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Culture de mort : Avortement / Pays : Etats-Unis

L’Iowa défend la vie en restreignant l’avortement

L’Iowa défend la vie en restreignant l’avortement

Mardi, les législateurs de l’Iowa ont adopté un projet de loi interdisant les avortements dès que les battements du cœur de l’embryon peuvent être détectés, après environ six semaines de grossesse. La disposition a été approuvée par les sénateurs par 32 voix contre 17. Des exceptions sont prévues en cas de viol, d’inceste, d’anomalie du fœtus « incompatible avec la vie », d’« urgence médicale » afin de « préserver la vie de la femme enceinte », ou encore « en cas de fausse couche “si tous les produits de la conception ne sont pas expulsés” ». Toutefois l’âge de la femme enceinte ou sa « santé mentale » ne pourront pas être invoqués.

Le Gouverneur de l’Etat, Kim Reynolds, a annoncé qu’elle signerait la mesure vendredi.

La présidente du Sénat de l’Etat, Amy Sinclair, a souligné :

« Ce projet de loi ne tient pas une femme pénalement ou civilement responsable d’avoir avorté ». Il « protégera autant les mères que les enfants à naître ».

La loi a été contestée devant les tribunaux hier matin. Le recours, introduit par l’ACLU de l’Iowa, Planned Parenthood North Central States et la clinique Emma Goldman, demande à la justice de « mettre temporairement en suspens la future loi », le temps que les tribunaux évaluent sa constitutionnalité.

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3 commentaires

  1. Dommage qu’on ne sache pas quels arguments les législateurs ont utilisé.
    Une hypothèse: si un cœur qui bat peut être entendu et qui n’est pas celui de la personne enceinte, c’est que ce qu’elle porte n’est pas simplement une partie de son corps.
    Pourquoi ne pas généraliser l’interdiction d’avorter si ce dont “on” prétend se débarrasser n’est pas une partie de soi-même: il suffirait de faire procéder à l’étude du patrimoine génétique de l’adulte en question et de cet “amas de cellules” dont cet adulte veut se dessaisir: si ce patrimoine est identique, “mon corps, mon choix, OK”, si ce patrimoine est différent, on est donc en présence de deux individus différents, et le plus faible a droit à un défenseur, non? Cela obligerait peut-être à faire tomber cet argument aberrant “c’est mon corps, c’est mon choix” et à regarder en face le fait qu’un avortement est a minima un homicide, pour ne pas dire un assassinat.

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