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France : Société

Subvention pour un rap ‘antiflics’

Un groupe de rap avait reçu l’été dernier 700 € de la mairie de Nantes, par le biais du Comité local d’aide aux projets des jeunes (Clap). Peu de temps après, un clip douteux de deux rappeurs nantais circule sur Internet : «Tipikal» et «K-P ster», qui revendiquent leur appartenance au quartier Bellevue, clament qu’ils vont «remplir Waldeck [le commissariat] de gaz moutarde» et exhibent sachets d’herbe de cannabis et armes à feu. Mieux, leur vidéo comporte les images des heurts qui avaient opposé jeunes et policiers le week-end du 1er mai place des Lauriers. La BAC, qui avait pris en chasse une moto volée, était alors tombée nez à nez avec une centaine de jeunes du quartier réunis pour le tournage du clip. Les tirs de flash-ball avaient alors répliqué pendant une demi-heure aux jets de pierres et de morceaux de bois. La vidéo fait également l’apologie du viol et du terrorisme.

Aussi, Marie-Françoise Clergeau, adjointe (PS) déléguée à la jeunesse de la mairie de Nantes, regrette le versement de cette subvention :

"Nous avons versé l’argent trop vite, avant de recevoir leur texte. On leur a demandé ensuite que l’argent serve à autre chose, mais depuis on n’a plus de nouvelles. Et c’est compliqué d’exiger le remboursement : ce n’est pas le meilleur moyen d’avoir la paix dans les quartiers."

Remboursez.

Michel Janva (via Bafweb – Lire aussi l’article de Caroline Parmentier qui traite longuement de ce sujet dans Présent ce samedi)

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11 commentaires

  1. attention à ne pas brider la créativité de ces jeunes désoeuvrés en recherche…

  2. L’apologie du viol ?
    Mais elle est faite dans au moins une série télévisée, où j’ai vu à une heure de grande écoute, sur une chaîne publique un acteur qui faisait semblant d’imposer des relations sexuelles à une femme non consentante. Scène de fiction bien sûr où tout le monde faisait semblant. Mais l’important c’est que c’était présenté comme normal : sous entendu les femmes disent “non”, mais elles pensent “oui”.
    Comment s’étonner ensuite que des rapeurs fassent l’apologie du viol par des amateurs subventionnés.
    Et puis on impose à tous et à chacun de participer au financement des avortements par le biais du remboursement de cet acte barbare. Les rave parties sont protégées, encadrées par les autorités publiques etc.
    Personnellement, je ne m’indigne pas de pareils clips.
    Que l’Etat commence par nettoyer devant sa porte et d’enlever la poutre qu’il a dans l’oeil.
    Qui sème le vent, récolte la tempête, qu’il ne vienne pas pleurer ensuite.

  3. D’abord demandez au groupe Rap pourquoi ils sont en colères ?
    ils n’ont recu que 700 euros de subvention.
    quelle était le montant de subvention avant l’accord ?

  4. Il n’y a pas d’apologie du viol dans le clip : il y a l’apologie de la violence contre la police, de la possession d’armes (colt et fusil à pompe) et de la vente de shit, mais pas d’apologie du viol : regardez le clip par vous meme pour en etre sur (coupez le son, c’est vraiment nul comme musique) : http://video.google.fr/videoplay?docid=5798898936361157231&q=tipikal

  5. Les contribuables Nantais appréciereont l’usage que la Mairie fait de leurs impôts…

  6. @ Jean-François
    De quelle série s’agit-il ?!?

  7. Ils vendront (en l’ocurrence achèteront !)la corde qui servira à les pendre…

  8. A Marc, je ne me souviens plus, d’autant que je regardais d’un oeil distrait, mais j’ai vu la scène courant août et je me suis dit “tiens on montre cela, et après qu’on s’étonne qu’on ait des viols”. Les garçons qui voient la télé, penseront, dans la réalité : “elle dit non, mais elle pense oui”, c’est comme cela qu’ils deviendront violeurs.

  9. A l’origine ils devaient avoir 1400 euros d’aide .Quand la mairie a vu leur projet elle n’a donné que 700 euros.Il ont dans leur clip environ 200 grammes de majiuana donc cela fait dans les 12OO euros.On leur fournit des sous pour qu’il prépare l’insurection.Les “jeunes “ont également cramé tout une rue l’autre jour ,l’asphalte avait fondu.Avec Ayrault à Nantes c’est n’importe quoi
    Un nantais

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