Partager cet article

Homosexualité : revendication du lobby gay

Marchandisation des utérus : la propagande grossière des partisans de la GPA

Marchandisation des utérus : la propagande grossière des partisans de la GPA

Un article publié sur Slate fait état d’une pseudo étude concluant que les pères LGBT sont de meilleurs parents que les autres. Sur Twitter, Marie-Estelle Pech, rédactrice chez Marianne, démonte cette propagande :

“Nous espérions produire des preuves susceptibles de dissiper les préjugés (chez les décideurs) contre les pères homo qui utilisent la GPA, et fournir des informations utiles aux médecins interagissant avec les pères homosexuels.” dixit ces “chercheurs” militants.

Le questionnaire est autoadministré (les pères homos se jugent meilleurs)! Mais surtout “l’étude” compare des choux et des carottes: des hétéros qui ont eu des enfants naturellement (parfois involontairement) avec des homos qui se sont battus pendant des années pour une GPA! Il est évident que les parents gays avec GPA sont sûrement des parents plus investis que la moyenne. Pas illogique que leurs enfants aient, selon eux, moins de “problèmes de comportement”. Mais pourquoi, dans ce cas, ne pas avoir comparé parents gays ET hétéros avec GPA?

Le plus intéressant, est à la fin de l’étude : les auteurs reconnaissent leurs biais. C’est difficile pour eux de trouver une comparaison valable car les couples gays avec GPA sont “particulièrement riches”. Quasi impossible de trouver l’équivalent dans des familles hétéros.

Enfin, ils comparent 67 pères homos à 67 parents hétéros dont 62 mères! Où sont les pères hétéros dans cette étude? Inexistants. Effacés. Bannis. Ce sexisme laisse pantois.

Une interprétation “alternative”, finissent tout de même par écrire les chercheurs, pourrait être “que les mères hétérosexuelles ont une plus grande capacité à détecter les problèmes de comportement chez leurs enfants” que les hommes. Ben tiens.

Personnellement, j’ajouterais que la tendance naturelle des femmes – et sans doute des mères – à s’auto-dévaloriser (oui, ce n’est pas dans l’étude) les rend plus clairvoyantes sur ce qui ne va pas chez leurs enfants.

Mais de toute façon, l’enjeu de la GPA est-il vraiment celui-là (les parents gays sont-ils de meilleurs parents que les autres) ? N’est-ce pas plutôt le risque physique pris par la mère porteuse et la marchandisation de ce type de conception?

Partager cet article

1 commentaire

  1. C’est marrant, j’avais lu une autre étude qui concluait exactement à l’inverse. Enquêtes donnant lieu à des évaluations très subjectives et non exploitables car elles devraient s’étaler sur plusieurs années, les conséquences de l’éducation pouvant s’exprimer différemment dans la durée et à des âges très variés.
    D’autre part, sur quels critères ces études sont-elles faites ? Aptitude à s’adapter à notre époque ? Repères moraux ? Reproduction de stéréotypes de familles ? Et qu’est-ce qu’un problème de comportement ?

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services