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Sixième dimanche après la Pentecôte

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Comme c’est le cas pour la plupart des dimanches de ce temps, tous les textes des chants du propre de la messe du sixième dimanche après la Pentecôte, dimanche de la multiplication des pains, sont tirés des psaumes, expression inépuisable des sentiments qui doivent animer l’âme chrétienne durant son séjour sur la terre. Nous retrouverons en particulier à la Communion le psaume 26 qui avait été déjà largement utilisé dans les chants des deux précédents dimanches.

Le texte de l’Introït est tiré, non du psaume 26, mais du psaume 27, qui lui fait suite dans le psautier, et qui est encore une prière suppliante, mais pleine de confiance, que David adresse au Seigneur après avoir reçu l’onction royale. Ce sont les deux derniers versets du psaume, où il élargit l’intention de sa prière à tout le peuple dont il a maintenant la charge :

Dominus fortitudo plebis suæ, et protector salutarium Christi sui est : salvum fac populum tuum, Domine, et benedic hæreditati tuæ, et rege eos usque in sæculum.

Le Seigneur est la force de son peuple et le protecteur qui donne le salut à son oint ; sauvez votre peuple Seigneur et bénissez ceux qui sont votre héritage et dirigez-les à jamais.

On aura peut-être reconnu dans la deuxième partie de cet Introït, à partir des mots salvum fac un texte que l’on retrouve dans le Te Deum, dont toute la fin, qui est une prière du matin, est formée de versets empruntés à différents psaumes. Ici l’oint du Seigneur, le roi d’Israël, est la figure du Christ, chef de l’Église, le peuple de Dieu, pour laquelle nous prions le Seigneur avec confiance, sachant qu’il ne l’abandonnera jamais. Cette prière confiante est exprimée par une mélodie calme et assurée assez peu étendue mais emprunte d’une certaine solennité. Si l’intonation est la même que celle de l’Introït du quatrième dimanche, la suite est différente, s’élevant beaucoup moins dans l’aigu. Cet Introït est accompagné bien entendu par le premier verset du psaume 27 :

Ad te Domine clamabo, Deus meus ne sileas a me : nequando taceas a me, et assimilabor descendentibus in lacum.

Vers vous Seigneur je crie, ne soyez pas sourd à ma voix. Si vous ne me répondez pas je serai semblable à ceux qui descendent dans la fosse.

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