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Homosexualité : revendication du lobby gay

Revendications “gays” : plus personne n’est contre ?

La publication "gay" Pref Mag a interrogé plusieurs femmes politiques (Roselyne Bachelot, Marine Le Pen, Marie-Georges Buffet – détails sur e-Deo)… et se plaint d’un trop grand consensus dans les réponses !

"Doit-on se réjouir pour certains ou regretter pour d’autres le conformisme latent qui se dégage des réponses à nos interviews ?

"À quelques nuances près, entre opportunisme et hypocrisie, une vague de bonne conscience s’empare de tous les dirigeants qui paraissent disposés à accéder, de près ou de loin, à toutes les revendications homosexuelles, espérant en tirer une onction populaire de modernité, avant d’atteindre l’état de grâce."

Henri Védas

Addendum 10h20 : Jeanne Smits nous indique que la citation attribuée, en lien, à Marine Le Pen serait en fait de Marielle de Sarnez (cf commentaires)

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7 commentaires

  1. Vérification faite dans Pref Magazine, cette phrase n’est pas du tout de Marine Le Pen mais de Marielle de Sarnez (UDF), également interrogée dans le magazine. L’erreur vient me semble-t-il d’un communiqué de ‘”Pref” annonçant la sortie du numéro et repris en français sur un site homo américain, qui la lui atttribue.
    Marine Le Pen dénonce au contraire le caractère communautariste et minoritaire des revendications de droit à l’adoption et son interview est, globalement, sans concessions.

  2. Je vous signale ce commentaire de Jeanne Smits, qui remet les choses au point:
    “La prise de position attribuée à Marine Le Pen n’est pas d’elle, mais de Marielle de Sarnez (UDF), vérification faite dans la version papier de Pref Mag. L’erreur vient semble-t-il d’un communiqué de presse diffusé par le magazine gay et repris (en français) sur un site homo américain.
    L’interview de Marine Le Pen, contrairement à ce que laisse croire cette fausse attributon, est globalement sans concessions.” Jeanne Smits.
    Jean-Marie Le Pen a été très clair sur son refus de concéder l’adoption aux “binômes” homosexuels, vous l’avez d’ailleurs cité sur ce blog.

  3. Comment nos politiques vont-ils justifier être au service du Bien commun d’une part et des différents communautarismes ou lobbys d’autre part ???
    Le règne de la division et de l’émiettement s’annonce sur la France.
    A quand la reconnaissance des futurs différents courants et sous-courants du lobby gay et des autres ?
    C’est l’éclatement annoncée depuis longtemps, surtout depuis la révolution française.

