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Pays : Angleterre

L’économie britannique sortirait gagnante d’un départ de l’Union européenne

Images-2C'est ce que pense un groupe de huit économistes dans un rapport publié jeudi. Roger Bootle, le président du cabinet d'études Capital Economics, explique :

"Sur les 20 dernières années, le bilan économique de l'UE a été très faible comparé à d'autres pays développés, et ce pas seulement en raison de l'euro mais aussi d'une série de mauvaises décisions". "Le fardeau réglementaire, la mauvaise utilisation des fonds de l'UE et la focalisation de l'attention politique sur les questions de réforme de l'UE ont contribué à cette mauvaise performance économique".

Il fait partie d'un groupe de huit économistes indépendants regroupés sous la bannière "Economists for Brexit", dont Gerard Lyons, ancien économiste en chef de la banque Standard Chartered et aujourd'hui conseiller du maire conservateur de Londres Boris Johnson.

Ils réfutent les arguments du Trésor britannique et du chancelier de l'Échiquier George Osborne, qui ont estimé qu'une sortie de l'UE aurait de graves conséquences économiques et amputerait chaque foyer britannique d'environ 4300 livres (5540 euros) de revenus par an.

Ils développent les bénéfices qu'un Brexit apporterait du point de vue de la régulation, de l'emploi, de l'immigration ou encore de la place de la City de Londres en Europe. Ils défendent la simple application des règles de base de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) dans les rapports entre le Royaume-Uni et les pays de l'UE, sans négocier de nouvel accord :

"Quitter l'UE, sans négocier un nouvel accord avec l'UE et sans élever de nouvelles barrières commerciales, apporterait un gain d'environ 4% au PIB" sur 10 ans.

Source : une dépêche de l'AFP que seul L'Orient Le Jour a publié en ligne…

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12 commentaires

  1. Si je comprends bien, cette fois c’est toute la Grande-Bretagne qui votera en juin ? Les écossais, les gallois, les irlandais du nord et les anglais ?
    A fond pour le Brexit ! Rien que pour faire grincer les dents à Bruxelles ou ailleurs… Le totalitarisme technocrate bruxellois est devenu invivable depuis trop d’années ! Quittons tous ce “machin” informe, pour fonder une Confederation d’Etats européens souverains !

  2. Du point de vue de l’immigration ça va rien changer. Les Brits ont fabriqué tous seul comme des grands malades leur problème d’immigration, et ils ont commencé avant le continent. Ils le régleront sans état d’âme, brexit ou pas, en balançant tous les colorés dont ils ne voudront plus de l’autre côté de la Manche. Regardez bien sur une carte qui il y a de l’autre côté de la Manche.
    D’ailleurs, j’y pense : qu’est-ce qui s’est passé en 2003 ? un petit traité avec sarko (comme blum, pas français) et l’administration frontalière passe de Douvres à Calais. Sans brexit.

  3. L’économie de la France y gagnerait aussi. Ce qui est étonnant, les conseillers économiques du FN disent de même, mais ne sont pas entendus par Marine.

  4. L’Angleterre sortirait gagnante de la sortie de l’UE ,enfin une bonne nouvelle.
    l’UE ,ou plutôt l’UERSS est en train de “rendre son dernier soupir ”
    A tel point que Obama ,vient en personne
    “faire de la r’tap ” sur le sol européen pour inciter -menacer peut-être ,mais cela se fait plus discrètement – les gouvernements européens à “contenir de force ” les peuples sous le jour de Washington ,Bruxelles ,Berlin et Francfort!!!
    Le fric, le fric ,toujours le fric ,ils ne pensent qu’a ça les “banksters ” de Wall street.
    Que les peuples souffrent est le dernier cadet de leurs soucis.
    Et à l’issue de ce divorce pour ” faute grave ” de l’UERSS ils redoutent que des peuples européens se tournent vers la grande Russie .
    ” pour le malheur général, trop souvent depuis des siècles l’alliance Franco-Russe fut contrariée par l’intrigue, ou l’incompréhension.
    elle n’en demeure pas moins une nécessité que l’on voit apparaître à chaque moment de l’histoire ”
    De Gaull
    http://www.causeur.fr/union-europeenne-brexit-euro-schengen-37056.html

