonnées” à l”idéologiquement correct”.
    Ce disant, je pense à des exemples précis intéressant: Les Instituts catholiques de Paris et de Toulouse, Le Centre Sèvres de Paris (où j’ai enseigné), les Bernardins, Les universités catholiques de Lille et d’Angers, etc., voire enfin l’École Cathédrale de Paris.
    C’est pareil en Belgique où l’université “catholique” de Louvain, usurpe largement son nom, et où celle de Namur s’évertue, hélas, à la suivre à grands pas.
    Les intellectuels catholiques, sont trop souvent tentés de “retailler” les vérités de la foi, espérant ainsi mieux “passer” auprès d’un public largement déchristianisé, et être mieux reconnus (véritable hantise chez beaucoup) par leurs collègues de l’enseignement laïc.
    Prions pour qu’ils retrouvent l’esprit d’enfance, lequel n’est pas celui de la débilité, mais celui de la fidélité et de la ferveur.

  3. Ce nombre d’étudiants est sans doute une moyenne par université : rien qu’à Lille, il y a 28000 étudiants recensés dans le campus UCL (facultés et écoles). A moins qu’on ne parle que des étudiants des facultés, alors que les 5 universités ont développé depuis leur fondation (100 ans environ) des écoles très performantes (Edhec, ESEO, ESSCA, IESEG, ICAM, HEI…).
    Lille est la seule à abriter une faculté de médecine, qui plus est couplée à un groupe hospitalier privé. Résultats excellents en médecine mais aussi dans les autres filières, Droit notamment.

  4. @ Entrepreneur
    Merci pour ce témoignage explicite. CQFD !
    Ne voulant pas être trop critique, j’ai parlé d'”assaisonnent”, on pourrait souvent parler d’ignorance-négligence pure et simple, voire de torpillage…

  5. À l’Institut catholique de Lille, le choix en faveur du Pacs au détriment du mariage :
    L’épiscopat français s’oppose à la mise en place du Pacte civil de solidarité (Pacs) fondé sur la répudiation et voté par l’Assemblée nationale en octobre 1999. Cependant, sur proposition d’un membre de la liste de la Confédération française des travailleurs chrétiens (C.F.T.C.), le comité d’établissement de l’Institut catholique de Lille prend les dispositions suivantes :
    « Le comité d’établissement de l’Institut catholique de Lille a décidé de supprimer le cadeau de 600 francs traditionnellement offert aux enseignants vacataires qui se marient. Par ailleurs, considérant qu’“il vaut mieux pécher par excès de générosité que par excès de mesquinerie”, il octroie désormais un cadeau de 600 francs aux salariés qui signent un Pacs. Le recteur de la Catho de Lille, Gaston Vandecandelaere, est venu défendre l’avis majoritaire lors d’une réunion du comité d’établissement… »
    Chrétiens dans la Cité, n° 87, 6 mars 2001, p. 3.

  6. Pour avoir dénoncé pendant 5 ans le bizutage qui sévissait dans plusieurs établissements de la “Catho” de Lille, j’en ai été licencié au motif d’un “licenciement économique”. Salarié protégé car membre du comité d’entreprise, j’ai été (bien) défendu par l’inspecteur du travail pour ce licenciement abusif.

  7. @ Entrepreneur
    Eh bé ! Décidément ! Tout fou le camp ! Même le logo de la Catho qui y a perdu son latin, on se demande bien pourquoi.
    Comme ancien étudiant de la Catho de Paris, je peux vous dire que du temps de Mgr Marchasson (ça fait quelques lustres…), oui, les valeurs chrétiennes étaient bien mises en avant, y compris par les professeurs.
    Bien triste.

  8. Tout fout le camp. C’est mieux écrit comme ça !

  9. Des universités catholiques, ça? Soyons sérieux! Un mot sur un écriteau, et encore…
    De la part d’un ancien!

  10. Les “cathos” sont à l’enseignement supérieur ce que la plupart des lycées “catholiques” sous contrat sont au secondaire; ils doivent leurs bons chiffres à l’élitisme qui y est pratiqué, ainsi qu’à la sélection par le porte monnaie. Les valeurs chrétiennes ont disparu depuis longtemps, et la catho de Paris forme des imams… C’est vers les facultés libres qu’il faut se tourner pour avoir une formation solide (IPC, Albert le Grand…)

  11. Je suis surpris de ne pas voir citeé même si plus petites l’Institut Catholique de Rennes
    et l’Institut Catholique d’Etudes Supérieur de La Roche Sur Yon…

  12. La différence est que les établissements « catho » sont mieux tenus que les laïques !
    Les élèves ne peuvent pas se comporter comme – ailleurs -, ils doivent respecter les enseignants !
    Ça, c’est une grande différence ! Le reste découle de cet tenu, d’ailleurs, il est très facile de reconnaître des élèves qui sont ou viennent de la catho car ils ont un comportement très différent même en dehors de l’établissement.

  13. quelles différences y a-t-il entre université catholique et ICES (la roche sur yon) et ICR (rennes) ?
    avez-vous des échos de ces 2 instituts ?

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