  4. Bonjour,
    quelques échanges avec le service communication du FN…qui ne retire pas les propos de Marine Le Pen…comprenne qui pourra!
    Bon noel..
    Bonjour,
    merci de votre réponse. Ceci étant dit, je ne comprends pas bien le décalage entre les propos de Marine Le Pen, inquiétants, et la position que vous affirmez ci-dessous,à peine plus rassurante. Chacun étant libre de vivre comme il l’entend, et tant que les bonnes moeurs comme la moralité publique ne souffrent pas de positions publiques en décalage, nous sommes en phase.
    Je ne suis pas d’accord avec vous quand vous suggérez de modifier le pacs et de l’étendre aux homosexuels, car justement ici nous commencerions à légiférer sur un domaine qui demeure immoral et qui ne doit en aucun cas avoir une quelconque légitimité publique.
    L’homosexualité est une cause importante de la décadence romaine du début de notre ère chrétienne, il faut le garder à l’esprit et laisser l’UMPS s’égarer dans ce sujet.
    Bien cordialement
    TEQ
    “Front National – Service Communication”
    22/12/2006 11:19
    Bonjour,
    Le Front National n’est pas le parti d’une communauté particulière, sinon la communauté française. Il y a des homosexuels au Front National, comme l’a déjà reconnu et à bien des reprises son président Jean-Marie Le Pen, et certains y occupent des places particulièrement importantes. Nous pensons cependant que c’est là un trait particulier de l’identité de chacun – parmi tant d’autres – qui fait partie de la sphère privée et qu’il n’est ni nécessaire, ni souhaitable d’introduire dans la sphère publique. Au cas contraire nous menacerions des pans fondamentaux de notre société, au nombre desquels la famille.
    En ce qui concerne le mariage, nous y sommes opposés en tant que tel. Le mariage, dont on ne peut ignorer l’origine religieuse à vocation procréatrice, unit à notre sens par définition un homme et une femme.
    Cela ne veut pas dire que nous sommes hostiles à toute forme d’union civile entre couples de même sexe. Peut-être pourrait-on envisager une modification du PACS dans ce sens, notamment afin de permettre aux couples homosexuels la transmission d’un patrimoine. Ce pourrait être une Union Civile dans le cadre républicain, adaptée aux besoins des couples homosexuels le cas échéant. La commission en charge de notre programme pour la présidentielle 2007 tranchera. Vous pouvez bien entendu nous faire part de votre opinion à ce sujet.
    En revanche, nous sommes opposés à l’adoption par des couples homosexuels. Ce que nous souhaitons, c’est avant tout protéger l’enfant : il a besoin pour grandir sainement de l’altérité au sein du couple. Nous comprenons que les homosexuels aient l’envie d’être parents, nous ne leur en dénions pas le droit en tant qu’individus, mais seulement dans le cadre du couple hétérosexuel, seul à même de prodiguer à l’enfant l’équilibre dont il a besoin.
    Par conséquent, et pour répondre à votre question sur l’homoparentalité, nous sommes opposés à l’adoption par des couples homosexuels, mais ne saurions nous mêler de la vie privée des personnes ayant eu des enfants naturels qu’ils souhaitent élever comme bon leur semble : des homosexuels peuvent donc avoir des enfants par eux-mêmes avec une personne de sexe opposé et décider ensuite d’élever seuls l’enfant ou avec une autre personne que le conjoint naturel si celui-ci ne s’y oppose pas.
    Quant à l’avortement, c’est une question de société aussi actuelle que délicate, sur laquelle il est difficile de se prononcer sans se voir opposer des arguments importants, l’opposition entre droits de la femme à sa liberté et droits de l’enfant à la vie n’étant que la première de ces controverses.
    Nous sommes pour la vie sous tous ses aspects, notamment la naissance. Par conséquent, nous ne sommes pas favorables à l’avortement en ce que l’embryon constitue à notre sens un être humain en devenir qu’il est nécessaire de protéger. Il existe aujourd’hui un certain nombre de moyens de contraception qui permettent d’éviter d’en arriver à ce genre d’extrémité.
    La loi Weil légalisant l’avortement part d’un bon sentiment : celui d’éviter qu’un nombre conséquent de femmes aient recours à un avortement clandestin au péril de leur vie tout en mettant cet avortement légal sous conditions préalables. Malheureusement, elle n’a pas du tout permit de faire baisser le nombre de ces avortements, qui se maintiennent dans notre pays autour de 200 000 par an alors même que le nombre d’enfants naissant chaque année est insuffisant pour assurer le renouvellement des générations. Par conséquent, nous serions favorables à une réforme de la législation en vigueur.
    Cela ne veut pas dire que nous soyons absolument opposés à toute interruption de grossesse. Mais de même qu’un docteur ne prescrit pas de médicaments dangereux sans que l’état du malade ne l’y contraigne, de même nous souhaitons qu’il soit mit des barrières qui encadrent une pratique dont, à notre sens, la banalisation est des plus néfastes aux femmes comme à la société dans son ensemble : pour qu’un avortement clinique ait lieu, nous demanderions à ce que la nécessité en soit prouvée. Il est donc bien évident que dans notre approche de ce thème sensible, nous prendrions en compte un certain nombre de situations délicates, tels les cas de malformation du fœtus ou de maladies génétiques, ceux de viol, ceux où la vie de la mère est menacée, sans compter toutes les situations trop spécifiques pour qu’on leur applique une règle générale.
                                         
