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Histoire du christianisme / Sciences

L’icône du samedi saint

Emanuela Marinelli, professeur de sciences naturelles, et grande spécialiste du Saint-Suaire, qui s’intéresse depuis 35 ans à toutes les découvertes qui sont faites sur la question. Extrait d'un entretien à Zenit :

S"Ce Linceul est un drap extraordinaire car son tissu n’est pas seulement taché de sang humain, il porte les traces du corps qui y fut enveloppé pendant quelques heures. Les souffrances subies par l’homme du linceul coïncident exactement avec celles que décrivent les évangiles. Une longue tradition identifie le linceul comme étant le drap funéraire de Jésus, le "drap" (en grec sindón) acheté par Joseph d’Arimathie pour sa sépulture, les "toiles" (othónia) que Pierre et Jean trouvèrent vides.

La facture rudimentaire de l’étoffe, la torsion en Z (qui va dans le sens des aiguilles d’une montre) des fils, le tissage rare et précieux en diagonale, la présence de traces de coton égyptien, l'absence de traces de fibres animales, la surabondance de pollens venant du Moyen Orient, la présence d’aloès et de myrrhe, d’un type de carbonate de calcium (aragonite) semblable à celui que l’on a retrouvé dans les grottes de Jérusalem, une couture latérale identique à celles des étoffes juives du premier siècle découvertes à Masada (une place forte proche de la Mer Morte) font remonter, de manière fiable, l’origine du tissu à la région syro-palestinienne du premier siècle.

Le seul test à avoir fourni des résultats allant contre l’authenticité du linceul est la preuve du carbone 14 (C14) qui fait remonter son origine au Moyen Age. Mais cette datation du linceul par le C14 n’est pas jugée valable pour des motifs fondés, dans la mesure où l’échantillon n’était pas représentatif de tout le tissu.

Donc on peut dire que le linceul est une relique, comme Benoît XVI l’a fait dans son récent livre Jésus de Nazareth (Vol.2) et dire qu’il est une icône, mais en précisant bien dans quel sens on utilise ce terme! Appeler le linceul une « icône », ce n’est pas dire qu’il s’agit d’une peinture, mais d’une image que le corps enveloppé laissa dessus mystérieusement. Benoît XVI dans son homélie du 2 mai 2010 à Turin, devant le Saint-Suaire, souligne qu’il est une icône écrite avec le sang, l’icône du samedi saint. C’est cette image qui a inspiré la représentation du Visage du Christ la plus répandue dans l’art paléochrétien."

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8 commentaires

  1. Le carbonne 14 tel qu’on le présente est une supercherie. On ne peut déduire avec certitude d’une expérience limitée dans le temps une durée supérieure à celle de l’expérience. Il est donc impossible de dater “scientifiquement” avec aucun moyen. Cela ne sera jamais possible. On ne peut aboutir, par des moyens comme le carbone 14 qu’à des probabilités que l’on peut proposer sans jamais pouvoir les imposer. C’est une nécessité logique contraignante. La supercherie consiste à imposer comme vérité, une simple probabilité plus ou moins forte.
    L’histoire est nécessairement unique (une succession d’événements uniques). Elle ne s’écrit que par des témoignages directs ou indirects. Les témoignages ne peuvent jamais se fabriquer a posteriori.

  2. “La facture rudimentaire de l’étoffe, le tissage rare et précieux en diagonale” … pardonnez-moi, je ne comprends pas “rudimentaire” associé à “précieux”.

  3. Analyse sans fondement sur la suivi des consignes par les électeurs FN. D’où viennent les 2 millions et quelques de votes blancs ou nuls ?

  4. à mettre en lien avec le voile de Manopello :
    http://www.zenit.org/article-24415?l=french
    qui serait le voile placé entre le visage du Christ et le Saint suaire.

  5. @charles
    C’est tout simple. Un artisan qui travaille avec des outils (rouet, métier à tisser, etc.) du 1er siècle, ne peut qu’obtenir un objet de facture rudimentaire. Cela n’empêche pas qu’il peut cependant se casser la tête pour réaliser un pattern de tissage (en chevron, en damiers etc.) long et compliqué, d’où “précieux” (tout travail à toujours eu un coût horaire).

  6. La remarque de Denis Merlin m’amène à penser que, selon le Carbone 14, la probabilité que le linceul date des tous débuts de l’ère chrétienne est quasi nulle, c’est-à-dire à peu près aussi grande que de gagner le gros lot à une loterie nationale.
    Et pourtant, chaque semaine (ou presque), il y a un gagnant du gros lot.

  7. @ C.B. Vous ne semblez pas avoir compris ce que j’ai écrit.
    La présentation honnête des “résultats” du carbone 14 devrait être : “Si le carbone 14 se transforme en fonction du temps et que cette transformation est constante sur plusieurs siècle, ce qui est impossible à vérifier, mais que nous prendrons comme vérité prouvée alors…”

  8. D’ailleurs il y a tellement de preuves que le saint Suaire est authentique que certains n’ont pas hésité à dire que les résultats donnés après épreuve au carbone 14 prouvait que l’épreuve du carbone 14 n’était pas fiable.

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