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France : Société

« L’erreur c’est que nous avons sous-estimé à quel point l’hôpital était à l’os et la défiance installée »

« L’erreur c’est que nous avons sous-estimé à quel point l’hôpital était à l’os et la défiance installée »

La phrase est d’Emmanuel Macron, découvrant la brute réalité de l’hôpital public en France, à l’occasion de la crise du coronavirus. Si le confinement a été décrété, ce fut pour éviter d’encombrer les urgences afin de traiter en priorité les malades de la pandémie. Mais la réalité c’est que le système de santé est à bout de souffle, malgré les milliards prélevés sur les revenus des Français (mais où va l’argent… ?).

Le chef de l’Etat a déclaré aussi :

« La stratégie était bonne, nous avons, pour la première fois depuis douze ans, stoppé la baisse des tarifs hospitaliers, mais la mise en oeuvre [du plan Santé 2022] aurait dû être plus radicale et les moyens plus conséquents. » « Cela fait quinze ans que nous commettons les mêmes erreurs en adoptant une logique uniquement comptable. Ce n’est pourtant pas seulement une question d’argent ». « C’est d’abord une question d’organisation et de poids excessif de l’administration. Côté rémunérations, il est vrai qu’elles sont scandaleusement basses par rapport à la moyenne européenne. Là, c’est une question d’argent et on va le trouver ».

Pourtant les personnels soignants avaient voulu se faire entendre durant la crise des gilets jaunes. Mais on sait la répression dont ils ont été victimes par la police de Castaner, puis la récupération par les Blackblocs, complices du régime.

Il ne suffit pas de proclamer que l’avortement est une urgence pour calmer la grogne des personnels de santé, lesquels réfléchissent déjà à une nouvelle journée de mobilisation mi-juin. Mettre toute l’énergie du gouvernement sur le droit à l’avortement permet d’éclipser les véritables besoins de l’hôpital.

Fin 2018, Nathalie Depoire, présidente de la Coordination nationale infirmière (CNI), déclarait :

“On est sur un fil tout le temps, on n’en peut plus”.

Et ça c’était bien avant le COVID. Certains Français ont cru que les hôpitaux étaient débordés en raison de la pandémie. Mais en fait, ils sont toujours débordés.

Samedi, à l’appel de différents groupes sur les réseaux sociaux, les Gilets jaunes ont repris du service malgré l’interdiction des rassemblements : Montpellier, Lyon, Saint-Nazaire, Bordeaux, Toulouse…

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6 commentaires

  1. Donc ce n’est pas à ces ignares que l’on doit confier la reconstitution d’un service sanitaire français digne de ce nom comme il l’était avant que les comptables du gouvernement s’en mêlent. Confiez cette réorganisation à ceux qui savent cad les médecins et les “soignants”, pas à ceux qui ne savent pas cad les bureaucrates idéologiques.

  2. Quel bonheur que les Français, (ou supposés tels), spécialement de droite, aient voté Macron …

  3. Les gouvernements – quels qu’ils soient – n’ont pas droit à l’erreur.

  4. Je pense au contraire que nos gouvernements peuvent avoir le droit à l’erreur. Mais pour cela il faut ne pas mentir, reconnaître rapidement ses erreur et les réparer, ce qui n’est la cas d’aucun de nos gouvernements actuels et ce depuis belle lurette. A ce que je sache, aucun de nos président n’est allé visiter les Français comme ont pu le faire certains de nos rois qui corrigeaient alors les abus des potentas locaux.

  5. C’est parce que le système hospitalier est à l’os que Macron a décrété le confinement…
    Les urgences sont débordées en temps normal alors elles ne peuvent pas faire face à une pandémie même minime.

    Si le système hospitalier est dans un tel état c’est grâce à Macron, Hollande, Sarkozy et Chirac !

  6. Pour ajouter à ces commentaires que j’approuve, une pensée de Lao Tseu ( ou Laozi comme on dit parfois)

    «  Ne pas savoir et croire que l’on sait, voilà la maladie des hommes » (Lao Tseu)

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