  5. un argument simple pour comprendre que cette vision ne tient pas la route : le PIB britannique dépend plus que tout autres en Europe (à l’exception du Lexembourg sans doute) de la place financière. Or il est clair, que beaucoup d’établissements financiers (banques, compagnies d’assurance, fonds, sociétés de gestion, etc.) ne sont pas à Londres que pour le thé, la pluie et les scones mais parce qu’ils peuvent depuis Londres, et malgré le fait qu’ils sont à l’extérieur de la zone euro, accéder à un marché de 500 millions de consommateur. Il est évident, et on le sait déjà car par exemple HSBC a d’ores et déjà indiqué qu’elle déplacerait certaines activités de marché à Paris en cas de Brexit, que les choix de localisation seront revus en cas de sortie du Royaume-Uni. Et ce raisonnement est applicable au secteur industriel également : certains firmes multinationales feront le choix de l’UE, certes peut-être moins massivement du fait de la fiscalité.
    La volonté de dire à toute force que le Royaume-Uni a intérêt à sortir se heurte aussi à la question de savoir si, la France restant dans l’UE, cette dernière a ou non intérêt à ce que le Royaume-Uni sorte. Ce n’est pas évident du tout (malgré le business supplémentaire généré par les choix de relocalisation mentionnés supra).
    Qu’on puisse discuter de la pertinence de l’euro est une chose, dire qu’il faut détruire l’UE parce qu’elle serait responsable de tous les maux est mensonger et malhonnête intellectuellement.
    C’est trop facile pour justifier la nullité française à consolider les comptes publics et mener des réformes. Certains pays européens sont prospère et nous distancent, malgré l’Europe. Nemo auditur propriam turpitudinem allegans!

  6. l’argument qui fera hésiter les électeurs britanniques est domestique : un vote favorable au Brexit fera immanquablement ressurgir la question du referendum écossais. Il est clair pour un Britannique non écossais (i.e. un Anglais, un Gallois ou un Nord-Irlandais) que la perspective d’un Royaume-Uni sorti de l’UE au surplus amputé à terme d’une partie de son territoire et de ses richesses (Mer du Nord) est un repoussoir total, en termes d’influence.
    En contrepoint du rapport de Capital Economics, qui n’est pas mal fait cela étant, il faut lire ce qu’a produit le Trésor britannique et ceci :
    http://www.lenouveleconomiste.fr/financial-times/les-amis-de-la-grande-bretagne-ont-raison-de-craindre-un-brexit-30615/

  7. obamate met les pieds ouvertement dans son propre plat de graillon en déclarant qu’il n’est pas d’accord avec le fait que l’Angleterre rompe avec l’Euro-dictature
    pour ceux qui n’auraient pas encore compris les dessous puants du TAFTA par exemple voici bien la preuve qu’il dit en substance “touche pas a mon fonds de commerce … sinon … ”

  8. Il faut 8 (huit !) “économistes” pour découvrir l’eau chaude ?
    A savoir que la sortie d’un pays d’une Europe moribonde et en faillite serait salutaire pour le dit pays.
    Il faut croire que l’association de 8 neurones uniques finit par produire… Un cerveau !!!!

  9. Donc la Grande Bretagne sort et la Turquie rentre: Das die neue Europa!

  10. Il faut sortir de ce machin , cette pompe à fric, distributrice de règles de normes et de lois pondues par des technocrates complètement sous influence des lobbys.
    L’Europe n’a jamais été faite pour les peuples mais pour la grande finance.
    Aujourd’hui, c’est un boulet bourré de dette, plombé par M MERKEL qui joue cavalier seule..bref en plein délire.
    L’Europe c’est comme un conjoint qui commence à perdre les pédales: il faut s’en aller très vite, avec les meubles avant que l’affaire ne tourne mal.

  11. @fd :
    Vous voulez vraiment que vos enfants et petits enfants voient petit à petit leur salaire aligné sur celui des éthiopiens?

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