    Plutôt que d’interdire, notre but est de décourager l’avortement. En effet, abolir l’avortement par voie parlementaire aussitôt qu’une majorité de députés y consentirait serait inutile et même contre-productif si, faute d’être accepté par la population, cela donnait lieu à une désobéissance civile massive. Convaincre une majorité de Français est donc un préalable à toute abolition. L’effort d’un gouvernement pro-vie serait alors plutôt de faire adopter des mesures à mesure que l’opinion y sera prête. Quand Jean-Marie Le Pen sera élu, il appliquera pendant trois ou quatre ans des mesures incitatives pour faire baisser le nombre des avortements, et ensuite consultera le pays par voie de référendum. Les Français diront ainsi eux-mêmes ce qu’ils pensent.
    Nous souhaitons avant tout que l’avortement ne soit plus un moyen de contraception, ce en tant que quoi il est la plupart du temps utilisé. Nous trouvons d’ailleurs scandaleux qu’à l’heure actuelle, l’avortement soit gratuit – quels qu’en soient les motifs d’ailleurs – quand les moyens de contraception sont payants.
    Nous pensons en outre que le nombre de femmes décidées à recourir à l’avortement serait sensiblement moins élevé si l’Etat donnait aux femmes les moyens d’élever leur enfant, que ce soit dans le cadre professionnel – en imposant par la loi aux entreprises de s’adapter aux besoins des mères salariées – ou sur le plan financier – en instituant par exemple un revenu parental de maternité. En effet, une majorité des femmes qui avortent aujourd’hui le font par manque de moyens financiers pour assurer l’avenir d’un enfant. Elles auraient sinon aimé le conserver. Voilà la voie que nous devons suivre par rapport à l’avortement.
    Les mesures incitatives sont notamment le salaire parental, qui permettra aux familles d’avoir un ou plusieurs enfants supplémentaires au lieu d’avoir recours à l’avortement, et l’instauration d’une « adoption prénatale ». Une déclaration prénatale de consentement à l’adoption permettra ainsi à toute femme ne pouvant pas avoir d’enfant ou à tout couple stérile, d’adopter l’enfant à naître d’une autre femme qui ne désire pas le garder. Cette adoption conférera les droits de la naissance légitime à l’enfant adopté. Elle ne fera évidemment l’objet d’aucune contrepartie rémunérée. La future mère ayant consenti à l’adoption prénatale bénéficiera de l’ensemble des aides et droits attachés à sa condition, ainsi que de la possibilité de revenir sous un certain délai après l’accouchement sur son engagement si elle décidait en fin de compte d’élever elle-même son enfant. En 1986, Michel de Rostolan, député FN, avait déposé une proposition de loi en ce sens à l’Assemblée nationale.
    Parmi les mesures incitatives, on peut aussi suggérer, à côté de l’adoption prénatale, que soient aidées les futures mères en détresse, sur le modèle de ce que fait l’association SOS Mamans, à petite échelle mais avec une stupéfiante efficacité bien qu’elle n’ait que des moyens dérisoires. Son taux de réussite est très proche de 100% : c’est-à-dire que presque toutes les jeunes femmes aidées par SOS Mamans, alors qu’elles avaient réellement l’intention d’avorter, ont gardé leur bébé.
    En tout état de cause, nous pensons que le nombre de femmes susceptibles d’avoir recours à l’avortement serait sensiblement moindre si l’Etat se décidait à être plus responsable en matière de bonnes mœurs et pour commencer, à arrêter d’encourager nos jeunes à pratiquer une sexualité débridée en l’enseignant d’une manière complaisante, comme cela se fait très souvent, dans nos établissements scolaires. Nous ne sommes pas contre la sexualité, mais nous ne sommes en aucun cas pour la débauche, particulièrement à un âge où l’individu n’est pas encore pleinement en mesure de savoir ce qui est bon et ce qui l’est moins.
    Sachez que nous serons à Lille pour une seconde Convention Présidentielle du 24 au 25 février 2007. Jean-Marie Le Pen y détaillera notre programme pour redresser la France et rassembler les Français. Rejoignez-nous ! Si vous le souhaitez et si ce n’est déjà fait, vous pouvez adhérer au Front National sur http://www.adhesions-fn.com et participer à la campagne en contactant nos responsables locaux dont vous trouverez les coordonnées sur http://www.frontnational.com/militantisme_presdechezvous.php.
    Si vous avez une question sur nos propositions, tous les discours de Jean-Marie Le Pen quant à notre programme sont sur http://www.frontnational.com/doc_programme.php. Vous pouvez poser vos questions, échanger vos opinions et discuter avec nos sympathisants internautes sur http://www.forumpatriote.com et http://www.veritesurlefn.org. Chaque semaine, vous pouvez nous soutenir sur le site http://www.votez2007.com : une élection présidentielle fictive par semaine à partir du lundi pour le premier tour et du vendredi pour le second.
    Vous priant de croire en nos sentiments distingués, je vous présente, au nom du Front National et de son Président Jean-Marie Le Pen, nos sincères salutations.
    Alexis Dangrel
    Pôle de communication
    http://www.frontnational.com
    —–Original Message—–
    From: TEQ
    Sent: Friday, December 22, 2006 11:05 AM
    To: [email protected]
    Subject: tendances
    Monsieur le Président,
    Voici sur quoi je tombe au hasard de mes lectures de ce matin sur
    internet…
    D’abord l’avortement, maintenant l’adoption des homosexuels, que nous
    réservez-vous demain et dans les quelques mois avant la Présidentielle?
    Sachez que si vous souhaitez perdre les voix de celles qui composent votre
    électorat, vous n’avez qu’à continuer exactement de la sorte.
    Marine Le Pen, FN:
    « Nous ne sommes pas favorables à l’adoption d’un enfant par deux hommes ou
    deux femmes, mais nous pensons que lorsqu’un enfant est élevé exclusivement
    par un couple homosexuel, il faut reconnaître le lien d’éducation qui
    l’attache au deuxième « parent », par exemple par l’utilisation de
    l’adoption simple. »
    Profitez de cette grâce qu’est Noël pour réfléchir sur le sens de la
    famille et à sa struture, avec en modèle la Sainte Famille, homme, femme,
    et enfant.
    TEQ

  5. Amusant cette méthode d’appeler un service quelconque (chargé de répondre à tous les bords possibles de façon non polémique) et de lui délivrer une fausse information dans le but inavoué de le prendre en défaut quelque part. Cela me rappelle le “testing” anti-raciste de sinistre mémoire.

  6. Merci à TEQ pour ses quelques infos.

  7. @ Olivier
    Le principe du courriel, et des blogs, c’est de faire circuler l’information : cela oblige chacun, y compris le service Com du FN, à répondre chacun en sachant que chaque réponse peut être partagée par tous. C’est la loi du genre, et c’est une bonne chose, car cela met à nu toute approximation et oblige à affiner l’argumentation.

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